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Full text of "La survivance (1934-12-05)"

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£ ‘ 


.—C'est presque une position sociale 
de nos jours, de parler français à 


la perfection —J. Novicow. 


\ 


Vol. VII 


ON SE PREPARE A LA 


“DIEU ET PATRIE” 


L’apostolat de la presse est néces- 
saire au même titre que l'école, puis- 


que la presse, c'est l'école des adultes. 
Cardinal Andrieu. 


EDMONTON, 


PROCHAINE SESSION FEDERALE 


Ce sera la dernière session avant l’appel 
général aux électeurs. 


# 


OTTAWA. — L'activité politi- 


passa une nouvelle loi des banques, 


que est plus intense à Ottawa avec une loi créant une Banque du Cana- 
les perspectives de la convocation du da, une nouvelle loi régissant les com- 
parlement de bonne heure en jan- pagnies, une loi des débouchés com- 


vier. On s'attend à ce qu'une é- | merciaux et une loi de navigation. En | 


dition spéciale de la Gazette du Ca- comparaison, la nouvelle session of- 
nada soit publiée sous peu et qu'elle lfrira un programme législatif beau- 
contiendra l'avis de l'ouverture du ;coup moins chargé. Par contre, il 
parlement. On reste sans confirma- |pourrait faire plus de bruit. 
tion au sujet de la date définitive de 
l'ouverture de la session. 
Le parlement se rassemble ordi- 
nairement un jeudi. Le reste de la 
semaine est consacré à des formali- 
tés et fonctions sociales et l’on con- 
sidère ici que le 10 janvier serait la 
date la plus appropriée. Le déclaration de M. Bennett, fai- 
Comme la session de 1935 sera lalte à Calgary, disant que les ques- 
dernière avant les élections géné- [tions électorales seraient clairement 
rales, on donne beaucoup d’impor- définies et qu'il à confiance dans la 


Des mesures basées sur l'enquête des 


isur Yassurance-chômage et sur d'au- 
Îtres questions d'un genre retentissant 


nes politiques . du pays. 


tance aux événements qui se dérou- ! réélection de son gouvernement, a | 


leront durant les prochains quelques [suscité un vif intérêt. 
mois. La durée de la session sera pro-} Dans certains milieux, on laisse en- 
bablement déterminée par l'attitude |tendre que le parti conservateur vou- 


mettront en mouvement les machi- |. 


de l'opposition libérale et celle-ci dé- 
pendra du programme législatif du 
gouvernement. 

Tandis que le premier ministre R. 
” B. Bennett et les autres membres du 
cebinet se préparent activement au 
programme sessionnel, le chef libé- 
ral Mackenzie King, revenu récem- 
ment d'un voyage outre-mer, étudie 
tranquillement la situation politique 
au Canada. 

À la dernière session — qui fut 


dra convaincre le peuple qu'il a ré- 
ussi à sauver le pays durant les an- 
nées de la dépression et qu'il l'a mis 
dans une position favorable en com- 
paraison avec celle des autres pays. 

Le parti canservateur s'organise ac- 
tivement pour les prochaines élec- 
tions. L'organisateur national sera 
nommé prochainement. Chez les libé- 
raux, on ne reste pas indifférent. La 
fédération libérale netionale se ré- 
unira ici le 12 décembre. On étudiera 


l'une des plus importantes depuis des; dans tous les détails” l'organisation ! 
années par ses nouvelles lois — onl|et la stratégie électorales du parti. 


MARIAGE DU DUC DE KENT 
AVEC LA PRINCESSE MARINA 


s 


Les cérémonies religieuses se déroulent dans l’abbaye 
de Westminster, en présence de 1,500 personnes.— 
Des milliers de pEsQuRe se : hSe aux .alen- 
tours du palais. de 


‘LONDRES. — Le prince Georges,|. Le duc de Kent appella son épou- 
duc de Kent, fils cadet du Roi Geor-|se simplement pas son prénom, Ma- 
ges V, a épousé jeudi à l'abbaye de rina. Celle-ci a prononcé les paroles 
Westminster, la princesse Marina, de suivantes: Moi, Marina, accepte Geor- 
l'ancienne maison régnante de nt com- 
La cérémonie à revêtu une pompe et me mon époux. L’archevêque anglican 
une splendeur rappelant les jours d’a- {fit aux époux l'exhortation d'usage. 
vent-guerre. Le Roi et la reine de Grande-Bre- 
Le mariage a été célébré en présen- | tagne, le roi Haakon et la reine Maud 
ce de trois rois, de trois reines, des : de Norvège, le roi Christian et la reine 
membres de la famille royale, des per-! Alexandra de Danemark occupaient 
sonnages titrés, du corps diplomati-' des places en vue. Non loin d'eux se 


que et de l'élite de la société. Il y a- 
vait en tout 1,500 personnes. Le prin- 
ce est âgé de trente et un ans et la 
princesse de vingt-sept. 


Des centaines de mille personnes se 
pressaient aux alentours du palais, et 
jamais pareil événement ne s'est pro- 
duit à Londres depuis la guerre. 

Peu de ‘temps après au palais de 
Buckinham, eut lieu le mariage se- 
lon le rite orthodoxe grec, religion de 
la princesse. L’archevêque de Cantor- 
béry présida la cérémonie. La grande 
variété de couleurs des uniformes et | 
des toïlettes des dames donnaient à 
l'abbaye un aspect féérique. 


trouvaient J'ex-roi de Grèce Georges 
et les membres du corps diplomatique 
en grand uniforme. Le haut commis- 
saire canadien et Mme Ferguson é- 
taient aussi présents de même qu’un 
groupe de personnages distingués du 
Dominion. 

Tous les membres du cabinet, des 
anciens ministres du cabinet et d’au- 
tres fonctionnaires du gouvernement 
occupaient d'autres places. Six des 
serviteurs du duc de Kent prirent pla- 
ce sur des sièges spéciaux. 

La foule à l'extérieur put suivre la 


 cér émonie, grâce à des hauts parleurs. 
L'irradiation fut mondiale. 


UN IMPOT SUR LES 


SALAIRES AUX. 
ETATS - UNIS 


C’est au moyen de cet impôt 


qu'on commanditera le plan 
d’assurance-chômage. 


WASHINGÆEON. — Maintenant 
qu'ils ont décrété que l’assurance-chô- 
mage subventionnée par une taxe sur 
les salaires fera partie du program- 
me de sécurité du président Roosevelt 
les experts du gouvernement se de- 


mandent à quelle phase -de l'immense 


programme de rénovation sociale et | Dhonse Roy 


économique du président ils doivent 
s'attaquer. 


Mlle Frances Perkins secrétaire au 
Travail, ainsi que d'autres mem- 
‘‘bes du gouvernement se sont empres- 
sés de déclarer que le président: Roo- 
. velt n'ä pes voülu dire q'il n’y aura 
-päs de'taxe sur les salaires quand 
il a parlé d’un. système d'assurance- 
chômage commandité ,P8r des 000 
à rhone 


: La taxe sur: les. salaires serait vrai- 
semblablement de 5 pour. 100. | : 


- Mile. Perkins & déclaré: que le: pro- 
-granimié: ‘ "de - rériovation - économique 
du: président Roosevelt. comporte: aus- 
a des pensions: pour: des” viellatrds.. 


LES ELECTIONS CHEZ 


LES: FRANCOS- 
AMERICAINS 


Sénateurs, députés, conseillers 


du gouverneur et maires élus 
récemment, 


BOSTON. —e Lors des récentes é- 
lections dans plusieurs états de la 
Nouvelle-Angleterre, les Franco-Amé- 
ricains ont eu l'honneur de voir plu- 
sieurs de leurs élus à des postes pu- 


” {blics. M. Edmond Côté, républicain de 


Fall River a été conseiller au Gouver- 
neur dans le Massachusetts et M. Al- 
démocrate de Manches- 
ter, conseiller du Gouverneur dans le 
New-Hampshire, Ce dernier sera pro- 
bablement candidat à la mairie de sa 
ville. M. Antonio Prince a été élu tré- 
sotier du Rhode-Island. M. Félix Tou- 
pin, de- Woonsocket, ancien lieute- 
nant-gouverneur de cet Etats, l'a em- 
porté haut la main sur les trois ad- 
versaires qui lui faisaient la lutte. 
Hi est vrai que le seul Franco-Amé- 
ricain à siéger à la Chambre haute 
fédérale, le:sénäteur Félix Hébert, ré-. 
püblicain du ‘Rhode-Island, a été dé-. 
fait. pêr. son ‘adversaire démocrate. an 
fui un.des adversäires. du “New. Deal” 


ILES BILLETS DE 
LA BANQUE 
CENTRALE 


L’effigie des membres de 
la famille royale anglaise : 
de sir John MacDonald 
et de sir Wilfrid Laurier. 


OTTAWA. — L’effigie des membres ! 
de ia famille royale et de deux pre- 
miers ministres canadiens ornera les 
nouveaux billets de la Banque du Ca- 
nada. Le ministre des Finances, M. 


| À 
achats massifs et des écarts de prix, le N. Rhodes, annonce qu'il y aura |Ge tenacité à tous ses 


l'&es billets de $1, $2, $5, $10, 820, $50, 
|$100, $500 et 81,000. 


L'effigie de sir John A. Macdonald 
premier ministre au temps de la Con- 
fédération, apparaîtra sur la face des 
billets de $500 et celle de sir Wilfrid 
Laurier, le chef libéral qui fut pre- 

|mier ministre de 1896 à 1911, sur ceux 

de $1,000. Les revers des billets de 


ALBERTA, LE 


A TRAVERS 


LA PROVINCE 


L'Alberta a de nouveau l'honneur 
ide compter un de ses résidents com- 
[me le roi mondial du. blé. Le nouveau 
roi est un tout jeune homme de 20 
ans et demeure aû même endroit, 
rendu si célèbre par M. Herman Trel- 
le; Wembley. C'est M. John B. Al- 
sop. C'est la huitième fois qu’un ex- 
hibit de blé de la province reçoit les 
honneurs de la première place. La 
victoire de ce jeune komme est signi- 
ficative. Elle prouve une fois de plus 
que l'effort dans le travail est tou- 
jours récompensé. Le jeune Allsop 
offre un bel exemple de courage et 
jeunes com- 


patriotes. 


Li + 


L 2 
| M. R. D. Purdy, gérant général du 


Wheat Pool a présenté récemment 
son rapport annuel. Ce rapport mon- 
tre que les élévateurs du Wheat Pool 
ont fait un profit net de 878,029 dans 
la manutention de 25,863,209 boisseaux 
de blé durant l'année se terminant 


5 DÉCEMBRE 1934 


IL'ENQUETE SUR 
| LES MAGASINS 
EN SERIE 


Des employés font des ré- 
vélations sur les métho- 
des frauduleuses des ma- 
gasins en série. 


OTTAWA. — Deux anciens em- 
playés de Thrift Stores Ltd, Montré- 
al, et un autre des Dominion Sto- 
Îres, de Toronto, ont relaté devant la 
| Commission de l'achat massif de quelle 
Imanière ils étaient forcés de tromper 
Le public — sous menace de perdre 
leur emploi — par diverses pratiques 
en ne donnant pas la pesée exacte, 
jen ne rendant pas toute la monnaie, 
en surchargeant les clients, en met- 
|tant du sel dans le sucre granulé et 
ide l'eau dans le vinaigre, etc. 


Un ancien employé de magasin- 


$500 porteront une allégorie représen- | le 15 juillet 1934. Les bénéfices bruts lchainon déclara que les employés é- | 


l’'allégorie de la “Protection”. 


Les nouveaux billets auront une 
longueur de six pouces et une lar-! 
geur de 2 7-8 pouces. Ils seront donc 
un peu plus courts et un peu plus | 
larges que les billets américains, mais 
plus petits que les billets canadiens 
actuels. Jls porteront les signatures 
çdu gouverneur et du gouverneur-ad- 
joint de la Banque du Canada. Une 
partie de chaque série de billets sera 
imprimée en français. 


i Les gravures seront en différentes 
couleurs. Les billets de $1 seront verts: 
les $2, bleus; les #5, orange: les $10, 
violets. On n'a pas encore décidé de 
quelle couleùr seront les autres. 


l'effigie du roi George V apparai- 
tra sur les billets de $l.avec, au re- 
vers, un symbole de l'Agriculture. Le 
portrait de la reine Marie sera sur 
les billets de $2, avec un symbole de 
lindustrie du transport sur le revers. 

Les billets de $5 montreront le por- 
trait du prince de Galles avec, sur le 
revers, Je symbole de la “puissance”; 
les billets de $10 porteront le portrait 
de la princesse Marié avec une scène 
agricole sur le revers. Les billets de 
$20, $50 et $100 porteront les portraits 
de la princesse Elisabeth, du duc 
d’York et du due de Gloucester. 


Le gouverneur S. F. Towers fera ap- 
poser les signatures sur les billets à 
mesure qu'ils sortiront des presses a- 
fin qu’ils soient prêts dès que Ja 
Banque du Canada commencera ses 
cpérations à la fin de janvier. 


tes à Ottawa. 


————00— — —— 


L'AGRICULTURE | 


ET MF FLANDIN | 


| Le premier pas du gouver- 


nement dans la lutte con- 
tre la dépression, dit le 
premier ministre de 
France, sera d’aider le 
cultivateur. 


PARIS. — Le premier ministre P.- 
Etienne Flandin, dans son premier 
discours public, s'est prononcé con- 
tre la dévalorisation du franc et en 
faveur de l’encouragement aux indus- 
tries qui ont le plus de chance de 
trouver des marchés. 


Dans un appel à la nation fran- 
çaise par l'intermédiaire de la radio, 
le premier ministre s’est aussi dé- 
claré opposé à la déflation des prix et 
il a jouté que les capitalistes et les 
spéculateurs s’enrichiraient par la dé- 
valorisation du franc et que les révo- 
lutionnaires feraient de même par une 
diminution trop prononcée des prix 
qui abaïisserait temporairement le 
coût de la vie, mais qui finalement 
serait mauvaise pour tout le monde. 

“Le premier pas du gouvernement 
dans sa lutte contre la dépression” 
dit M. Flandin, “sera d'aider les 
cultivateurs. Les producteurs: de blé 
seront assurés d’un prix minimum et 
le prix du pain sera réduit en même 
temps. 


M. Pierre-Étienne Flandin a dé- 
ciaré ensuite qu'il affecterait une 
somme de $132,000,000 pour l’agricul- 
ture dans tout le pays, et cela, sans 


| grever le budget. 


D'autres mesures seront : (présentées | 
pour. améliorer le commerce et l’in- 
dustrie., On verra également à. mo- 
difier la loi de. ‘protection des impor- 
tations. Le. gouvernement conduira. 
-üR. vaste: programme, de. travaux: pu. 


ésident Roosevelt et: l'électorat blics qui. sera, payé: à .même. la con- 


désirait exprimer sa confiance ‘dans version-des : éraprunts portent: des-fn- 


fe: “président. 


térêts élevés. : 


des sommes allouées pour ia dépréci- ! 
ation des élévateurs, soit $524,496 et 
| pour l'intérêt payé sur les prêts con- 


fonds de réserve. 


+“ # + 


nouveau mis en vedette à la foire in- 
ternationale de Chicago, en ayant 1 
distinction de remporter le champi- 
onnat réservé pour l’avoine. On sait 
que M. Trelle à déjà remporté trois 
fois consécutivement le premier prix 
pour le blé. C'est ce succès quasi ex- 
traordinaire qui l'a empêché, à la 
suite d'une décision des directeurs de 
la foire de Chicago, de présenter un 
exhibit de blé. 
+ 

L'honorable premier ministre Reid 
et l’hon. M. Hoodiey sont actuelle- 
ment à Ottawa dans l'intérêt. des af- 
faires de la provinc#. Les: deux mi- 
nistres rencontreront les autorités fé- 
dérales pour conclure certains ar- 
rangements concernant le chômage et 
l'administration de ja loi des compro- 
Fe agricoles. 


* LL 


+ Li # 


Quatre cent délégués du parti li- 
béral venus des quatre coins de la 
province assistèrent à la convention 
qui eut lieu ces jours derniers à Cal- 
gary. Un profond enthousiasme mar- 
qua les délibérations des congressis- 
tes. Au cours de cette convention, M. 


W.-R. Hawson, chef du parti libéral | 


de la province soumit un programme 
lqu'adoptèrent les délégués. Ce pro- 


tives à l'amélioration des problèmes 
agricoles, à une diminution des taxes, : 


Herman Trelle de Wembley s’est de ! 


tant l'Agriculture et ceux de 51,000 | s'élevaient à $877,517. Déduction faite |taient obligés par la pression exer- 


jcée sur eux de recourir à de tels 
| procédés. Chaque témoin admit qu'il 
était un honnête homme avant d’en- 


sentis par la province en 1929, les bé- itrer à l'emploi du magasin-chainon, | Vernent le pays, dit M. Stevens. Je 
inéfices nets furent placés dans un: mais qu’ensuite l’honnêteté fut jetée Îne veux pas dire que les chefs du “big 


| aux quatre vents. 


jt Stores, dit qu'il était finan- 
cièrement responsable de tout l’ap- 


L a de son magasin. Ré- 


alisant qu'il lui était impossible — 
il dit que d'autres gérants de ces ma- 
gasins en réalisaient également l’im- 
possibilité — de balancer son appro- 
visionnement avec ses recettes, il dut 
pratiquer les trucs suivants: 


1. — Tricher sur le change dans le 
cas de clients distraits. Si ceux-ci 
revenaient au magasin pour se plain- 
dre, on leur remettait la différence. 

2. — Surcharger une femme pour 
jun plein panier de provisions an a- 

sjoutant quelques cents sur sa fac- 
tvre, et jeter la liste de ses achats 
sur le plancher. 


3. — Les denrées empaquetées d’a- 
vance, comme le sucre, les fruits et 
les haricots étaient pesés à raison de 
15 onces pour une livre. On avait sôïn 
de. placer sur les tablettes une pre- 
mière rangée de paquets pesant sei- 
2e onces, au cas d'une visite d’un ins- 
pecteur fédéral. 


Gordon Grodinsky, messager 
commis d’un Thrift Stores géré par 
Sair, corrobora le témoignage de ce 
dernier et ajouta que dans ce ma- 
lé l'on mettait une partie d'eau 


La gravure et l'impression sont fai- gamme contient des mesures rela- Idans deux parties de vinaigre, que 


l'on mélait qu lait à la crème, etc. 


John F. Smith, boucher autrefois 


No 


LES MAÏTRES DE  NOTRE PAYS 


Ce sont les manipuilateurs des grosses affaires et de la 
haute finance, dit M. Stevens. — Une menace pour 
la société — Les banques — Des exemples. 


5 


TORONTO.—L'opinion de M. Ste- pouvoir acheter à meilleur compte 


et de l'industrie et ancien président 
de la Commission royale d'enquête sur 
les bénéfices commerciaux, est que, 
dès le moment où des hommes par- 

viennent à dominer dans le monde du 

commerce et de l'industrie avec l'uni- 

que ambition d'étendre encore da- 

vantage le rayon de leur influence et 
d'accroître leurs profits, ils devien- 
nent une menace, une plaie pour la 
sotiété. 


M. Stevens exprimait récemment 
cette opinion devant les étudiants de 
l'Université de Toronto, au Hart Col- 
lcege. M. Stevens assistait à un dé- 
bat oratoire sur la résolution suivan- 
te: “Dans l'opinion de cette Cham- 
bre, le “big business” est une plaie 
Ilorsqu'il n'a d'autre ambition que le 
| profit”. A la suite du discours de M. 
Stevens, le vote a été de 307 voix con- 
tre 88 en faveur de la résolution. 


RE 


, Ouvriers en payant moins. 
Les grosses affaires 


M. Stevens montre ensuite que les 
| grosses affaires, grosse industrie, 


cessairement efficience et securité. 


Om mme emmennnne mac | W 


LL 


vens, ancien ministre du commerce qu'un autre et pour obtenir plus des - 


t 


grand commerce, ne signifient pas né- : 


Au contraire, et il cite les faillites re- : 
Itentissantes des Kreuger, des Insull : 


Au Canada même, dit M. Stevens, 


de 1930 à 1933, on compte 374 conso- . 


lidations de compagnies, absorbant 
1,145 firmes. 11 y à eu deux grandes 
vagues d'absorption de compagnies 
les unes par les autres: 1910-11-12, 
alors que 193 firmes ont abouti à 49 
mergers; et 1927-28-29, alors que 161 
mergers sont nés de 439 firmes. 

D'autre part, sur un total d’émis- 
sions de $192 millions de 1921 à 1933, 
$172 millions furent lancés en 1927- 
28-29. 


Ces absorptions et consolidations 


M. E. A. Sair, ancien gérant pour 


Les manipulateurs des grosses af- 
faires et de la haute finance gou- 


entraiînèrent l’incorporation de 111 
compagnies. 

La principale raison qui pousse à 
ces échafaudages financiers, c'est le 
profit, dit M. Stevens. On donne tou- 
tes les autres raisons, excepté celle- 
1à. Mais cela ne tourne pas toujours 
bien. Sur 87 consolidations faites en- 
tre 1900 et 1920, 19 ont dû réorgani- 
ser leurs finances ou liquider leurs 
affaires en moins de 4 ans. Des 131 


business” interviennent personnelle- 
ment dans l’administration du pays, 
‘mais ils exercent une telle influence 
économique qu'ils annihilent le con- 
trôle économique. 


M. Stevens déploie un journal, à 
la page financière, et y voit qu’une 


et: 


grande banque y publie un état mon- 
trant que les dépôts d'épargne sont 
de $630 millions, les obligations du 
gouvernement et autres, de $317, mil- 
lions, et les prêts commerciaux, de 
$243 millions. Je ne veux pas critiquer 
une banque plus qu'une autre, mais 
ces chiffres font constater que les 
banques ne sont pas un lieu sûr pour 
les obligations du gouvernement. Elles 
sont les gardiennes de argent du 
peuple destiné à être prêté pour le 
développement de l'industrie et du 
commerce. Or, les prêts aux hommes 
d'affaires devraient être doublement 
plus grands. 


Et voici un fait qui me fait hon- 
te et qui vous fera honte à vous aussi. 
Dans ces régions de Montréal, de To- 
ronto et de Windsor, il.y a 100,000 
ouvriers vivant dans des conditions 
déshonorantes. Le plus grand crime de 
notre époque : est le refus du “big 
business” d’assumer ses responsabi- 
lités. Relativement aux gros salaires 
payés aux administrateurs par une 
firme, en particulier, qu'il se garde de 
nommer, il déclare que si cette firme 
réduisait ces salaires au tiers, ce qui 
les laisserait à un montant encore 


consolidations entre 1921 et 1930, 16 
furent réorganisées; 48 durent faire 
face au déficit, 21 autres ont vu leurs 
profits tomber à rien. 15 seulement 
ont eu du succès. La capitalisation ex- 
cessive, puis l'administration inhabile, 
provenant des proportions gigantes- 
ques de l'entreprise et des responsa- 
bilités, sont les véritables causes de 
l'insuccès. Les faits sont là pour le 
prouver. 


S25,000 par année 


mi 


firme qui paie un salaire moyen à ses 
administrateurs de $25,000 par an- 
née, plus un boni qui varie de $20,000 
à $70,000. Et je me demande si ces 
hommes, si grassement payés, feraient 
preuve d'un talent égal à celui d'ün 
petit homme d'affaires ordinaire. 

Je connais une autre firme, dit M. 
Stevens, où on paie les administra- 
teurs $35,000 par année. Le tiers de ce 
salaire serait encore trop élevé, car 
ils ravalent leurs ouvriers au rang 
d'esclaves. 

Certaines entreprises peuvent pren- 
dre une certaine empleur, mais lors- 
que c'est la soif du profit qui les ins- 
pire, elles sont une plaie sociale. En 


à un melleur traitement accordé aux | à l'emploi de plusieurs Dominion Sto- 
chômeurs, à la diffusion des unités ires à Toronto, raconta comment les 
sanitaires, à des réformes monétaires, | balances peuvent être manipulées. 


à une banque publique, à l’'adminis- 
tration de la province en général. 
[Nous donnerons la semaine prochaine 
un aperçu plus complet de ce pro- 
gramme. 


a — 000 — — —— 


L'ETAT S'INGERERA 


DANS LES AFFAIRES | 


M. Bennett annonce aussi que 


Il dit que dans trois Dominion Sto- 
lres où il travailla, une corde était at- 
tachée aux balances “et nous pou- 
lvions les arrêter à n'importe quel 


vres.” 


Smith ajouta que les magasins si- 
tuées dars un quartier à l'aise char- 
geaient à leurs clients au-delà du 
prix de liste pour arriver dans leurs 
affaires, tandis que les magasins fai- 


{chiffre dans un rayon de trois li- | 


suffisant, les ouvriers pourraient se l conséquence, la loi doit mater les ca- 
partager un million de plus, soit une pitaines d'industrie et les barons de la 
moyenne de $200 par année. Mais ces finance dont dépendent le bien-être 
administrateurs sont payés cher pour et les droits de la masse du peuple. 


LETRAVAIL !R.B. BENNETT 
| FEMININ |. ua 


M. Bennett, briguera de nouveau les 
suffrages aux prochaines élections fé- 
dérales, si la circonscription de Cal- 


Le premier ministre, 


MONTREAL. — Si ceux que la cri- 
se à fait perdre la tête pouvaient ré- 


son gouvernement présente- |sant affaire avec la classe moyenne! usir à faire congédier les femmes! Ouect le choisit comme son can- 


ra un projet d’assurance- 
chômage. 


CALGARY. — Dans une interview 
accordée ici, le premier ministre Ben- 
nett a déclaré qu'une législation d'as- 
surance-chômage sera présentée à la 
prochaine session, et qu'il sera peut- 
être nécessaire d'apporter des amen- 
dements à la loi des compromis agri- 
coles, vu les difficultés provenant du 
double contrôle des provinces et du 
Dominion. 

M. Bennett a annoncé que le gou- 
vernement s'ingèrera davantage dans 
les affaires. 

I a aussi déclaré que l’agence cen- 
{trale des ventes qu cartel du blé en 
s’efforçant de stabiliser les prix à la 
Bourse de Winnipeg avait assuré $25.- 


l'ouest. 


NOVISBAD, Yougoslavie. — Mon- 
sieur l’abbé Toma Shtranger, pré- 
tre catholique, à été tué lorsqu'il s'est 
jeté sur deux assassins qui voulaient 
assassiner S, Exc. Mgr Marco Kolo- 
dyer, chef de l'Eglise catholique en 
Yougoslavie. La scène s’est passée 
dans le village de Starry-Yankowatz, 
près de Vinkovac. nÉE 

. VERSAILLES. — Hélène Boucher, 
aviatrice française renommée, ‘a -per- 
du la vie lorsque son:avion-s’est ‘abt- 
tu sur le sol, au cours d'une envolée 


“d'essai. “Elle : détenait: je record: ‘in | 
ternational d'altitude - chez: lés fem ide: salaires” supérieüre à celle qui a, 
mes, avec: 19356 pieds, étebli Ti one été. constatée dans les RAA 


le 2: août dernier. Hu 


000,000 de plus aux producteurs de! 


avaient une autre ressource: tricher 
sur la pesée. 


“Comme gérant du département 
des viandes”, dit-il, “je devais réali- 
ser 28 pour cent sur le prix de gros 
des viandes. C’est cette angoisse cons- 
tante du 28 pour cent qui me força 
ainsi que d’autres employés, à tricher 
sur le poids. Quand je ne pouvais 
pas maintenir ce 28 pour cent, j'é- 
tais déplacé, et je finis par abandon- 
ner ces magasins.” 

On lui demanda si ceci se prati- 
quait à la connaissance de l'inspec- 
teur de ces magasins. 


Sraith répondit que le us 
l'ayant vu manipuler la ficelle de la 
balance, le gratifia d’une tape ami- 
cale sur l'épaule et d'un large sou- 
rire. 


Il alla jusqu'à dire qu'un gérant! 


de Thrift Stores lui avait même en- 
seigné des trucs, et qu’un inspec- 
teur lui avait dit: —“Nèe vous ima- 
ginez pas que:le bureau-chef ignore 
ce que vous faites. Aucun des trucs 
pratiqués dans les magasins n'est i- 
gnoré du bureau-chef”. 


—0020--—— 
© OTTAWA. — Un fonctionnaire de 


ce serait la désorganisation de l'in- 
joue du commerce, de l’enseigne- ‘ É PES | 
ment et des services publics, a décla- clairement déclaré ici ces jours der- 
ré ces jours derniers le R. P. Ceslas |niers. Je suis venu jeune à Calgary, 
Forest, O.P. président de la faculté dit-il, et je suis prêt à continuer à 
de philosophie de J'Université de | représenter ce comté à Ottawa. J'ai 
Montréal, à une réunion tenue sous.| d’ailleurs la persuasion que le peuple 


Ididat conservateur, selon ce qu'il a 


’|les auspices de la ligue des droits de ‘du Canada renverra triomphalement 


la femme. Le R. P. Forest ajoute que | ladministratioon présente au pou- 
Ges milliers de foyers à Montréal seu- | voir. Je me suis peu occupé de poli- 
lement ne sont maintenus que par les|tique partisane, mais lorsque dans 
salaires des femmes. Je suis surpris,| quelques mois, les chefs conserva- 
dit-il, qu'on puisse s’imaginer qu’il est |teurs exposeront à l'électorat les oeu- 
possible de modifier, au moyen de!vres accomplies par le présent gou- 
lois, la direction dans laquelle le mon- | vernement, le public ne manquera pas 
ide se meut. Des milliers d'hommes de les apprécier et de confier à la 
sont sans travail, mais qu'on ne ten-|même administration les rênes du 
te pas de se soustraire à un malheur !pouvoir. Il n'y aura pas d'hésitation 
‘en lui en substituant un autre. Onde la part des électeurs. 

devrait plutôt s'efforcer de faire nai- 
tre un état de choses où la richesse 
serait distribuée d’une manière plus 
équitable. 


Le premier ministre a rendu hom- 
image à ses collègues du cabinet, fai- 
| sant observer que plusieurs d'entre 
jeux ruinent leur santé au bénéfice 
La crise, continue l'orateur, diffè- !du pays, puis à ajouté qu'il a hâte de 
re quelque peu de la description don- ROUE rendre aux fonctionnaires 
inée par les adversaires du travail des leur coupe de salaire. 
femmes. Il se trouve dans la province Les plus vieux citoyens de la -ca- 
_ GUEREe un Ienunes es 1e | pitale canadienne, reprend M. Ben- 
vail, dont 10.000 à Montréal. D'autres | tt ne craignent pas de dire qu'ils 
se font des salaires si bas qu’ils sont: : 


ont j ji arl ntaires 
absolument insuffisants à leur sub- POP Re parenen 


travailler si fort que ceux du présent 


l'office fédéral de la statistique, M. A. !sistance. Le Pape ne dit pas que la 
S. Whitley, a dit à la commission [mère devrait être renvoyée à son fo- 
d'enquête sur les prix, que, d'aprés |yer. Il regrette simplement que les 
‘les réponses qu’elles ont faites à des} conditions actuelles l'obligent à le! 
iquestions qu'il leur ‘a posées, 300 é- duitter, et’ il demande que nous fas- 
piceries et pharmacies ontariennes | sions notre possible pour qu’elle y re- | 


gouvernement: ministres, 
i fonctionnaires. | 


! 


‘M. Bennett arriva à Calgary en 


de : lois "po 
foyer,: “mais bien’ des lois lui’ pertñet- 
tant d'y rester, 


USE, RER 


res: Chambre des Cotimuüñes: 


1897. D'abord membre/du conseil des . 
Territoires du Nord-Ouest, .i fut. “dé- 3; 
indépendantes : “paterit üne royenne |'tourne. Nous ‘ne deyons ‘pas “édicter puté au _Parlemént . de TAlbéréa, en. 
pour la fairé retourner : au ! 1905, : 10ré ‘dé Ja’ formation. de >. cette. 

| Srovince Depuis. 1911, 1 Siège. à a. 


M. Stevens cite ensuite le cas d’une 


députés, . 


# 


Si. C-Œu-C-Eun-0-ŒEm 


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, 

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# 


Le Ropaume- | 


D 


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D nnitens unes oonne Lens one oitert roue ie LE 002 00-20-00 0-0 001 CR EE OMR Eme- em -Cam- Ce eme 07 0 


= . [ UE | files désertent-elles la terre pour al- 


| ler accroître le nombre des citadins?” 


LA SURVIVANCE 


cée de la nuit pour faire les travaux 
de la maison. Mais que la femme, 
[après avoir partagé les travaux de son 
mari tout le jour, lui demande un.pe- 
tit service le soir, ‘il-en sera tout 
scandalisé, prétendant qu'il a suffi- 
samment travaillé le jour pour se re- 
poser le soir. Et, chose curieuse, s’il 
y à un petit voyage à faire ou s'il 
s'agit de griller une cigarette, Jes 
grands gars ont de l'argent pour cela, 
tandis que les grandes filles, elles, ne 
gagnent rien, prétendent-ils? Jamais, 
elles n'ont droit à un sou avec lequel 
ielles pourraient s'acheter un bijou, 
Îsi minime soit-il, qui flatterait leur 


Une opinion juste 


Je viens à mon tour, soumettre mon 
opinion sur 12 manière d’attacher nos 
femmes et nos filles à la terre. Mais 
avant de trouver le remède, cherchons 
où est la cause de ce grand mal qui 
sévit actuellement. Demandonsnous 
donc: “Pourquoi nos femmes et nos 


Préfèrent-elles les pavées br lants des 
villes aux belles routes qui sillonnent 


; MARIE 


inos campagnes? ou préfèrent-elles a-' 
voir constamment sous les yeux les; 
confections nouvelles qui s'étalent | 
dans les grandes vitrines de la ville, ! 


coquetterie. Et si, par hasard, une 
jeune fille se fait instruire, comment 
peut-elle gagner sa vie convenable- 
ment? Par l’enseignement? Les ins- 


cette heure qu'elle a choisie, s'asseoir 
en face de toi, devant ton feu qu'elle: 
ranime. Douce amitié, parée des cou- 

leurs de l’arrière-saison, elle ressem- | 
ble à l'amour; elle est peut-être la 

suprême figure de l'amour, qui te: 
sourit en silence avant de s'effacer | 
dans la nuit. 


PENSEE D'ALBUM 
DE MME ADAM. 


Mme Juliette Adam, qui vient d’'at- 
teindre sa quatre-vingt-dix-huitième 
année, n’a pas perdu, dans la retrai- 
Le, le goût de la répartie caustique. 


| 
| 
| 
4 
Î 


—Déjà un certain émoi annonce un sublime événement, pré- 
cédé d’une fête non moins importante, celle de Marie, l’Imma- 


# culée Conception. 


Ta confiance ne s’est jamais démentie et ton amour a tou- 


‘| jours grandi. Annette, ta piété m’émeut. 


—Eveline, je me souviens de la première grande impression. 


‘ Au salon (car dans ma jeunesse, le mot vivoir était incon- 


nu) ma mère recevait deux amies, on m'avait permis un mo- 


ment de rester avec elles, et au cours de la conversation l’aînée 


avait dit à ma mère: “Oh! Marie, que tu portes bien ton nom! 


” !: “Le jour de ton mariage, je fus impressionnée d’abord de ton 


el ma ma Ed à 


‘y “grand recueillement; habillée de bleu ciel, ta chevelure dorée, 
‘| “dans laquelle se jouaient dès rayons de soleil tamisés par les 
“verrières, me donnant l'illusion d’une auréole, je crus voir la 


“Ste Vierge.” Le teint pâle de ma mère subitement s’aviva, un 


” celui de Ia Mère de Dieu, j’acquis un amour, une vénération sans 


bornes pour elles deux, qui demeureront toujours. 


—Ta fille s'appelle aussi Marie 


ensonese 


| 


—Elle se nomme Marie Emma Donatienne, mais toujours nous 
lui donnons le nom de Marie parce qu'elle naquit le huit dé- 


. Cembre, à notre grande joie. Elle fut consacrée à la Ste Vierge, ! 
. la santé lui fut accordée, et maintenant elle marche sous la ban- 


nière de sa protectrice, fière de porter à son cou le ruban bleu. 


plutôt que d'admirer les oeuvres in- 
imitabies du Créateur que nous of- 
fre la campagne? Je n'ose le croire. 
Alors, me permettrais-je de pénétrer 
à l’intérieur des maisons pour trouver 
le mal? Peut-être là y découvrirais-je 
quelque chose. En effet, ne voit-on 
pas “eaucoup plus de confort dans les 
villes que dans la plupart des mai- 
sons de campagne? N'y voit-on pas 
un mobilier plus riche ainsi que tout 
ce qui est nécessaire pour que les tra- 
vaux se fassent vite et sans fatigue? 
Alors, la pauvre campagnarde voit sa 
parente de la ville disposer de tous 
ses après-midi pour son bon plaisir, 
tandis qu'elle, qui n'a aucune commo- 
dité, se voit obligée de travailler tout 
le jour pour faire à peu près le mé- 
me travail Mais, me direz-vous, il 


mais où prendre l'argent nécessaire 
pour construire une maison moderne 
et la meubler convenablement? Voilà, | 
à mon point de vue, la cause de tout 
le mal. Les produits récoltés et ven- 
dus à la campagne ne sont pas payés 
assez cher quand on compare les prix 
à ceux que demandent les manufac- 
turiers de la ville. Les cultivateurs 
ne reçoivent qu'une faible rémunéra- 
tion pour leurs travaux, tandis qu'ils 


titutrices rurales gagnent à peine de 
quoi se nourrir et se vêtir convena- 
blement. Tandis que les filles instrui- 
tes de la ville, qu’elles se livrent à 
l'enseignement ou qu'elles se placent 
dans des bureaux, ont un salaire qui 
leur permet, soit d'aider la famille soit 
de penser à leur avenir, et, par con- 
séquent, elles se livrent à leur car-! 
rière avec plus d'enthousiasme ct 
plus d'encouragement. 

Si es jeunes filles de la campagne 
étaient récompensées d'après le tra- 
vail qu'elles fournissent sur la terre, 
elles ne se laisseraient pas éblouir par 
le mirage des viiles et elles ne ver- 
raient que les avantages qu nous of- 
fre la campagne, car, avouons-le, les 
toilettes, le cinéma, les fêtes de toutes 
sortes, que présente la ville, ne valent 


aïeux, et les bonnes veillées canadien- 

nes si cordiales que l’on ne trouve 

plus guëre que dans les campagnes. 
Germaine BOLDUC. 


MEDITATION 


Amie aux cheveux grisonnants qui 


Quelqu'un la priait récemment de 


donner une ligne à un album d’au- 


guère, cette phrase dictée par elle-! 
même: “George Sand me donna des! 
conseils de style, Béranger encoura- | 
gea mes premiers pas littéraires, j'ai. 
publié vingt volumes, mais quelle pa- | 
ge vaut l'oeuvre écrite par Jeanne, 
d'Arc, qui ne sut que signer?” | 
RECTIFICATION : 
concernant le problème de mots |: 
croisés No 21. É 
Décidément nous n'avons pas 
de veine. La semaine dernière, 
le metteur en page omettait les 
définitions pour les mots de la i 


1i—Epoque fixe d’où l'on 
commence à cempter les an- 
nées, — Pronom personnel— 
MétaL — Indubitable. 


CUISINE 


COMMENT EMPLOYER LA 


! 
{ 


. 3—Terminaison des verbes de 12 2 


‘5 DECEMBRE 1934 


MOTS CROISÉS 


Problème No. 22 | 


Ki 
CÉET ER 
| LL] 
a 


FE Een 
COS C0 OO 


HORIZONTALES: | : 
1—Sorte de petites pommes rouge et blanche. — Juge musuiman. oc Re- 
trait d'une côte maritime offrant un abri aux vaisseaux. 
2—posse souterraine où l’on dépose les légumes pour les conserver 
des fils de Jacob. — Monnaie. 


14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 


.— Un 


o conjugaison. — Garçon d'écurie. — En 


ce lieu-ci. — Particule qui, jointe au mot OUI, donre plus ao Force à 


sourire effleura ses lèvres et je fus reconduite dans une autre nee en pas la paix que l'on trouve dans le|| onzième ligne horizentale que |: ER : Tr an Cine 2 Gr. 
: pièce. Emue, de cette remarque qui associait le nom de maman à P uen ÿ ” [petit coin de terre qu'ont défriché nos nous reproduisons ci-dessous. |. RE DORE 
en effet, que ce serait assez facile, É métal. | 


5— Abbréviation d'une province canadienne. — Forme du verbe émouvoir. — 
Note de la gamme. 5 


6—Qui a de gros os. — Note de la gamme. — Pâtisserie qui renferme des 


viandes. . 
7—Dieu du soleil, chez les Egyptiens. — Forme du verbe avoir. — La partie 
la plus grossière du blé moulu. — Deux lettres du mot roi. 
8—Forme du verbe boire, — Publication de mariage. — Unité de travail. — 
Deux lettres du mot gras. # 
ÿ—_Choisies par élection. — Pronom possessif, — Aplomb. : ; 
10—Officier supérieur (abbrév.) — Contrat aléatoire. — Forme du verbe avoir. 
11—Jnterjection marquant le doute. — Pays aimé de tous les canadiens. — 


CITROUILLE. Le 


12— Usages. — A travers. — Epoque. — Pronom possessif. ; 
2-——Pape de 1870 à 1903. — Ville d'Allemagne. —— Serment que devaient 14 
tous les fonctionnaires anglais de 1673 à 1828. 
.14—Qui n'est pas prompt. — Ivre. — Principes de vie. 


! sont obligés de débourser des sommes | Us ces lignes véridiques, à toi, comme 
‘énormes quand il s'agit de se procu- [à toutes les femmes, l'approche de 
‘rer le strict nécessaire. On prêche [l'hiver glace le coeur, mais ce n’est 
beaucoup le retour à la terre, ce que :Au’un frisson, par instants, et ton 
je suis loin de désapprouver, mais on [coeur se remet à battre, presque aussi 


—Embrassera-t-eille la vie religieuse, crois-tu? 


—Je ne crois pas; je bénirais Dieu qu'elle choisit une si belle 
vocation, mais si toutefois elle se mariait un jour, je ne doute 
pas qu'elle conserverait ce culte à Marie qui depuis ses aïeules 


La récolte de cette courge a telle- 


| 
|ment bien réussie, cette année, que 


inous ne savons plus comment l’ac- 


fut a rene héritage. surtt dà, songe, quand le came |ébaudement. este Pas, Que ns ALU Vol | VERTICALES : 
| nards ont commencé à aller peupler [lardente saison de la vie : i jé 
—J’ai remarqué sur ton secrétaire, une statuette de la Ste es villes, que s'ils quittaient . tre | Tu passes, sous les arbres nus de | deux recettes nouvelles que vous vou- ee . Gite . a Ge pars es au 
>: ee : : , ; ee ï L planète dans sa révolution autour du soleil. — Ville faisant face 
Vierge, au milieu des paperasses et du meli melo; Avoue que de | it parce qu'ils pouvaient pas vi [ton jardin, et tu écoutes le bruit sec|drez bien essayer à le prochaine oc Re | É 


nos jours, c'est révéler du courage. vre convenablement avec leurs reve- [et léger des feuilles que le vent dis- | Casion: : 


PS MP co nn TR EM PE nt a 


er vence men Re AU De Le ae 0 


“- mon mari que vous venez défendre. 


. Je bon pasteur. celui qui ‘connait que: 
toutes ses brebis, et qui les aime. I1| - Jinies, les étoiles!.. 
"y en a -une, particulièrement aimée,| Mais non!. Les étoiles existent 


-‘ qui, depuis deux ans, a disparu &u 


—C'’est une matière de goût; l’une préfère des potiches orien- 
tales, l’autre des bibelots américains, moi j'aime surtout ma 
statuette. 

—Mais, dans un vivoir, c’est parader un peu ses croyances, ne 
penses-tu pas? 

—Quel enfantillage! N'étale-t-on pas la photographie d'un 
être aimé; le buste d’un personnage connu; le tableau d’un ar- 
tiste de renom? Alors la statuette de la mère du Créateur de tou- 
tes choses, n'aurait pas sa place? Elle crée une ambiance de sou- 
venez-vous qui écarte de bien des futilités. 

—Tu as faussé ta vocation il me semble. 

— Tu m'amuses Eveline. Moi si mondaine à mes heures; si 


bourdonnante dans ma ruche; si indépendante et réfractaire |” 


aux règlements sévères, quel beau sujet-je présenterais dans 
une communauté. “ 

—J’aurais cru que ta piété serait entrée en conflit avec ces 
idées. r. 

—Nullement; il ne faut pas confondre piété et bigoterie; le 
premier est: affection, l’autre est: exagération, > 

—Tu me donnes le désir de placer sur la table de travail de 
Paule, une statuette semblable à la tienne, elle est si mignonne: 
ma fille à l'étude se sentira peut-être plus disposée et qui sait, 
se pénêtrera-t-elle d’un peu plus de piété envers Marie. 

Oui, nous qui affectons souvent d’être indifférentes à ce 
qui touche notre culte, ne craignons pas d’être franches en af- 
firmant ce qui dans notre âme fut toujours, existe encore, et se 
conservera jusqu’à notre dernier souffle. Nous naissons avec 


cet amour enraciné et perpétué de mère en fille. Souvent, l'âme 


a pris naissance au cri de: mon Dieu, aidez-moi. Plus tard les 
yeux ont regardés avec étonnement et pour la première fois, une 


nus sur les terres, et même actuelle- 
ment, ne voit-on pas les gens des 
villes qui sont à ‘la charité publique, 


perse. La pluie a noyé les pelouses. 
Les dernières roses sont des boules 
chiffonnées et pourrissantes. Le ciel! 


AU GRATIN: 


2—Plus mauvais. — Premier roi des Hébreux. — Affaiblie. 
3—Pronom personnel. — Canton de la province d'Ontario. — Ville du Wur- 


temberg, sur le Danube. — Pronom indéfini. 


vivre encore mieux que les cultiva- [s’assombrit. Tu te souviens du jardin 
teurs, même à l'aise? On taxe les !de mai et du jardin d'octobre, où, par 
produits achetés par les cultivateurs |les soirs dorés, t’attendait l'amour. 
pour faire vivre, pour la plupart, les Autre décor 

fainéants des villes. Alors, le cultiva- | Rentre à la maison. Ferme bien tes 
teur qui a peine à se suffire lui- | volets. Allume ton feu et ta lampe. Le 
même, ne peut arriver à joindre les |feu et la lampe, sont aussi beaux que 
deux bouts, et c’est pourquoi l'on voitAles rosiers en fleur. Ta chambre, où 
encore, de nos jours, des campagnards [le moindre objet, à force d'avoir duré, 
abandonner leurs terres .pour aller devient une chose vivante, est un jar- 
augmenter le nombre des sans-tra- [din sentimental, parfumée de souve- 


Prenez une citrouille de moyenne 
grosseur que vous pelez et que vous 
coupez en cubes après avoir enlevé 
la graine et la chair molle. Faites; 

cuire dans l’eau salée jusqu'à ce} 
qu'elle soit tendre. Egoutez et écra-| 
sez bien. Ajoutez sel, poivre, quel-i 
‘ques cuillerées de crème douce et 4 
de livre de fromage rapé. Mettez dans 
un plat beurré. Couvrez de miettes | 
de pain, ajoutés quelques noix 2e 


il, airs. Des livres parleront, si tu veux, 
Mais, me direz-vous, cela regarde là ton coeur, pour le rassurer, à ton 
aussi bien l’homme, que la femme, et [esprit pour l'enchanter. Des portraits 
les filles? Il n’en est pas ainsi. L'hom- !S0nt autour de toi, comme des âmes. 
me s’achète les instruments aratoires | Tu pleurerais, je le sais bien, si tu 
nécessaires à la culture, et son tra- iétais seul. Ne pleure pas. Tu n'as 
vail se fait assez facilement. En plus, | Pas seule. 

il faut que la femme et les grandes | Tu me’ dis que l'amour n'’entrera 
filles aillent aux champs le jour, quit- !plus chez toi. Regarde: voici l'amitié 
tes à veiller jusqu’à une heure avan- lqui a deviné ta peine. Elle vient, à 


beurre sur le dessus et faites rotir 
au four. 


PIGEONS A LA JARDINIERE 
Entourer les pigeons d'une barde 
de lard, les faire revenir au beurre 
dans. une cocotte. Aoputer quelques 
petits oignons, un bouquet garni, et 
laisser mijoter à feu foux dans la co- 
cotte couverte. Quand les pigeons sont 
cuits; on les dresse sur une garni- 


ÈS QT LT LT ture de légumes variés, taillés en pe- 
petite flamme qui sautillait au lampion, devarit l’image d’une |tits cubes et cuits à l’eau salée, puis 
sainte; nos premiers mots balbutiés furent maman; ne dédai- te <e le jus du 
gnons pas aujourd’hui d'ajouter: “ma bonne mère, secourez-moi, : 


vous êtes ma protectrice.” 


Donnons-lui la place qu’elle mérite, soit-elle d’or, d'argent, 
ou de plâtre, pourvu que parmi les bibelots d'art, Elle n'ait la 
promescuité d’une indécente fantaisie. Comme la Mère qui con- 
duisit son Fils au temple, qu’Elle guide nos pas. 


Pas de prêtre 


entre 


toi et moi ! 


Feuilleton de la ñ 
“Survivance” 


PAL LEE CH TEE DE DEEE DLE CEE TT 


BUREAU PIERRE L'ERMITE. 


—De la littérature ancienne! 
—Pauvre enfant! Vous en êtes Iàl 
—Qui, j'en suis là. 


CHAPITRE XXXII 
suite) 


L'abbé Paulet s'assied, écrasé par 
cette révélation, et il murmure, se 


—Pas lue? 
—Non, pas lue... Pourquoi le lire.…..? 
C'est mon mari qui vous l'a dictée... 


parlant à lui-même: 


—Je ne viens pas défendre votre 
mari. Je viens vous sauver. Je suis 


confiée... 


-bercail. Je viens voir ce qu'elle est de-|res, on ne les voit plus... 


ELITE CE LLETEELE CEE CUTÉCETEE EU LETEE LELETEEEEE 0] 


TILL ELULELILLEILELE TELLE LE 


—Voilà ce qu'il à fait de la mar- 
cheuse à l'étoile que nous lui avions 


Lucienne rit, de son rire sarcasti- 


toujours. Seulement, à certèines heu- 


vient vers la jeune femme: 

—Je ne veux pas vous fatiguer, et 
je m'en vais. Souvenez-vous seule- 
ment de ceci: Vous êtes, et vous res- 
terez toujours ma petite enfant de 
jadis. celle qui à fait tant de bien 
chez nous hier, et qui en fera peut- 
être encore demain. Vous ne voulez 
pas de moi. aujourd’hui? C'est enten- 
du. je pars. Mais si, un jour, vous 
désirez me recevoir, je reste votre 
vieux curé, et vous trouverez tou- 
jours auprès de moi l’accueil le plus 
paternel, Ah! béni sera le jour où 
de nouveau, la paroisse vous reverra! 

Les deux bras pendants et lassés, 
Lucienne a regardé parler l'abbé 
Paulet. | A2 

—M'autorisez-vous à revenir vous 
voir d'ici quelque temps? 

—À quoi bon!: soupire Lucienne. 
Vous me fatiguez, et c'est tout. 

Sur cette parole de désespérance 
l'abbé Paulet s'en va lentement. 

Jamais, dans sa longue carrière sa- 
cerdotale, il ne s’est senti aussi im- 
puissant, et dans une circonstance où 
il aurait tant voulu ne pas l'être, 

N'en prenant pas son parti, une 


slencieusement la main... 
. Lucienne hésite... 


dernière fois il se retourne, et tend 


MADRINA. 


Mais je ne peux pas me résoudre à 
vous laisser ainsi vous enfoncer dans 
un abîme äe désespoir. Tant que vous 
respirerez, j'espérerai, et je tâcherai 
de vous réconcilier avec la vie. 

Que voulez-vous! 

Un mari, même le meilleur, ne sera 
jamais qu'un mari. 

Que ces messieurs l'acceptent ou 
non, Dieu est au-dessus d’eux, autant, 
et bien plus encore, que le soleil au- 
dessus de nous. 

Voïlà ce que vous n’auriez jamais dû 
oublier. ce que, toujours, vous au- 
riez dû défendre. 

La, fut votre erreur. Peut-être 
aussi votre faute. Que Dieu vous la 
pardonne! 

La conscience est le plus sacré des 
sanctuaires. 

. Personne au monde n'a le droit de 
le violer. 

“Rendez à César. ce qui appartient 
à César. À Dieu, ce qui appartient 
à Dieu.” 

Vous avez tout mis sur un homiñe. 
| Cet homme s'est écroulé. 

Vous, avec lui. 

C’est logique, et c'était fatal 


Tôt ou tard, par la mort, ou par 
Jinfériorité, ou par linfidfité,. un 


homme s'écroule... 


CREME ESPAGNOL 
14 ©. à table de gélatine 
14 tasse de lait 
2 blancs d'oeufs 
2jaunes d'oeufs 
34 tasse de sucre 
; 1 pincée de sel 
Î 1c.à thé de vanille 


Que Dieu vous rende à vous-même! 

Et que vous sortiez de cette épreuve 
comme on sort d’un épouvantable 
cauchemar... 

Mon Dieu, ayez pitié de celle qui 
fut, qui doit redevenir. votre petite 
Lucienne. | 

Abbé Peulet. 


CHAPITRE XXXIV 


Le surlendemain, vers la fin de la 
journée. 1 

Une femme de chambre vient au 
presbytère... une jeune femme qui, é- 
videmment, n'en sait ni le chemin ni 
la disposition, et qui s’y perd. 

Elle apporte une enveloppe lon- 
gue, sur laquelle l'abbé Paulet recon- 
naît l'écriture de Lucienne. 
| —Y a-t-il une réponse.? demande- 
t-il à la femme de chambre. 

Celle-ci fait le geste évasif d’une 
domestique qui ne sait pas et que la 
chose n'intéresse pas: bee 

-—Mademe ne m'a rien dit. 

Avec une émotion qu'il contient à 
grand’peine, l'abbé Paulet ouvre aus- 
sitôt l'enveloppe, | 

T1 n'y & qu'une carte de visite: 


- {où Lucienne pourrait peu 


4&—Terrain. — La plus vieille ville du Canada. — Trois lettres de pont. 
5—Deux lettres de PAS. — Forme du verbe suer. — Symbole chimique 


de calcium. 
6—Bordure qui entoure un tableau. — Qui a le sens de “dedans”. — Ville 
de France. : 
1—Carte à jouer. — Excité. — Ecorce du chêne réduite en poudre pour pré- 
parer les cuirs. — Deux voyelles. : - 
8—Préposition marquant origine. — Forme du verbe savoir. — Gros 


perroquet. — Sans habits. 

$—Qui présente les nuances de l'arc-en-ciel. — Pronom personnel. — Per- 
fection suprême, qui n'existe qu’en pensée. 

10-—Symbole chimique du cérium. — Cochon. — Deux lettres de PAR. 

11—Trois lettres de PEINT. — Idiome d'une nation. — Septième lettre de 
Valphabet grec. 

12-—-Langue qui se parlait autrefois au midi de la Loire. — Sot. — Forme 
du verbe lire, — Mesure d’imprimeur. ; 

18—Raboteux. — Mot latin signifiant donc. — Crochet de fer en forme de S. 

14&—Empereur de Russie, — Destinée. — Genre de mamifères rongeurs. 


La solution de ce problème paraîtra le 26 DÉCEMBRE. 
, 

GARNITURE DE CREME. TOMATES A L'ARLESIENNE 

Chauffez 3-4 de tasse de vinaigre Partager en deux les tomates, en- 
dans une bouilloire double. Mélangez | lever les graines et les remplir d’une 
ensemble, 3 cuillèrées à thé de farine, | farce ainsi Composée: Faire revenir 
3 cuillèrée à thé de sel, 1 cuillèrée à lun peu de chair de tomate et. quel- 
thé de moutarde, une pincée de cayen- | ques Champignons hachés; ajouter du 
ne, des jaunes d'oeufs ou 2 oeufs en- persil et des anchois, hachés égale- 
tiers, 3-4 de tasse de lait.’ Brassez | ment, de la banure blanche, une poin- 
dans du vinaigre chaud et ral d'ail et deux ou trois oeufs pour 
jusqu'à ce que le tout soit épais, agi- | lier le tout. Une fois les tomates gar- 
tant constamment. Enlevez de sur le |nies, les ranger dans un plat, saupou- 
feu et mélangez avec une cuillèrée |drer de panure, arroser légèrement 
d'huile d'olive. d'huile et envoyer à four doux. 


moins physiquement. 

La douleur a retenti dans une na- 
iture saine, dans un corps qui se dé- 
fendra contre toute la désespérance 
ide l'âme. 

C’est même en cet espoir que les 
médecins reviennent de nouveau. a une situation 

D'abord, le médecin de médecine pe 


Qu'est-ce cela quand 
générale, le vieil ami de la famille on | , par sa faute, 
Bertram. & perdu l'amour? 


Et pourtant, il l'a aimée, cette fem- 
Puis ceux, au nom étrange et bar-|me. be 


bare de “psychiâtres”, qui prétendent| Et il l'aime encore. | 
soigner et guérir les âmes. Mais, élevé sans forte doctrine 
Jis guérirent d'autant moins celle} ayant grandi sans idéal reli leux, 
de Lucienne qu'ils ne connaissaient [sans la barrière intransigeante des 
pas les deux termes entre lesquels os- | dix commandements il a préte . 
cillait son mal: la perte de l’amour| faire sa vie à sa nianière ee ns | 
divin et celle de l'amour humain. droit de boire à toutes les ne | 
. TS n'arrivèrent qu'à exaspérer la| Il a décidé qu'il y avait de es 
jeune femme, qui, absolument, ne vou- | les: | en 
lut plus les recevoir. ù L'une pour lui, l'homm | 
Gilbert reste donc seul devant une] L'autre, pour la fonte. 
malade, qui n'a de réaction que pour| Lui, il avait tous les droit 
Le re contre toute tentative! Elle, tous les devoirs a 
e no oe . Alors, au lieu de tenir, en laisse 
nn jus a pouvant s'éterniser Setrée, les Passions, Qui dévorent si 
Eux familles se mirent d’ac- | On ne les maîtrise pas, il s'était a 
rons de p chercher, dans les envi |bandonné à leur vertige. _ 
pi aris, une de ces maisons Les. domestiques avaient battu 1 
: *olsement appeldes “de repos”, | Maître; et l'épouse s'en était allée à 
t-être, dans| Elle s'en était ant = | 


de ta vie?” 
Où'elle est.9 Aht. si vous saviez! 
Que lui reste-t-il, à Gülbert, entre 
les- mains? : 
Rien... 


Oh! sans doute, il a de l'argent. 


‘venue....? . ; —Et puis, après tout, que voulez- | Les yeux du prêtre insistent. | Et:si Dieu n'est pas là pour sup- Madame Gilbert Darcellain. ar cure de’ solitude, retrouver le|tous les Faune hs que, ayant 

. Vous le savez aussi bien que moi! |vous que cela me fasse?. * Alors, tout de même, la pauvre en-|pléer à son effondrement, tout | Æt au-dessous, écrit au crayon, goût de la vie et l'équilibre de sa |supprimé la source où alé ee _. 

... —Je sais qu'elle passe par une gran-| L'abbé Paulet considère Lucienne... |fant donne la sienne. Mais ses lèvres qu'on à uniquement appuyé sur de; d'une main tremblante: te Site, PO ver ni |. [vé là force de les re a . 

.. de épreuve. C'est pourquoi j'ai pensé |I1 la cherche sans la retrouver. Ses | implorent: | Fa l'humain est voué à le ruine. Pain Mereit | ff fut fâit ainsi Non seulement ie Vs 
que Sn mon eus ni [yeux ont des reflets d'acier, le nez| —Aïlez-vous-en.… Vous me faites] -Alors, je vous en supplie, au nom| l'8bbé Paulet regarde longuement en d'une courte prome. | Mé là paroisse, mais à sat Muse 
; mc, VOUS &VEZ VU re ie est pincé, la bouche est devenue dure. | malt. . . [de tout le passé, revenez à Lui." ::|l'élégant et mince carton. qui porte au Ve eo emmena sa fille | Vi et éteint en.elle la. FR onre 


‘-s'écrie Lucienne. Et il répète: | Au revoir, Lucienne. l'expression d'un | 


Fe . _ ‘Je vous demande une: prière. un ession d’un tel désespoir. Et, dé- EE -. "2. Meure.. la petite fl 
ou : Fi Rs —Voilà ce qu'il a fait de ma chère : . Adieu... geste. vers Celui qui reste Y'unique semparé, a murmure :" ss Le DE . elle ‘ne Je. rameng pas. h foyer de. ses te flamme ardente du 
‘—G'est lui qui vous envole? . |Luciennel. . . ME espérance. Spes unical.…. . | On diräit l'adièu de quelqu'un quil © infihlment triste journées | certain ternps, 


Comme il sens qu'aucune explica- | … 


..—Je désirais tant vous parler! S qu 
: tion. n’est actuellement possible, .et 


| CHAPITRE XXXIT 


# 


ouf.vous rappeler. Celui qui a|que se présence pèse à cette pauvre]. afin de hâier l'heure de votre résur. | :. .:CHAPITRE XXXV. . 
“Venez. donc à ‘moi, yous tous|créature, dont les nerfs sont à bout, |. Ma chère enfant, . .... ..lrection. . |. . 
ia f;se lève pour se retirer... . Peut-être. ne. lirez-vous. pas. plus | —Je ne puis plus-faire que cela. |. L'abbé Paulet ss trompe. . 


"| Mais, arrivé près de la porte cette seconde lettre que Ja première. | Mais. je le fais intensément. --Lucienne ‘ne: va: pas : mourir 


.”. guette -n0s enfants à. l'école; : 
les journanx jaunes: anglais, neutres protestants 


ne amortissent la foi. De 


Vol. VII 


L’honnêéteté 
commerciale 


: L’enquête des onze qui se tient à Ottawa à dé- 
pre que l'honnêteté dans le commerce a subi 
de sérieux accrocs. Plusieurs magasins en série, 
a révélé Penquête, ont abusé de la bonne foi ou 
de. la confiance du public acheteur. Un inspec- 
teur fédéral des poids et mesures à fait des ré- 
vélations qui ne sont pas flatteuses à l'endroit 
des magasins en série. Il à lui-même fait des 
achats d’épiceries de tout genre, à. maints.comp- 
toirs appartenant à différentes séries, de Calgary 
à Ottawa. La plupart des paquets d’épiceries poi- 
taient une fausse indication de pesée. “Il va de. 
soi, "écrit le Devoir, € que le truc de:la fausse pesée: 
ne. peut manquer d’avoir. eu des ‘répercussiots |: 
dans tout le monde de l’épicerie. Les épiciers hou: 
nêtes et qui donnent juste pesée ont. perdu dés 
milliers de leurs clients, attirés dans les. épi- 
ceries qui pratiquent la tricherie..: : Les-épiciers 
honnêtes qui ont voulu tenir le coup, coûte que 
coûte, ont fait de sérieuses pertes d'argent, quand 
ils n’ont pas été ruinés….. Les épiceries indépen- 
dantes ont droit de même que les gens pillés par 
des marchands, sans scrupule, d’insister pour que 
le gouvernement sévisse le plus durement possible 
contre les fraudeurs.:: Rien de moïns que la con- 
fiscation immédiate de la patente de commerce 
n’aura raison des menées frauduleuses commises 
de propos délibéré.” Nous ajouterons que le pu- 
blice, mis en présence d'aussi fragrants délits de- 
vrait s’obstenir d’acheter de ces maisons où l’hon- 
pete est si peu en honneur. —Jf. L. 


Une Armée ! 
Une Arme l 


:.Däns l’article précédent rs avons vu la dé- 
finition du mot “Armée” tel qu’appliqué en Al- 
bérta. as nes hui nous parlerons de “l’Arme”. 


‘ Quelle est -cette arme? C'est la bonne presse. 


Dans notre Cas, C’est Le Survivance. ! 
"Est-il opportun, est-il nécessaire de soutenir des 
journaux catholiques ? 
“Les loges franc-maçonniques et oraugistes ont 
leurs revues. “ À 

Les politiciens, de toute”couleur, comprennent 
qu’il est impossible de prendre le pouvoir, ou de 
le. garder, “sans une ‘multitude de journaux. dé- 
voués à leur cause. : 

- Les grands financiers, les monopoleurs, les trus- 
turds savent y mettre le prix, pour avoir des jour- 
naux capables de défendre leurs intérêts. | 

Bref, la presse est une puissance telle, qu’ au- 
jourd’hui, aucune grande entréprise ne peut: s’en 
passer. 

Voilà pourquoi les Souverains Pontifes saisis- 
sent toutes les occasions de rècommander aux 
catholiques de créer et de soutenir des journaux, 
entièrement dévoués aux intérêts de Eglise. 

Les quatre derniers papes, Léon XIII, Pie X, 
Benoît XV et Pie XT, glorieusement régnant, 
ont donné sur ce point des directions pressantes, 
aux catholiques des différents pays. À un prêtre 
qui lui signalait lPurgence de bâtir de nouvelles, 
églises, le Pape Benoït XV disait: 

“Non, ne bâtissez pas; auparavant, il faut as- 
surer, développer le journal. C’est l’oeuvre la plus 
importante.” 

Le Pape Pie XI disait à Mgr Cassulo en lui con- 
fiant la charge de délégüé apostolique au Canada: 
“Ayez surtout à coeur la presse catholique.” | 

. Ces directives pontificales se comprennent bien, 
quand on sait la lutte ardente que subit l'Eglise, 
dans presque tous les pays du monde. Chez nous, 
comme ailleurs, de graves dangers nous me- 
nacent : 

Nous sommes entourés de protestants dont la 
langue, la mentalité et les tendances peuvent s’in- 
filtrer chez nous. 

Les communistes et les bolchévistes prêchent 
leur doctrine pour arriver à une révolution uni- 
verselle; nous en avons des exemples tous les 
jours: processions, grèves, ete... On ne peut être à 
la fois catholique et communiste. | 

Les incroyants emploient leurs énergies à se- 


mer le doute et l’incrédulité autour d’eux. 


Le fléchissement de la moralité. La justice est 
bien souvent foulée aux pieds. On trouve de Vo- 
leuïs un peu partout, aujourd’hui. 

Les mauvais théâtres, le cinéma corrupteur, les 


modes’ indécentes : autant de causes qui agissent 
-d'une manière funeste sur les bonnes mocurs. 


J’anglicisation qui nous guette. partout. Elle 
au. foyer,, ce Sont 


qui font leur travail de destrüction ; les revues 
malsaines qui, non senlenicut, anglicisent, mais 


RER RE EN D mt q 


EDMONTON, ALBERTA, LE 5 DÉCEMBRE 19:34 


Voilà brièvement FAURE les dangers qui 


{nous menacent. 

Corment réagir et combattre ces dangers ? 

Qui éclairera nos compatriotes sur ces points? 
Qui prendra la défense de la morale et de la lan- 
gue? Les journaux jaunes? demandez-leur de le 
faire! Ls n’ont pas trop de colonnes pour racon- 
ter les faits scandaleux en arrachant Pargent d’un 
public avide de ces poisons! 

Les journaux politiques ? Ils soñt payés pour 
chanter, tout le long de l'année, les louanges du 
parti et des hommes de-leur parti” 

Les journaux d’affaires? Ils sont aux mains des 
grands financiers et la morale leur importe peu, 
puisque F argent Da .pas d’odeur! 

. Pour. renseigner. Je. public. sul CGS £rAves ques- 
tions, il ne. mous reste que. NOTRE ARME: le 
journal: indépendant, le journal catholique, le 
jouinal' français. C'est la raison de la fondation 
dé. La Sur vivance. 

Quels sont les devoirs 

-La.Survivance? 
> S'abonner à La Sur vivance, pour Ami donner 


‘de nos compatriotes en- 
xers 


Frs D'aber di prier. pour qu ‘elle joue son rôle 
MGGrMEMENt | 


plus de force: Si les Canadiens français ne s’a- 
bonnent pas à NOTRE journal, pouvons-nous 
compter sur les abonnements des Allemands, des 
Russes, des Ukrainiens ou des autres nationali- 
tés? Non. Ils ont. ‘leurs journaux respectifs et 
d'ailleurs Notre journal n’est pas le leur. 


3— La lire, afin de se pénétrer de son esprit 
catholique et national. 
4— La soutenir. Pourquoi? 


(a) Parce que les dépenses de fondation et 
d'entretien sont considérables : 


(b) Parte que le journal catholique ne reçoit 
pas, comme les jounaux politiques, des gros con- 
trats des gouvernements. 


{c) Parce. qu'il ne publie pas d’annonce de 


théâtres et de cinémas 
Comment le soutenir”? 


(a) En payant régulièrement votre abonne- 
ment. 


(b) En-lui procurant des annonces payantes 
et des travaux d’impressions. Dans chaque pa- 
roisse il y a des gens d’affaires qui ont besoin 
de papeterie; il y a des commissions scolaires 
qui ont besoin de formules; .il y a des gens.qui 
ont des volumes à faire relier; dans chaque pa- 
roisse on a besoin de -papeterie, enveloppes, re- 
gistres pour baptêmes, mariages, sépultur es, bil- 
lets de tombola ou bazars. etc. 


5— La défendre contre les attaques injustifiées 
dont elle est l'objet, quand elle a le maïheur de 
déplaire à Pun ou à l’autre de ses lecteurs .ou 
détracteurs. 


G— [La propager: 


(a) En disant un bon mot en sa faveur: 


(b} En la faisant lire à ses voisins : 


(c) En faisant partie d'une équipe de YA.C. 
FA. pour lui recruter de nouveaux abonnés par- 
mi ses connaissances et amis. 


Méditons ces quelques idées sans parti pris. 
Demandons-nous si nous avons toujours, par le 
passé, fait tout notre possible pour aider NOTRE 
journal autant qu’il nous aide? Demandons-nous 
s’il n'aurait pas pu faire mieux; s’il avait reçu 
notre support loyal depuis sa fondation? 


Donnons-lui. ce support franc et faisons en sor- 
te que notre journal reçoive, avant longtemps, 
l'appui de chacun de nos compatriotes et qu’il 
progresse à tel point que nous puissions voir, 
dans un avenir assez rapproché, une améliora- 


tion réelle dans notre journal. 
# 
Si nous pouvions fournir un service de rensei- 


gnements qui pourrait rivaliser avec tous les 
autres journaux ; si nous pouvions donner de meil- 
leures directives religieuses et nationales: quelle 
arme ‘nous aurions alors! Pensons un peu au tra- 
rail qui pourrait se faire dans notre groupe! 
C'est peut-être un rêve un peu prématuré, mais 
nous pouvons l'obtenir, si chaque Canadien fran- 
cais veut compter pour uu et faire sa part! 
L. B. 


quand le missionnaire y serait”. 


. Seules les forces intellectueles et 1Hovalee d’une 
nation fécondent sa prospérité. 
ALBERT Ier . 


# 


Ce qui.importe par excellence; ce n’est pas-ce 
que le mende voit; C’est l'intérieur ‘du coeur, le 
coin invisible où lit le. regard de la divine cintre 
et du divin amour. is 


… Cardinal MERCDER: vs JE 


%. æ- Le De 


orces s spirituelles. Sont senles. éäpables de 
donner aux hommes.comme -aux nations. Je. pou: 
voir. de remplir oblement leur tâche. ‘". si . 

… Gérard WEYGAND:- 


PAGE 3 


s 


— 


Bribes d'histoire locale 


Par 
Philippe d'Armor 


. 


LA MISSION DE ST-PAUL DES CRIS. 


- (Première Mission Indienne de l'Alberta.) 


ment 363) qui presque tous mouru- 
|] rent de suite”. 

Il .est bien regrettable que nous 

n'ayons pas un compte-rendu exact 

- let sûrement authentique de cette mis- 

sion..Le-P.: Lacombe pourtant l'avait 

|fait, -au mois d'avril, dans une lettre 


Chapitre Premier 
LA FONDATION 
1865 -.1866 5 


(Suite) 


ne. méfhent. Soras tu. es.pire au Rme Supérieur Général, que Mgr tablir des règlements pour quelques 


qu'un vil animal: les animaux ont |Taché eut entre les mains; mais les 
plus de pitié pour leurs semblables | “souvenirs” du P..Lacombe devenu 


que tu n'en as. pour ta femme et ton | vieux, recueillis par-la Rre Soeur Ma- 
propre enfant! Va-t-en, malheureux, 


éloigne-toi de ce.camp, tu es indigne 
de rester avec tes frères; va-t-en bien 
loin. cacher. ton inhumanité et ton 
déshonneur. Je.trouverai parmi les 
tiens une âme charitable qui aura 
plus de coeur que toi et qui prendra 
soin de ceux que tu as rejetés! Tous, 
nous sommes témoins que tu vas vers 
l'Esprit. mauvais en te faisant son 
esclave... Prends garde, malheureux, 
de devenir aussi sa victime! Quand |qu'Alexis Cardinal n'est parrain d’au- 
tu seras revenu à de meilleurs senti-i cun des baptisés. Nous devons donc 
ments, tu me trouveras disposé à t’ob- | supposer le prêtre seul parmi les sau- 
tenir ton pardon du Grand Maitre de |vages qui sont venus le chercher. Aus- 
la vie: mais si tu demeures dans ton | sitôt après avoir traversé la Saskat- 
entêtement, ne me montre jamais {a}! chewan, sur la glace, au lieu où s’élève 
face, et ne viens plus te mêler à tes | aujourd’ hui Strathcona ou Edmonton- 
compatriotes: ils ont honte de toil”!sud, les voyageurs firent “une lugu- 
Le. mari coupable revint-il à delbre trouvaille: trois cadavres muti- 
meilleurs sentiments, l’histoire ne le|jés gisaient dans la neige: non seu- 
dit pas. Quant à la malheureuse fem- lement les chevelures, mais les mains 
me, le Père Lacombe l'amena à St- et les pieds avaient été coupés et sus- 
Albert, où elle subit l'amputation des | pendus.aux branches d'un arbre (1). 
deux pieds et endura d'affreuses tor-;]i fallut recueillir les débris et re- 
tures sans se plaindre. Après sa gué-|tourner à Edmonton pour leur faire 
rison, elle fut instruite et baptisée. | Gonner un sépulture décente. Ce de- 
Elle vécut longtemps en ‘fervente | voir accompli. ils reprirent leur cour- 
chrétienne et rendit beaucoup de ser- |se”, et,.après plusieurs jours de mar- 
vices aux dévouéewrreligieuses de St-|che, arrivèrent en vue du camp des 
Albert. Sa petite fille mourut à là àge. Pieds-Noirs..,Le Père alors déploya 
de quinze ans, emportant avec elle son pavillon blanc à croix rouge. “En 
les regrets de.sa mère et ceux de |quelques instants il.fut entouré d'une 


au bon coeur” (p. 100-105). . k 

D'après ces “souvenirs”, c’est au 
Lac du Boeuf (Buffalo Lake), à: 80 
milles (130 kilomètres) environ sud 
d'Edmonton, qu’eut lieu la rencontre 
du missionnaire avec les Pieds-Noirs. 
Le P. Lacombe aurait eu pour compa- 
gnon son fidèle Alexis, comme il est 
dit à la page ‘101, ce qui est contredit 
à la page 104, et surtout par le fait 


rie Olive dans sa Vie de “L'Homme | 


18. Lacombe revint à St-Albert. 


‘| pêut: attendre d'un bon prêtre. IL'en 
-Haptisn près, de quatre’ cents Céxécte- Û 


RSR CEE 


toutes les religieuses, qui en avaient 
fait un.modèle de piété. 


Cette première mission parmi jes 
Cris eut un retentissement. considé- 
rable, comme en témoignent les let- 
tres des. autres missionnaires. Pour 
n'en citer qu’une, le P. Maisonneuve 
écrivait, Œu Lac-la-Biche, 
Taché, le 15 avril 1865: “La mission 
du P. Lacombe fait grand bruit. 
pense qu'elle n'a pas fait moins de 
bien”. 


Ce fut vers la fin de février que le 


peine y était-il arrivé, dit Mgr Taché 
dans ses Vingt Années de Missions, 
qu'une députation des Pieds-Noirs 
vint réclamer le bonheur de sa visite. 
Ces féroces enfants de la prairie é- 
taient attaqués de l'épidémie qui se 
répandit par tout le pays. Infidèles 
encore, ils avaient quelquefois un peu 
entendu parler de religion. Sous la 
pression du malheur, ils tournèrent 
leurs regards vers celui qui a toujours 
quelques paroles d'encouragement et 
de consolation, vers le Prêtre, qu'il 
fait bon d’avoir près de son chevet, 
tenant la Croix d'une main, et de 
l’autre montrant le ciel dont le Dieu: 
crucifié lui a remis les clefs” 


Cet appel des Pieds-Noirs au pré- 
tre ne doit pas nous étonner. En 
deux circonstances déjà, ils l'avaient 
vu parmi eux, au moins pour quel- 
ques heures, et, par- son influence, 
ils avaient consenti à faire la paix 
avec les sauvages Cris ou Assiniboi- 
nes et les métis, en 1858 et en 1860. 
Rappelons aussi qu'aux derniers jours 
de décembre 1860 ou aux tout pre- 
miers jours de janvier 1861, un chef 
Pied-Noir, qui aurait été le fameux 
chef Pied de Corbeau, d’après la Vie 
du P. Lacombe, s'était rendu jusqu’au 
Lac Ste-Anne, pour y voir Mgr Ta- 
ché, alors en tournée pastorale, et 
lui demander un prêtre pour sa na- 
tion, “promettant que non seulement 
il ne serait pas molesté, mais qu’au 


‘contraire, par considération pour lui, 


les Pieds-Noirs éviteraient de porter 
la guerre dans les camps ennemis 
Et 
c'était au cours de cette. entrevue 
qu'avait -été fixé le signe facile à 
reconnaître et qui serait respecté de 
tous:..un drapeau blanc portant une 
croix rouge. En 1863, le P. Rémas, ac- 
compagnant ses métis à la prairie, 
avait encore rencontré-une bande de 
Pieds-Noirs, appartenant à ‘la tribu 
des Piéganes, et avait baptisé douze: 
enfants de ‘cette tribu."Rien donc de 


| surprenant dans l'appel des -Pieds- 


Noirs au prêtre FARRE à Theure de 


‘| l'épreuve. : 


Aussi, continue Mer Taché; “le BP. 


Lacombe n'hésita point, il partit mal- i 


gré les “difficultés et’ les dangers. H 
fit pour ‘ses SAuVAGES “tout: ce que l'on 


à Mgr. 


Je 


“A 


foule d'Indiens gesticulant, criant, se 


4lamentant, qui le pressaient de le:sui- 


vre. C'était à qui aurait sa première 
visite. Les .uns le tenaïent par les 
mains, les autres par les plis de sa 
soutane, d’autres s’accrochaient -à sa 
ceinture. ‘On le soulevait de terre en 
criant: ‘Grand Maître de la vie 
prends pitié de nous à cause de cet 
homme que tu aimes! Et toi, hom- 


Une lettre de S. E. Mar 
Joseph Guy. OM. 


L'ÉDUCATION CATHOLIQUE DE La 


J EUNESSE DU 


VICARIAT DE 


: GROUARD 


a 


| Evéêché de Grouard, le 4 sept.….1934. 
Ma Bonne Soeur Supérieure, 

Au cours de la retraite récente j'ai! 
cru, pour le bien général, faire aux: 
Religieuses certaines remarques et é- 


maisons. Les Supérieures étant alors 
absentes, j'ai promis de faire parve-. 
nir à.leur connaissance tous.ces dé- 
tails. Les voici. Vous aurez l’obligean- 
ce de. lire la présente en communauté, 
toutes vos Soeurs étant. présentes. 

Dès l’abord je tiens à féliciter et 
remercier toutes.et chacune de la col- 
laboration précieuse apportée, depuis 
tant d'années et avec tant de -dé- 
vouement, au Vicaire Apostolique et 
aux missionnaires. Je souhaite que ces 
traditions des Filles de la Charité, 
vraies servantes des pauvres, se main- 
tiennent dans leur intégrité. 

Nos écoles ayant pour but l'éduca- 
tion de nos enfants, c’est-à-dire: leur 
développement intellectuel et leur for- 
mation morale, l'une et l’autre en vue 
des devoirs et obligations de l'avenir, 
votre enseignement doit donc porter 
sur deux points: religion et sciences 
profanes. 

La RELIGION prend le premier 
rang. Aussi est-ce avec des instances 
réitérées, mes Chères Soeurs, que je 
vous ai engagées à enseigner d’abord 
le catéchisme. Pour donner plus de 
précision à ce devoir primordial, je 
désire que dans chaque paroisse, mis- 
sion et école les cours de catéchisme 
soient. organisés, et qu'avant le ler 
novembre de chaque année les noms 
des catéchistes, : (Pères, Soeurs, laï- 
ques), me soient communiqués, avec 
indication: a) du nombre d'heures ré- 
servées chaque semaine à l'enseigne- 
ment du catéchisme et b) du nom- 


bre d'enfants suivant ces cours. A-. 


fin de stimuler l’émulstion- chez les 
élèves, je m'engage. à donner chaque 
année un prix de catéchisme au plus 
méritant de chaque classe. A: la fin 
de l'année,.et même de temps à autre 


‘lau cours de l’année-si vous le jugez 


à propos, vous ferez subir un examen 


pres aux yeux des Inspecteurs d'E 
coles de la Province. 

{ Cette remar que n’est pas faite san: 
raison. J'äi coristaté une lacune: le: 
enfants ne semblent guère préparé 


quand’ ils quittent rios écoles indién- 
nes.’ Ils devraient recevoir quélque: 


COLE LA] 


: 


ww 


‘pour le genre de vie qui les attend ” 


nôtions pratiques élémentaires d'a- 


les préparer à cette tâche. Je mé de- 
trop souvent travailler nos fillés pôur 


re l'aise — qu'elles en retirent elles- 
mêmes plutôt que pour leur donner 


d'intérieur. 
que l’on donnât aux filles des cours 
d'enseignement ménager: “cuisine, 
couture, tricotage, tenue de maison en 
général, menus travaux de ferme et 


temps que l'on donne trop souvent 
aux travaux de broderie. 
sur une large échelle. 


Dans vos rapports avec les enfants, 
rappelez-vous, 
que vous êtes consacrées à leur ser- 
vice — “Servantes des pauvres” — et 
qu'en conséquence vous êtes ici pour 
eux et non eux pour vous: Vous de- 
vez être des mères et non des marâ- 
tres. Donc, pas de noms de’ mépris, 
pas d’épithètes blessantes, pas d'in- 
sultes. 


Le s 


des leçons pratiques sur les” travaux i 
Il serait fort à souhaiter : 


qui se font : 


mes Chères ‘Soeurs,: 


Que votre surveillance. soit : 
toujours maternelle, jamais tyranni- 


que. Les punitions corporelles, par-" 


fois. nécessaires doivent toujours être 


réservées, sans exception, au -juge- 


ment du Principal. Pour ce qui est 
des autres punitions, qu'elles sôient 
données avec discernement: le bon 
sens vous fait un devoir de né-jamais 


griculture pour être mis en-mesure : 
de gagner Jeur vie par le travail de : 
la terre sur les réserves. Les filles sont ‘ 
appelées à tenir un foyer. Il faudrait : 


mande si les Religieuses ne font pas ie 


J'aide — ne pourrais-je pas Même'di- : 


de basse-cour. L'on pourrait utiliser : 
à cette fin la majeure partie du : 


PRE EEE 


imposer comme ‘chatiment 1à- récita--. 
tion de prières ou des obligations: ri 


dicules. 
Les surveillantés ont deux devoirs 


me de Ja prière, viens sauver nos écrit, tout comme pour les autres. ma- | bien marquéés: lo aimer les’ enfants 


enfants, car-ils vont mourir!” Le 


tières, et m'enverrez les copies des 


let. 


. Je leur laissèr voir par lèur fa-” 


Père Lacombe commence sa visite aux [élèves, avec indication des notes ac- con de les traitér; 2o'assurer efñtente’ 


malades. Le camp se composait de 
60 loges. La scène qui se présentait 
jaux yeux du missionnaire est indes- 
icriptible: il y avait là des femmes et 
l'âes enfants demi-nus, le corp tout 
couvert d’éruptions, torturés par la 
fièvre. Quelques-uns se tordaient de 
idouleur dans des convuisions horri- 
bles: d'autres, le visage tuméfié, la 
|langue pendante, demeuraient comme 
privés de sentiment; d’autres enfin, 
let ceux-là étaient peut-être les moins 
pitoyables, 
dans la mort. 

“Le prêtre se sentit pénétré d'hor- 
iTeur, mais il se ressaisit et continua 
sa visite. Il passa dans une tente voi- 
sine: c'était le même spectacle de dé- 
solation. Il vit un père au paroxysme 
du désespoir, tenant dans ses bras et 
serrant contre son coeur le cadavre 
de sa fille, morte depuis deux jours 
Le pauvre sauvage lui parlait, lui 
soulevait les paupières et lui ouvrait 
la bouche, comme s’il espérait encore 
surprendre quelque signe de vie. Ce 
fut avec peine que l’on parvint à lui 
arracher le cadavre pour l’ensevelir 
avec les autres. 

“L'ensevelir en cette saison d'hiver? 
Oh! c'était bien simple: ils les entas- 
saient par dix ou quinze sous une ten- 
te fermée qu'ils recouvraient de ro- 
ches et de neige, et ils allaient plus 
loin. Les loups et les corbeaux ve- 
naient par derrière et se repaissaient 
des cadavres abandonnés. 

“Partout où le missionnaire por- 
tait ses pas, ce n'étaient que plain- 
tes, gémissements, sanglots. Il aurait 
fallu des remèdes et il n’en avait pas. 
Comment donc faire? La charité 
est ingénieuse à trouver des ressour- 
ces imprévues: le Père Lacombe se 
sentit soudain inspiré... Il se fit ap- 
porter tous les vases et récipients 
qu'on put réunir, les fit remplir d’eau, 
bénit cette eau et la âistribua. entre 
chaque famille: puis il enseigna à 
ces malheureux à faire le signe de la 
croix avant d'en boire. Il prescrivit 
aux mères. d'en donner à tous leurs 
enfants, même à ceux qui n'étaient 
. pas atteints du fléau, ainsi . qu "AUX 
‘bébés les plus jeunes... 


ee Serait-ce. je. résuitat de. Yhis-! É 
toire. racontée. dans, Ja Vie; -du: P:.La-| 
combe--p. 167-168? 


avaient trouvé le repos |. 


cordées. 
La grande majorité de nos en- | 


religieuse, que les leçons de l’école, 


primaire. Et encore, combien d'entre 
eux, fréquentant des écoles non ca- 

tholiques, n’ont pas cet avantage. De 
grâce, rendez-vous donc compte de 
la grave obligation qui vous incombe 
de ce fait. Préparez soigneusement 
vos classes de catéchisme, laissez de 
côté les méthodes surannées ou non 
à la portée des élèves, efforcez-vous 
de rendre votre enseignement vivant, 
intéressant, attachant. L'Ecole Nor- 
male vous a fourni des méthodes pé- | 
dagogiques pour toutes les matières 
du programme scolaire sauf le caté- 
chisme. A vous de transporter dans le 
domaine religieux les leçons reçues et 
l'expérience acquise. Vous remplirez 


‘Jalors vraiment, et alors seulement, 


votre rôle de collaboratrices de notre 
apostolat. 

Pourquoi aussi ne pas tenter de 
cultiver des vocations non seulement 
chez nos enfants blancs mais encore 
chez nos enfants indiens et métis? 
Notre Très Saint Père le Pape, qui 
est appelé, et à bon droit, “le Pape 
des missions”, insiste fortement, de- 
puis le commencement de son Ponti- 
ficat, sur les vocations indigènes. Hi- 
er encore je recevais de Rome des 
recommandations à ce sujeb. Pour 
ma part, d'accord avec mes Vénérés 
Collègues dans lEpiscopat mission- 
naire et les Provinciaux des Oblats, 
je songe à placer nos jeunes gens in- 
diens et métis dans une institution 
spécialement destinée à leur orien- 
tation vers le sacerdoce ou la vie re- 
ligieuse. Cette année même, l'un de 
nos garçons de Grouard est. envoyé 
au Juniorat d'Edmonton. 

L'instruction profane doit être en 
conformité avec les ordonnances de la 
loi scolaire... autant. que possible, 
c'est-à-dire considération faite’ de 
l'intelligence de nos enfants indiens 
et-métis ainsi que des conditions de 
vie. dans lesquelles ils se trouveront 
à leur sortie denôs écoles. Rappelez- 
vous que les indiens et métis. possè- 
dent une'’intelligence-dés oho$es on: 
,rètes” surtout: “Tenez'combte dE” ce 
fait dahs votre: ériseignement. Tra* 
|vaïllez. ‘“avänt tout pour eux, en yue 


jectif apostolique, 


let -colläboration: entré “officière et 


i compäagnes. Jé' ‘Sais qu jl ya des : man F 
fants, blancs et indiens, ne recevront | cuements” sur ces : deux points dans 
de toute leur vie, comme instruction | CectAinEs maisons. : 


Comme Y'accusation d'anglicisèr nos 


enfants canadiens- -français est sou- 


vent portée, à tort ou à raison, contre | 


les Soeurs de l Providence, je. dé- 
sire que les institutrice. de l'Ecole 
Guy, de McLennan, .continuent leur 


bon travail de l'an dernier au point. 


de vue de l'enseignement du. fran- 
çais, que le Couvent de Saint Augus- 


tin conserve son entité strictement. 


bilingue, que considération soit don- 
née aux enfants canadiens-français 
de Joussard, que l’hôpital de McLen- 
nan ait un personnel de garde-ma- 
lades bilingues (et catholiques), et 
des feuilles d'état de compte dans 
l'une et l’autre langue... à 


Voilà, ma Chère oSeur Supérieure, 
les avis et règlements que j'ai cru de- 
voir donner et imposer. Que vos 
Soeurs les acceptent dans l'esprit de 
l'autorité paternelle qui les a dictés. 
Elles sortent d’une retraite où vos 
devoirs de charité mutuelle, de res- 
pect de l'autorité, vous ont été ran- 
pelés. Que toutes mettent en prati- 
que les conseils du Prédicateur, qu'au- 
cune ne se permettre de critiques ou 
remarques malveillantes, — Nous for- 
mons un groupement solide de mis- 
sionnaires. Pour atteindre notre ob- 
il faut d'abord 
sanctifier et perfectionner notre vie 
personnelle, puis travailler sous la 
direction de l'autorité établie par 
Dieu et coopérer avec elle d'esprit et 
de coeur. Ainsi s’obtiendra le. premier 
gage de succès dans notre apostolat: 
la bénédiction au Maitre. 

I vous suffira d’ailleurs, mes chè- 
res Soeurs, de vous inspirer de l’es- 


prit de vos Règles et Constitutions - 
‘dans votre conduite personnelle et 
dans vos rapports avec l'autorité. 
| Vous. y trouverez :le secret de votre 
Pefficatité de - 


sanctification et de 
votre. vie missionnaire. 
-Je voüs: bénis bien pâtefnellement, 
me’ recommande à vos piières, et as 
sure à chacune de vous..un' Souvenir 
düotidien au Saiñt” ‘Aute sn 4. 


‘Dans le Coeur Sacré de Jésus et le. 


| Coeur Immiaculé de “Marie 


Îde' leurs” besoins’ partiéuliérs:- et-nonl: 


Jpäs pour: faire valet. vos talènts pro |: 


METRE AC EIRR COREET RAUTE 


etre CeiT 


_ 

<a Surbivance 
} —Publiée par— 
: Survivance” Printing Limited 


‘à Edmonton, Alberta 
+ 
“ecteur: Gérard FORCADE, o.mii. 
| Rédacteur: Maurice Lavallée 


ministrateur: : . 
Le Commandeur J.-E. Morrier 


_… 
Re 


LA 


sane de l'Association Canadienne- 
.., Française de l'Alberta. 


TREAU: 10010-109e rue, Edmonton, 
| Alberta — Téléphone 24702 


“il, Dn ‘est prié d'envoyer toute cor: 
; pondance à l'adresse ci-dessus en 
mtionnant le service, (Administra- 
n ou Rédaction) auquel on veut 
ni dresser. 
ia: cé” 


Les 


_e 


ABONNEMENTS : 
nädo, | un an 


RE 


Âo . | . = 


È | x Chronique de J'AC. F 1] | 


le cPéédrdvié nous rèté péivéni ‘la set 

lelie’ derrière, les produits ‘de ‘s& ae 

‘e du 18 riôvembre. rs ; 
UE 


18, cénité" régional provisoire dù 
pa. 8 ‘Enoïsi dimanche prochain, le 
cémbre. -pour ir “Journée du Jour- 
EU ans les paroisses ‘de Falher, 
! Oonhelr. Girouxville, Tangent, “Bpl- 
r. À River, ‘McLennan, Guy et. Jous- 
xd, Ÿ y aura cinq équipes qui te- 
nt ‘là tournée de leurs” ‘paroisses res- 
actives. Chaque année, dans les pa- 
bisses de Falher et ‘Dohnelly, des é: 


ouiridl ‘el’ ‘chaque ‘année, elles ‘oñt |: 
tenu de beaux résultats. Nous sou- 
‘aitons que les autres paroises ré- 
 ississent aussi bien et nous ‘seront 
‘ssurés du succès de cette tournée. ': 
! Nôus demandons aux lecteurs de 
en acceuilir ces apôtres qui se don- 
ent’ ‘'gratuitérnent : pour le bien de 
‘otre’: cause. “Pourquoi même, ne pas 
r” ‘ommencer le travail immédiatement 
in disant un mot à un parent ou à un 
‘mi? Ceci faciliterait de beaucoup le 
ravail des visiteurs. 
Fu + *k % à 
;- À Le cercle de St-Paul fait actuelle- 
ment: ;sa campagne pour,La Survi-. 

'ance. D'ordinaire quand les. gens, de 

.. 5t-Paul idécident quelque. .-CROSe, ils 
M ‘’accomplissent ! Ils font yne battue 
‘:: ‘ans toute la paroisse et nous avons 
ien hâte de connaitre,.les. résultats. 
: + *% *# 
: Nous avons hâte aussi -de, Connai- 
:! creules résultats de st-Edouard, La 
"journée a probablement eu lieu main-. 
tenant. Avez-vous obtenu . du 100% 
dans les abonnements? 

CF ni A RM Re ie 
Lafond nous faisait parvenir un 
bon montant pour les abonneinénts, 
la semaine dernière et six nou- 
veaüxr ‘Magnifique, mais nous-en at- 
ue encore de. qotés et 

_Æ à 

On _nous faisait remarquer la se- 
‘maiñe ‘défnière; que dans un ‘centre 
‘dé la région “d'Édmonton, * ‘la “toùr- 
inée avait “été marquée parce’ que 


! 
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l | iplusiéüts personnes, qui. avaient ac“) * 
“ icepté de..faire la. ‘fournée, :ne.voulu- |. 


:; {rent pas sortir.: Ceci; de: la part d'of- 
Hi ificiers de cercles, n'est pas très lou- 
: ‘ jablé. “Les secrétaires et les présidents 
Î ‘sont ceux qui reçoivent la correspon- 
dance du secrétariat et nous comp- 
one sür eux pour organiser. les mou- 
‘ vements aui sont lancés. De leur cô- 
té, ils doivent nécessairement se fai- 
h re âider'ét il-est tout à fait natu- 
: ! rel qu'ils demandent aux autres .of- 
‘ i ficiers de faire leur part: Si-une per- 
“| sonne n'a pas l'intention d'aider, elle 
j ; ferait bien mieux de le dire dès le 
‘:{ commencement de l'année afin de ne 
_: pas surchaïger les autres. Pour faire 
‘ du bon travail, il nous faut coopé- 
: rer les uns. les autres et quand, dans 
;i un conseil de huit ou dix personnes, 
ji deux seulement’ font l'ouvrage, ce 
;! | n'est pas juste pour celles qui se dé- 
“ i vouent et ce n’est pas raisonable pour 
À l'Association, puisque nous n'avons 
3 : pas:le nombre de personnes que nous 
oil devrions avoir. Il nous semble d’a- 
bord que chaque officier ou conseiller 
de cercle devrait recevoir le jour- 
nal. Regardez vos listes d'abonnés! 
et Jusee: 


: KA 

| Dimanche dernier, le français était 
à lhonneur chez la jeunesse de St- 
: onbh C'était l'ouverture officielle 
se de B patinoire du club Dollard. Cette 
ii ouverture eut lieu à trois heures et 
“: le R. P. Boucher, O.MI. traça une 
i bonne: lignée ‘dé conduite aux jeunes, 
dans les quelques mots qu'il leur a 
dressa. Le but du club Dollard est 
i- de réunir nos pétits’ Canadiens-Fran- 
çais? aux: jeux afin qu'ils puissent s’a- 
muser en parlant français. Les :dé- 
vouës officiers ont certainement droit 


pour cette louable initiative. Ce sont. 
Jacques Vettorel, président, Mile 
‘Françolse Thibault; : vice-présidente, 
M.;:Michel Dubuc, secrétaire. Miles 
Madeleine Barry, Gabrielle Hervieux 
et M. Fernand Thibault. complètent 
le -bureau de. direction. L y a aussi 
à plusieurs personnes plus : âgées : qui 
‘ prètent’ volontiers leur cohcours aux 
_- Jeures, : MM. Gérard ‘Baril, Alphonse 
. Hervieüx,, “TJ. LW. Pigeon, J-H. “Trem- 
: bleë, et coté. et d'autres dont. les, 


e-idéshonneur uk eqiel serait ins- 


hipes ont "ait la tournée pobttle' 


a ————— A ——— a CE — 


Ë de: garder. cette liste ‘et d'y ajouter. 


à nos plus chaleüreuses félicitations 


se Courager : “cette “belle initiative. 


ciél ‘de l'Ouest Pour 1 maison. Albert 


feront prendre à parler anglais au 
jeu. Bravo! les jeunes et continuez! 

Nous faisions appel aux lecteurs la 
semaine dernière, en faveur de deux 
jeunes canadiens français dont les é- 
tablissements sont à Edmonton. 

Ces personnes peuvent donner un 
aussi bon service qu'aucun de leurs 
concurrents de langue anglaise et leur 
marchandise est de qualité supérieu- 
re. Il nous fait plaisir de constater 
que notre appel fut entendu par plu- 
sieurs, Félicitations! 

Cette’ semaine, nous citons à l'or- 
dre du jour, deux autres établisse- 
ments qui méritent aussi notre en- 
couragement: Les magasins Laflèche 
et Pigeon. ” 

Chez Lafièche, il y a là un Canadien 
français pour vous recevoir. C'est M. 
J.-T. Laflèche, le propriétaire. C'est 


‘flui qui ajuste personnellement cha- 


que habit qui est confectionné chez 
lui; c'est un bon catholique et un bon 
Cânadien français, Depuis qu'il a 


‘charge de cet établissement, la clien- 


tèle canadienne-française a augmenté 
= | CoSe biens et nous demandons 
à nos compatriotes d'aller le voir a- 
15 d'acheter un habit ou paletot.. 
Vous aurez d’ abord l'occasion de con- 
naître M. Laflèche et vous pourrez 
constater que la marchandise ven- 
due à ce magäsin est supérieure à ce 
qui est drdfñairement offert dans. les 
magasins. M. Laflèche sé fera un plai- 
sir de vous donner tous les reriseigne- 
ments que vous ‘désirez et il le fera 
consciencieusement. Rhcoumiseons les 0 
KA *X | 

Au mégesin ‘Pigeon, by à ‘d'abord, 
le cornmierce äé tabac. Mais la biblio 
thèqué française ‘est une ‘spécialité 
qui n'a pas son égal ex Alberta ou en 
Saskatchewan. ‘M. Pigeon a toujours 
un assortiment complet de livres de 
classes pour” l'Alberta ‘et la Saskat- 
chewan et, il ‘est le . dépositaire offi- 


Lévesque | ‘de: ‘Montréal: étte maison. 
est reconnue pour ses éditions de vo-’ 
lumes canadiéns-français. M. Pigeon 
a aussi beaucoup de revues et de vo- 
lumes français. En d’autres mots, si 
vous ‘avez besoin d'un livre français, 
vous pouvez vous le procurer chez M. 
Pigeon." 

ü y ‘a aussi un assortiment de 
chaussures qui peut faire concurrence 
à n'importe quel magasin de la ville, 
ysoit pour la qualité, soit pour les 
prix. Plus d'une personne en à déjà 
fait” l'expérience. Le marchandise est 
de: première qualité et les prix sont 
aussi bas, sinon plus bes, qu'ailleurs. 
“Avant de donner notre commerce aux 
autres, RORSE ne pas le voir lui 
aussi? rie 

Des personnes ‘du dehors qui vou- 
draient obtenir des renseignements, 
ou! qui désireraient envoyer des com- 
mandes peuvent Je faire ‘aux. ue” 
ses suivantes:- 

Pharmacien: M. J 
avenue ..Jasper;'- 

Orfèvre et bijoutier: M.. pe Nadon, 
10047. avenue Jasper: : x 

Habits . -et- paletots: : Tone Bros: 
Ltd, 102e rue,-sud de Jasper:: 

Tabac, livres-et chaussures: M. “J.- 
W. Pigeon; .10322 avenue Jasper. 

Nous recommandons aux. lecteurs 


J.-A. Dextres, 11203 


au fur et à mesure que nous en pu- 
Ds ne 


Léo BELRUMEUR, 
nier ! Séc-général. 


à 


| Ten 


La semaine dernière, M. Cyprien Pi- 
géon unissait sa destinée à Mlle 
Yvonne Roberge. M. A. Pigeon, père 
du marié, ainsi que M. P. Roberge 
père de la mariée, servaient de té- 
moins. Miles H. Bisson et }F, La- 
mothe chantèrent pour la circonstan- 
ce de magnifiques cantiques. Nous 
souhaitons aux jeunes mariés de lon- 
gues années de bonheur et de pros- 
périté. 

M. le Curé annonçait dimanche 
qu'il avait à peu près fini sa visite 
de paroïisse, Il fut très touché _de 
l'accueil respectueux qui lui a été fait 
partout et félicita la bonne popula- 
tion de St-Edouard de son esprit de 
foi et de générosité. Il y a mainte- 
nant 101 foyers catholiques dans la 
paroisse. 

Les parties de cartes et séances sont 
commencées depuis près de deux mois. 
Les résuitats financiers des deux der- 
nières furent très satisfaisants. Il fai- 
sait bon aussi voir l’entraint et la 
belle humeur qui régnaient dans la 
salle. Notre prochaine séance et soi- 
rée sera sous le patronage des fa- 
milles Préville, Paquin, C. Plante, H. 
Plante et A. Major. On nous promet 
un programme magnifique et varié. 
Rappelez-vous la date: ce sera le 16 
décembre. La dernière fut sous le pa- 
tronage des syndicts et de leurs da- 
mes. ‘ ) 

I semble qu'il y aura beaucoup de 
vie et d'entrain à St-Edouard-cet hi- 
ver, En effet,. l'on est à faire une 
magnifique ‘patinoire sur Ja proprié- 
té de M. J. Socquet, marchand de la 
paroisse. Ici, comme ailleurs l'on 
comprend très bien que le vieil ada- 
ge: ‘Mens sang in corpore sano”— 
“un.esprit sain: dans un corps sain” 
est très. vrai: Maintenant que les gros 
travaux sont terminés, il faut eu- 
tre‘chose pour faire dépenser saine- 
ment l'activité de nos Jeunes.” 


ré 
gion. ï traite de l'élevage du “Doré 
et de différentes méthodes de’ “él: Fc 


ment, le Dr Bissonnétte de St-Paul: 


i Napoléon St-Pierre, prix de consola-|bien qu'accomplit notre effort GRADE. IV. 


- Hervé. Saint-Onge, Victor Trudel. | 


hommes: ler prix, M: André Poirièr, tière, “Une armée, une arme” GRADE. IIX 


‘Une -bonne. partie de gouret vaut 


mieux ‘à tout point de vue qu'une 
grossé ou petite dance. Nous invitons 
‘donc: “tous” les “paroissiens, spéciale- 
ment ceux dui° ont ‘dé grands. enfants, 


tableau de ne pas. craindre de sacrifier a 


ques heure de leur temps. pour e 


des: têtes. trouvera, plus, d'une famille} Tout ‘enxamélo 
Vaens le € gêne et le ‘dé resse,: ‘cette ‘an< 


. L A ‘SURVIVANCE 


M. À. Dubrule est revenu ges 
ment d’un voyage à Chauvin. Il était 
aller prouver à son ancien curé qu’à 
St-Edouard l'on à Je culte du souve- 
nir. Tous ne peuvent pas se rendre 
là-bas, mais tous se plaisent à dire 
de belles choses de leur ancien curé. 
Félicitations. 

Samedi prochain, il y aura une cé- 
rémonie spéciale le soir par les En- 
fants de Marie. Il y aura aussi ré- 
ception de nouvelles congréganistes. 

Ici comme ailleurs, l'on se prépare 
à la messe de minuit est-ce une 
nouvelle? 

Dernièrement, M. et Mme Jos. Ri- 
oux, Mme L. Rioux de Duvernay ve- 
naient passer le dimanche avec leur 
ancien curé. M. P.-A. Goutier était 
aussi de passage au presbytère. : 

—Corr. 
Pensée: “Le bien ne fait pas de bruit: ; 
le bruit ne fait pas de’ bien. . Lee + 


re 


STELINA 


Far Aer ta 


Mardi dernier, M. J.-A. "Tremblay 
ägronome bilingue au département 
provinciàl d'agriculture, accomp#ÿti 
du Docteur J. Talbot, vétérinaire au 


mêmé ‘&épartement, vénait donner de | 


sages conseils aux fermiers de la 


ture." Le "Dr Talbot ‘traita” des : ‘ma=' 
ladies de chevaux et ‘du soin En don° 
ner aux ENANAUX Jonesiques À ET: 
néral. ‘ È 

De passage " Ste-Lina, ‘derniéré- 


VA 


L Dimenche, le” 9, c’est le dimanche'f 
a bon JURA 8 Ste“Lina. —Cürr. 


, 


Ffnille: 


Une Armée ! 
Une Arme ! 


Anxieux de faire suite à cet 
article publié dans la Survivan- 
ce de la semaine dernière, je me 
permets de venir faire un ap- 
pel spécial à toutes les person- 
nes de langue française de cet- 
te province sous la bannière de 
“Une armée, une arme!” 

L'auteur de cet article nous 
donnait la définition de cette 
armée: “La grande armée du 
bien au service de notre foi et 
de notre langue.” Nous voudri- 
ons que les trente-huit mille 
Canadiens Français de l'Alber- 
| ta appartiennent à cette ar- 


|mée. Elle est Ja Jeur, et tous 


ont le devoir. d'y appartenir, | 
parce que cette armée travaille 
à la conservation de ce qu'ils 
ont de .plus Cher: leur foi, leur 
Jangue; pour eux et surtout pour 
leurs enfants... , 

Je dis bien : le’ devoir, et ce 
devoir découle du droit de fa- 
Car si ‘la: famille nous 
donne des droits elle nous don- 
ne aussi” des’ dévoirs, ‘et nul ne 


| peut. ‘s'y soustraire. Ne pouvant 


l'accomplir” seul ce devoir, en 
certaines occasions, 


‘un ‘éffort commun tâche de ga- 


gnéf bâr le rnôrnbre ce qué seul |: 


Tinidiviqu” ne “pOurrait, accom- 
plir.” É 

: C'est”"1à l’armée qué. nous 
‘costitüons pouf soutenir les 


‘bons combats. Mais à cette ‘ar- 


= mée il faut une arme, ét l'ar- 


€ RCA le 
Y vient” a laide: ‘dé tous et dans |: 


| jeunes filles de le paroisse ‘avec leur {notre journal “La Survivance”, 


me par excellence c’est le bon 
vies 18 Rôtré, c est ‘La Sur- 


AY UE a st 


=| semaine: et A ‘VOUS apporte la | 


° on Miles: Raymonde Déires et. sie 
: Dimanche’ dernier, 2 décembre. a- ‘vie’ de notre‘ armée en:ses dif- Boisjoli. past à Fe 
vait lieu la patrie de cartes’ orga- | férents camps, :1es progrès Qu'-|GRADE vi . 


nisée par les jeunes filles de la pa- elle accomplit, les dangers qui 
roisse,. ainsi qu’urie partie de pa-|la menacent. Au courant de tou- |: 
niers. Les paniers, artistiquement dé-|te la situation des différents 
corés, s'enlevèrent rapidement. Après | groupes, notre travail pour en 


la vente des paniers, eurent lieu des |être. plus intéressant est aussi | nie Létourneau. 
GRADE VI 


projections lumineuses, très : goûtées plus effectif. 
de l'auditoire. C’est là notre arme, et sa-. 


Les prix de cartes furent gagnés|chant la manier-avec précision Desnoyers. 
comme suit: Pour les dames: ler prix,|et avec ensemble, nul ne peut GRADE V 


Mme Aimé Valiquette, 2e prix, Mme résister à cette .poussée vers le 
tion. Mme Alex St-Louis. Pour les| personnel et l’armée tout en- 
2e prix, Julién Constantin, prix: ‘de c’est là notre cri de ralliement. | 


consolation, M. Roméo Larocque.: 
Nous félicitons cordialement lestre bannière. Abonnez-vous à 


organisatrice, Mlle Alphônsine ‘Fre-|lisez-la, faites-ls:lire à vos-en-1 
dette,’ du ‘succès qui ‘a’ marqué ‘cette fants, : donnez<lui.: 


faisantes et jusqu'à date sont-celles\tes-la connaître, trouvez de. 
qui ont-atteint -le plus gros montant nouveaux abonnés. L'armée se- | 
obtenu depuis. l'inauguration de no-|ra alors en. proportion de l’ar- 
tre série de, soirées. :.. :. -jme,.et. nous combattrons. avec: 

Dimanche. prochain, iE y aura éga- ‘VOUS, ‘tous ensemble, les. bons: 


‘lement. une .partie .de cartes suivis. de: combats . pour la-foi et.la Jan- |. 


3e 


FES 


fgue française... 
Samedi,. ler ‘décembre, avait- eu à. L. ©. Beauchemin, 


9 h. 30 dans notre église, le mariage _ : Président Gén. de l’A.C.F.A. 
de Mlle. Graziella. Poirier &.M. Char- |. 


les Labonté.. M. sArthur. . Poirier : : ST. | menant smaere emma 

vait de témoin à sa fille et M. Ernest|. " Fe 

Pagé était. Je témoin. du marié... . née encore, et.c'est pour adoucir cet-. 
AU. jeune couple, nous offrons - nos | te tristesse que l'on s'organise un peu 

sincères voeux de bonheur. —Corr. païtout. Nous apprenons que nos.ami- 


w ganiser une partie, ‘de cartes . et. dans 
. [un avenir Rrochain les paroissiens .de 
Morinville .seront invités à une soi- 
Îrée familiale. Nul ‘doute, l'on. répon- 
PES RS "| dra avec plaisir. à à l'invitation. de. nos 
© Nous avons appris avec plaisir que amicälistes et l’on s'empressera de la 
M. Meulenberg qui passa :les- derniè- sorte à soulager la misère de person- 
res vacances avec nous, sera ordon- | 1€5 encore plus dans le besoin que 
né prêtre du Seigneur, dimanche pro- nous le sommes nous- mêmes. À bien- 
chain: L'ordination se fera par s. E.|tôt donc! 
Mer O'Leary, dans l'église du .Ro-. Nos joueurs de gouret se sont es- 
saire. M. Meulenberg appartient au sayés dimanche après-midi pour la | 
diocèse de Prince-Rupert et comme première fois, sur notre patinoire. Ils 
son évêque l'appelle immédiatement, avaient le plaisir de rencontrer nos 
il n'aura pas le plaisir de. nous ren-|mis de Legal et c’est dire qu'ils a- 
dre visite avant son départ. Les pe- vaient affaire à de rudes lutteurs. 
tits enfants à qui il a enseigné le-ca- Aussi la partie fut animée. Finale- 
téchisme auraient été si heureux de |Ment les nôtres l'emportèrent par un 
recevoir sa bénédiction et d'assister à résultat ‘de 3 à 2, lequel était digne de 
sa première messe. Nous croyons sa- professionnels. Nous félicitons nos 
voir que le sacrifice est mutuel. jeunes et osons espérer qu'ils conti- 
Nous faisons des voeux pour que son nueront ainsi pendant toute la sai- 
ministère soit fructueux et béni au |S0n- 
Seigneur. Ad multos annos! Notre ami Paul Gibeau nous est re- 
Notre député, M. St-Germain, noùs| VEnU du collège, l'épaule disloquée 
est revenu de la convention de Cal- et il demeurera à la maison pendant 
gary. Il rapporte les meilleures nou- |duelques semaines pour se rétablir. 
|velles de cette réunion plénière des | N'est-ce pas une preuve que l'on joue 
forces libérales dans cette province. | "udement à la ville. comme à la cam- 
L'assemblée était fort nombreuse et | Pagne et que celui qui prend les pa- 
l'enthousiasme. délirant. Les résolu-|tins doit être prêt'à en accepter les 
tions prises étaient fort à propos. Le | COnséquences? —Corr. 
chef du parti, M. Howson, était en 
forme et son discours à ses lieute- 
nants tout à fait approprié. L'on est 
donc revenu, plus décidé que jamais 
de livrer une bataille acharnée aux 
opposants et de pénétrer dans le Ca- 4 : | 
pitole, en vainqueurs. Au début de l'été, un des chemins 
M. St-Germain a assisté à le plu-; les plus nouveaux qu'on puisse voir, 
part de ces réunions du parti, durant était le chemin qui de Girouxville 
le cours de l'été. 11 semble jouir d'une [S'en va à l'ouest vers la Smoky. C'é- 
manière particulière de la confiance. tait une suite de buttes et de trous 
de son chef qui tient à l'avoir à .ses | avec plusieurs “muékegs” à traverser, 
côtés dans ses réunions. dé telle sorte qu'on ne pouvait venir 
: Nous avons de’ nouveaux: mälades | au’ villagé avec une charge: Aujour- | 
qui sont partis pôur l'hôpital, afin.d’y d'hui, grâce à l'initiative ‘et à: la.te- 
subir une opérgtion, M. Hubert An, |nacité. de M. Joseph Dumas, chargé 
tille et Dame Harris Gibeau..Lés dér- ‘des travéux,. on & un cheïin fort 
nières nouvelles. reçues. sont : tout; à Pässable:qui ne permet plus de re- 
f&it favorables. et nous espérons. que | Connaître: l'ancien. Les trous ‘ont été 
bientôt tous. deux. .reviendront dans:| comblés, :les. buttes: nivelées.” 
leurs familles. Nous n'avons pas :be-| Le chemin qui passe à travers les 
soin de dire qu'ils serorit les bienve- muskegs. a-été élevé‘de plus de 3 
nus au ‘foyer où les tuent “avec | pieds. Les plus. grosses charges n'ont 
anxiété les petits. enfants. - :"* [plus aucune dificulté: à venir au vil- 
‘La saïson‘dé Noël approche 4 dé- | lage. ‘Les "gens ont. été -héureux de 
jè ‘les airs de Noël nous arrivent sur | profiter ‘dé l'occasion que leur ’ot- 
la radio..Que sera-ce dans.deux se-|fräit. le gouvernement, de payer deurs 
maines? . Malhéureusement l'époque [taxes en‘travaillai sur les-. routes. 


“MORINVILLE 


Le 


GIROUX VILLE 


! 


se "sont fcauitier, à 


DT 


; Royer. . diner Étui 
GRADE IX- 


Rousseau. 
GRADE VII 


Accourez tous en-foule sous: no- GRADE 14 
‘GRADE I 


dla::pla cel: 
soirée." Les'fécettes ont été.très, satis- ‘d'honneur : à. vôtre foyer, fai-|..: 


calistes ont eu l'heureuse idée d'or- j 


méritent des compliments tant du dis- 


‘Îtrict que du gouvernement. Un peu 


d'aide par ailleurs a été fourni parle 
gouvernement. Les gens ont répondu 
avec bonne grâce à l'appel de M. J. 
Dumas, à qui tout le monde recon- 
nait le mérite d’avoir fait un succès 
du travail entrepris. Malheureusement 
l'hiver est venu trop tôt et n'a pas 
permis de complèter le travail. Nous 
espérons que le gouvernement nous 
annoncera bientôt la bonne nouvelle 
que nous pourrons nous servir du pont 
du chemin de fer pour traverser la 
Smoky. Ce dônt tous les gens de l’ou- 
est seront fort enchantés, puisque 
cette traverse raccourcira de 80 mil- 
les le chemin conduisant à Edmon- 
ton. | 

Noûs sommes heureux de vous an- 
noncer aussi que nos gens, toujours 
sous la direction de M. J. Dumas, 
sont occupés dans le nord, à 14 mi- 
les de Girouxville, à couper un che- 
min qui nous permettra de nous ren- 
àre directement à Peacé-River. Ain- 
si allons-nous voir le’ chemin raccour- 
ci de vingt villes pour. se rendre à 
cette dernière pläce. , . 

L'on‘ éspère pouvoir. ‘vous. donner 
plus ‘tard des rénséignements sur le 
travail comimencé. Nous souhaitons" à 


nos traväilleurs bon succès et les re- 


mercions du service qu'ils rendent à 
tous, le district. .—Comm. sers, RE 


 T Dose 


| nn : 


| COUVENT NOTRE- -DAME 


. “FRANCAIS 
GRADE -XI 


- Milles Cécile Dupuis et Maria La- 


fond. À des es 
GRADE X 


.. Milles : Rogelle Parras et: Aénisè 


Miles . Alice Trottier et Jeannette 
M. Robert Pelletier et. Mlle Léo- 


M. Etienne Allarie et Mie Alice 


CE 


Pauline Lajoie, Pierre Suzor. 


Armand Allarie,. Louis Bourbonnais. 
° M. Réal Caouette,. | Paul, Gournoyer. 
Raymond Ricard, O'Neil. Perras. 


Y: 
‘ANGLAIS ” 


LGRÂDÉ XI : ont 
Machilda' Koüp,' Edith Steffes.. 
‘GRADE XEÉ 
Cécile Düpuis, ‘Alvenise Royer. … 


GRADE Xe 
Alma ‘Caïrière, Rogélle Peiras.* ‘ 
GRADE IX 

Eléonor’Létournedu, Irma Loïséau: 
GRADE VIII 

Jeannette Rousses; Thérèse Rele | 
tier. 
GRADE VI Le 

-, Cécile Meunier, 
fohr.”® :° ne 
GRADE ’‘VE “ RENTE ù 
..Léonie Teint Maddie 
Tailleur. 
GRADE V 

Pauline Lajoie, Léo ane 
GRADE IV * - 

Hervé Saintonge, Jeannette Dupuis. 
GRADE III 

Armand Alarie, Laurent Meunier. 


LR . Bokeñl1 


denis 


sis 


VIMY 
ne 
Jeudi dernier, M. et Mme F. La- 
nouette avaient le bonheur de célé- 


brer leur noces d'or de mariage. Une 
grand'messe d'actions de grâces fut 


.[chantée à 10 h. 30. Pendant la messe 


des cantiques de circonstance furent 
chantés par MM. Jeffrey Piché et 
François Landry. Après la messe, le 
diner fut servi à la demeure des é- 
poux et le soir eut lieu un parti de 
surprise à la maison de M. et Mme 
Jean-B. Pelletier demeurant sur la 
grande route, lesquels avaient gra- 
cieusement ouvert les portes de leur 
spacieuse maison à cette occasion. 
Pendant le souper, M. le curé a pris 
la parole pour féliciter les deux ju- 
bilaires, en disant que ces noces d’or 
étaient un événement unique dans les 
annales de la paroisse de Vimy, de- 
puis sa fondation au mois d'août 1920 


lpar ‘M. l'abbé F. Mallét son prédéces- 


seur. M. Lanouette répondit en re- 
merciant les paroisisens de Vimy de 
leurs poRnnses d’estime et d'ami- 
tié. 

M. Lanouette est né à St Casimir, 
comté de Portneuf, Québec et Mme 
Joséphine Lanouette, née Croteau;, 


naquit à Ste Croix, comté Lotbinière. 
Il y à 50:ans, ils furent mariés à |: 
.-U. par Mgr Da- 
niel Francis Feshan, curé de la pa- |. 
ernard. Un portrait .dé ce |. 
prêtre bien-aimé 2 toujours : eu. ‘üné ui 


Fitchburg, Mass, E 
roisse Ste: 


place d'honneur ‘dans ‘leur demeure. 


En 1907 ils quittèrent lès Etats pour | 


.… [service” Social‘ nomme : un * Comité | 
ï. spécial composé de deux’ repréténtanté | 


5 DECEMBRE 1934. 


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Catholiques et protestants s’u- | 
nissent pour approuver cette; 
campagne. 


TORONTO. — Le comité exécutif 
du conseil du service Social du Ca- 
nada, qui s’opopse fortement aux vues | 
de cinéma indécentes, et qui com- 
prend des délégués de toutes les dé- 
nominations protestantes, s'unit aux 
catholiques dans la campagne contre 
le cinéma immoral. Les membres du 
comité font des investigations depuis 
octobre dernier. us conféreront avec 
les délégués nommés officiellement 
par les autorités catholiques, le con- 
grès israélite canadien et les presby- 
tériens, afin de former un ‘front uni, 
Ainsi la légion de défence canadienne |. 
sera fortement appuyée. 


A une assémblée du comité “exéé + 
tif tenu jeudi, une décision” ‘à: réte 
prise qui affectera tout lé péys EU fut | 
décidé que : ‘l'exécutif du ‘conseil’ du 


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de l'église snglicane EM “Cariadä,” te Le = 
la United Church, de” da: convention Pr 
baptiste d'Ontario et dé ‘Québèc,: ‘dé nn 
l'église évangélique, de l'armée’ “du | ! 
lut, du conseil national dela “Yo BIT 
Men's Christian Association. “Ces: re PE. (ER -B.. B..É - 
présentants confèreront avec lé$ ‘ré 5 Biais: Broth “Battery. Co; Li 
préséntants catholiques, israélités ‘et : 10363 0e a 

presbÿtériens. :Il sera fait uné étude : ESA 


son’ rapport: au conseil; le comité don- 
Jnerd-‘ätissi Son opinion ‘ sur les mefl- 


complète de l'industrie des vues de | 
cinéma au Canada, Y compris la pro- 


‘auction et-la distribution. ‘En’ faisant | |: 


jeures méthodes à employer” afin 
d'harmoniser les vues avee la culture 
nationälé et la décence: commune. 


Le R. C. E. Silcox, secrétaire géné- 
ral du conseil du Service Social du 
Canada dit qu'il est probable que les 
églises protestantes du pays adoptent | 
des programmes. femblables à . 
[des églises protestantes des ÆEtats-U- 
nis. On portera une condamnation 
contre, les. vues immorales comme ; 


jeunesse, à la vie. familiale, au. pays 
‘Let à 1e: religion. 


L’'archevêque Anélicas: D: T. Owen! 


tièrement. Ja ligue de décence..: :" 


[vec VEglise catholique: dans sa:caim- | 
:.[pagne contre:les pellicules ‘immorales,;if" 
[dit le rabbin Elisentdrath;" pourvu’. 


qu'elle consente à coopérer ‘avéc: les! 


Ê exécutif: des: vues de cinéma :eñ: er 
: Tenen à ‘un: td RHQUEL: 


AT 


dentes. Voulez-vous vous’ en:convain- 


cré? .Il suffit d'y jeter un coup. d'oeil. 
Afin “de familiariser ses ‘lecteurs’ 


lavec iles ‘ ‘principaux ‘personnages ‘de 

l'histoire : - canadienne, ide convénait | 
qu’ au lendemain des grandes fêtes du 
4e: centenaire de a “découverte du 
Canada, l'Oiseau bleu remit en mé- 
moire le travail du fondateur de Qué- 
bec. M. de Champlain raconte lui- 
même sa première expédition contre 
Jes Troquois. C'est de cette relation 
que l'artiste Louis-Joseph Dubois s'est | 
inspiré dans le dessin qui orne le 
frontispice de la revue. 


Octave Crémazie, poète national, est 
trop peu connu chez.nous. Une brève 
biographie lui fait honneur. S'il est 
l’auteur du chant patriotique le Dra- 
peau de Carillon, sa production paé- 
tique doit nous intéresser hautement 
et il importe que son souvenir reste 
vivace dans le coeur des Canadiens 
français. 


De lutile, on passe à l'agréabie, — 
lequel est loin d'être inutile — Ia bon- 
ne chanson française. A l'approche 


des longues soirées d'hiver, l'Oiseau | 


bleu rappelle l'inspiration toute fran- 
çaise qui doit présider à nos chants. 
A la claire fontaine est l’une de Nos 


a 


champ sont allés chercher du pois- 
son à Lac-la-Biche. 

Après une courte maladie, munie 
de tous les secours de. notre sainte 
religion, Mme Emilia Miron, née Bris- 
son est partie pour un monde meil- 
leur. Le service a eu lieu -mardi 
10 h. 30. —Corr. 


a 


venir prendre un homestena à -Vimy, | :« 
mais actuellement le couplé réside:l. 


dans le village, et tous:les deux jouis- |. 


sent d'une excellente santé, Bien des |: : ‘ 


années .encore-'d'heureuse. vie: voilà. 


notre. souhait.:pour les jubilaires. 


“Mile Joséphine Lambert qui 2:pas- 


sé -une- Couple: de semaines avec:sa 


parenté.à. Pleardville était de retour ire 
ls | ces. jours. derniers. | 
F M: Léger Huot. .et:- - René: “Beau. 


LÉ dot 


|‘ 
Le 
| 


constituant une grave menace à 5 


du. Canada a fait jeudi soit la décla-: | 
[ration suivante: RC Re ie | 


rer dernière” vrais ‘de d'Oiséau Es 
bleu ne le :cède en ‘rien’ aux: précé=:: 


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vergne. qui. 8. sers Je Be: pri au 
Concours - de biographies -romañicées 
de l'éditeur.:Albert: Lévesquepoui:1a.: :: 
Vie - -gracieuse: de Catherine. Tekak: 
Witha,. parue en-priméur- dans: les: pa: 
ges de l'Oiseau blei. #2". 
: Les Cercles des jeunes Naturäifs 
ee rubrique. dirigée par Mléë Mär 
celle Gauvreau, offrent cette fois aux 
jeunes lecteurs une poésie aux stro- 
phes Empides et: ‘sympathiques de M 
Eugène Brissette, ‘V:a4-t-il plus ‘belle ‘ É 
comparaison que celle qui peut étre : 
faite entre la chute des feuilles au" 
soir de Pété et celle de l'homme ati | 
soir de la vie? Le cher Frère Robert: 
E.C. du Mont Saint-Louis, dans une 
‘leçon d'astronomie invite à regarder 
en haut et à lever la tête et, à l'aide 
d'un tableau de la voûte étoilée, fait 


apprendre les noms des coristella- 
tions. 


| Le sommaire de ce numéro com-. 
prend en plus le Carnet du curieux’ 
qui fait connaître l'auteur du mot: 
Es sont un peuple de gentilshommes ‘ 
en parlant du peuple canadien-fran- : 
çais et le nombre de cloches du Ca- 
Irillon d'Ottawa; les Avant-gardes de 
VA.C.J.C.; un Bon vieux notaire, a- 
inecdote extrait de l'Histoire du no- 
tariat de M. Edmond-J. Roy; le qués- 
ticnnaire de la jeunesse de M. l'abbé 
Etienne Blanchard; Un drame obscur | 
d'Ariane, histoire d'un pauvre aven- 
turier, présomptueux, que lorigina- 
lité voua à sa perte: Une page d’his- 
toire sur Augustin-Norbert Morin qui, 
en 1825, prit avec vigueur la défense 
de la langue française: une descrip- | 
tion. de la terrasse Dufferin: "Faits et 


glanes; le résuitat dù concours men-.. 
se Le ; 


digérée—inestim 


ésiles erifants 


Sue 


5 DECEMBRE 1934 


LA SURVIVANCE 


PICARDVILLE 


Les Dames de l’Autel sont à juste 
titre heureuses de la nombreuse as- 
sistance qu'elle avaient à leur par- 

. tie de cartes, dimanche 25 nov. Vrai- 
‘ment depuis longtemps il n'y eût fou- 
‘le aussi nombreuse. 

La salle était remplie comme aux 
soirs de grands concerts! Le program- 
me avait été préparé avec le soin 
méticuleux que l'on connaît aux Da- 
mes de l’Autel. Les prix de Whist fu- 


rent ainsi enlevés: pour les dames- 


ler prix, Laura M. Trottier; 2e prix 
Mme TT. Choquette: prix de consola- 
tion: Rose Dumouchel; pour les hom- 
mes; le prix: Jos. Hudic;: 2e prix: 
Roméo Larocque; prix de consolation 
Auguste Thiberge, père. 

Ur prix d'entrée offert par les Da- 
mes ‘de l'Autel fut gagné par Mlle Flo- 
rence. Nadeau. MM. Arthur Poirier, 


Gérald Cloutier et Mike Kluski fu- |: 
rent les | gagnants des rafles de la |: 


soirée.” 


La traditionnelle tire. de la Btes S 


Catherine, servie avec abondance fit | 
les délices et des petits et des grands 
enfants! Et’ le concert débute: Ou- 
verture: Viclon: Ave Maria de Gou- 
pod; par: M. ‘Joseph Choquette. Un: 
morceai à. trois voix “LE ‘Carnaval de 
Venise”: ‘ntéressa x: vivement . d'apdi- 
toire; le-trio: se ‘composait de Mme 
Lucien Boucher, Germaine. Thibault 
et Georges Thibault: ‘accompagnèrent 
.au piano: Mile Louise Breault, au vio- 
lon: M. Joseph Choquette.: Mlle ‘Irène 
Breault rendit vec bHio “La valse des 
chèpes". La. petite “Jeanne | Breault, 
avec ses sept ans, maîtrisa merveil- 
leuséinent “La chässe au papillon”. 


jciale. / 


: caractère tout -familial et” dimanche 


\ 


.. La vie en 


Lucien Boucher qui était à la tête du | 


e 


Nous avons dit que l'assistance é-| 


erta 


lberta _| 


des plus animées et après distribution 


concert mérite une mention toute spé- | tait nombreuse, nous avons remar-:des prix, félicitations aux gagnants 


De plus nous félicitons les Dames 
de l’Autel, leur présidente, Mme Lau- 
rente Fradette, la vice-présidente, 
Mlle Louise Breault, les conseillères: 
Mmes Napoléon St-Pierre et Henri 
Breault pour le succès qui a si bien 
couronné Jeurs efforts. L'assistance 
ést également félicitée et remerciée 
pour avoir. secondé la société des Da- 
mes de l’Autel dans leur organisa- 
tion. —Corr. 


près. Une absence de quelques se 
xaines, “nous . avions le vif plaisir de 
recevoir . au ,rhilieu de nous, le R. P. 
S je, curé, .revenu depuis, peu 
d'un ser à. l'hôpital de Rochester 
Minn.. t..de constater" une améliora- 
tion. très sensible dans l'état” de sa 
santé, À occasion de son retour, des 
citoyens Falher avaient tenu à or- 
ganiser, en. son ‘honneur, ‘une récep- 
tion. aroissiale. ‘pour. fêter aussi di- 
gneinent que. possible. cet. heureux é-. 
vénement. SES 


| La, réception . prit naturellement. un 


É SR D ne 


:. Va'# Htiméré tout à "fait spirituel ‘et vrait- üites grandes ses portes: ‘pour: 
“ad rèm' fut la Bonne Vieille Fille de accueillir. les paroissiens venus en très | 
la Ste Catherine, Elle nous arriva se jerand nombre pour saluer et accla- 
la scène, .deguisée ‘sous l'anonymat lmer le.R.. .Père .Curé. Le programme 
Elle. était. vraiment charmante .et ad- | de: la. soirée, sous les auspices des 
mirable tant. dens son chant: que dans Dames de l’Autel fut assez attrayant, 
son. ‘ costume. Etant si bonne, elle ne croyons-nous,. pour plaire aux assis- 
m'en voudra pas si mon indiscré- tants qui n'ont pas ménagé les ova- 
tion vous laisse savoir son nom. Elle |tions aux jeunes interprètes. Les deux 
était personnifiée par M. Julien Cons- | comédies préparées par Mme J.-B. 
tantin. Cordiale invitation lui est fai- |Langelièr firent les délices du public, 
te ‘déjà pour la Ste Catherine 1935 | tandis que les intermèdes tirés du 
Les amateurs de lutte eurent le plai- | terroir et préparés par Mlle $S. Char- 
sir d’essister à une des joutes les plus |bonneau ‘ainsi que la partie musicale 
intéressantes. MM. Alexandre St- ajoutérent une diversité plaisante à 
Louis, Edouard Boucher et Jos Hu- |j'ensemble du programme et Mlle Ma- 
dic sont de vrais. Hercules. Alexandre | rje_jeanne Viens, avec sa grâce ha- 
St Loüis colleta d'abord cinq minutes bituëllé: le présenta agréablement. 

avec Edouärd Boucher et Jos Hudic 


::1—Ouverture - Duo de piano par 


s’avaänce lui ‘aussi pour cinq minutes || 
S: ha: HORIeR et Léonie Poi- 
contre Alexandre eo le- Hs # hu . 


rieux. 


È F9 Chant “de biéhvenue — par Miles 
.  . ia _ juste ju” Dora Fournier, :Charlottes Lapalme, 
a Lo one de _ nee ilberte . et «Diane . Gagnon, .Jeanne- 
uis, avec de très honorables Leduc, Marie- -Jeanne. et Marguerite | 

mentions à MM. Hudic-et Boucher.' o 

re > Viens ‘et_Ciaire Boisvert.. 
Des’ récompenses bnt'été offertes aux 

lut MAL J g— -Adresse — lue:par M. JB: Lén- 
Le re re ! St Lou Eatoie Le ‘| getier.. représentant du conseil! muni-| 
St ëx. Louis et Albert cipal,-et--offrande d'une substantielle 


EC et folie:bourse -au.R. P. Lajoie. 
L': istance goûta | passionement ce ! La première : com. édie_: pouvant .&- 
SPe bien. honnête, quoique un Peuitre intitulée : “Pas: de. divorce .:chez 


brutal. “Côüntre 18 forcé pas de ré’ 


us” eut pour inter rètes: Mlle Clai- 
sistance”. nous. répète. le vieux, dic- ss D ee 


‘ire Boisvert, pér ‘sonnifiènt à merveille 
‘à ce type maintenant rare et précieux 
fhorzon éprès J'o- de gouvernantes dévouée aux_maîtres, 
Me Joseph Choquette dans ‘ lés ‘familles bourgeoises." - Avec 
on, “voici le soleil”. —:|S0n imagination toujours en éveil, et 

avec le concours .diplomatique. de M. 
seynète renêue Bec” ‘art: “Le matin {l'abbé…… M. René Pelletier sut con- 
et le.boir de. la vié par Mile ‘Gers 'jurer: les suites néfastes d'un ‘simple. 


a Riu de de Se malentendu matrimoniel entre M..Al- 
Or à un bert. et. sa. gentille épouse Marguerite 


moment donné:les ‘petits-enfants ve- =! Jes.héros de la pièce, et l'interven- 
nir s'agenouiller pour la prière aux tion de l'irascible belle-maman,. Mile 


pieds.:de ; grand'mère aux cheveux Jeanne Leduc, parfaite. dans son rôle. Î 


blancs, JPPÉRRRIÉE par - Genet 
Thibault. : ee 
; Les, petits ‘enfants æ. cetée ceyaeite 


© 5—Solo. de. piano par Mie L. Poi-. 
lrier. ; 
.6—Chanson _ - par les petits de ré 


étaient: Pauline, Jearme et Lucille cole de Falher, MM. André Gagnon! 


Thibault, . Thérèse et : Jeanne St- | Michel Martel, Edouard Servant, Pier- 
Louis,. Jeanne Breault, Armand Thi-!, re: Doucet, Paul Langelier, Albert Le- 
bauit .et Maurice Breault. 


Le O Canada. vint. clore cette inou- 
bliable soirée. 

Les Dames: de l’Autel remercient 
bien sincèrement tous ceux et celles 
qui ont pris part au progrmme. Mme 


duc, Guy Couillard, “Quand on est 
canadien, on n'est pas. un propre à 
|rien.” 

‘8—Chants du terroir, en chorale — 
par Mlies Dora Fournier, Gülberte et 
Diane Gagnon, Charlotte Lapalme, 
Jeanne Leduc, Claire Boisvert, Marie- 
Jeanne et Marguerite Viens, avec ta- 
bleau allégorique. 


Dos raïde et douloureux 


soir,..le. 25, la salle municipale Ou=:| 


‘piano par. Mme Léger. Les recettes fu- 


Mme 'J. B. Flemming de Neepawa, 
Man. écrit: “Au cours du mois de 
janvier je fus prise d'un mauvais 
rhume qui. me laissa le dos raide et 
douloureux. Je fis alors venir une bou- 
_teille d'essai de Novoro et une de li- 
niment Oléolo du Dr Pierre et à peine 
avais-je employé la moitié de ces re- 
mèdes que mes maux disparaissaient. 
Depuis lors je n'en ai plus eu de tra- 
ce” Ces deux remèdes sont devenus 
fameux pour le traitement des dou- 
leurs soi-disarft rhumatismales, lum- 
bago, endurcissement des jointures et 
autres maux pour lesquels l'emploi 
d'un bon liniment est à conseiller. 
Si vous ne pouvez l'obtenir dans votre 
voisinage écrivez à Dr. Peter Fahrney 
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‘9—Comédie “Le protégé de tante 
Charlotte, provoqua une hilarité mier du mois et l’on se demande com- 
constante. 


qué au premier rang, accompagnant 


let sympathies aux perdants, de gen- 


PLAMONDON 


le R. P. Curé, les RR. PP. Serrand de | tilles demoiselles accompagnées de | 


Girouxville, Fabre, de Mclennan, M.; 
l'abbé Charest, R. P. Gobeil, M. le 
Docteur et Mme Desrosiers. Nos ai- 
mables voisins de Girouxville, Don- 
nelly et McLennan. Nous les remer- 


icions tous d’être venus coopérer au 


succès de cette fête. 

Nous remercions également Mme J.- 
B. Langelier pour son concours in- 
lassable au succès des oeuvres parois- 
siales. 

Mariages: La semaine dernière. 
en l'église de Girouxville a été célé- 
bré le mariage de Mile Lucienne Gi- 
roux, fille ‘de M. A. Giroux de cette 
paroisse à M. Oliva Landry. Les jeu- 


nes époux ont reçu de nombreux ca- 


deaux de leurs parerits et amis. 

En la chapelle improvisée au Lac 

Magloire chez M. Bruneau ‘avait lieu | 
le mariage de Mlle G. Savard à M. 

Louis Bruneau. Il° ÿ eut réception chez 

le père du marié. Nos meilleurs voeux 

de bonheur constant aux heureux 

conjoints—XXX 


LAC LA BICHE 


garçons souriants passèrent la tire à 
tire-re-lire et à gogo... . Cela eut pour 
tres qui chacun à leur tour eurent 
l'honneur de se faire tirer leur comp- 
te à la mode de chez nous. et lors- | 
qu'on cherchait à récalcitrer un peu, 
des délégués allaient rappeler jeunes 
et vieux à leur devoir et de cette ma- 
nière, la soirée fut des plus agréa- 
bles et chacun se promit un “au re- 


voir” à la fin de décembre. —Corr. 


re . 


. CLYDE 


M. Léo Cyr et Mille Laura Cyr d'Ed- 
monton, accompagnés de Mille Lucien- 


effet d'éclaircir le gosier de nos chan-|ne Houle de Lamoureux ont passé 


quelques jours chez notre sarde ma- 
lade, Mlle Alvine Cyr. 

Mlle Laura est l'une de nos coif- 
feuses canadiennes-françaises d'’Ed- 
monton. Elle se reposera chez sa soeur 
pendant quelques semaines avant de 
retourner à son salon de beauté pour 
|y exercer son métier au bénéfice de 
Dhs nombreuses clientes de Calder. 

—Corr. 


AMOUREUX 


Un mariage. a été célébré mardi, 2 


chantée par.M. l'abbé Sullivan. Les|. 
jeunes époux sont M. Louis patrie. €. 


RE RSS 


Chaque élève méritant, vint ensuite 
recevoir sa récompense: un prix, un 
diplôme ou un certificat. La soirée 
se termina par le chant. “O Canada”. 


Nous remercions bien sincèrement 
nos braves paroissiens, les Dames de 
l'Autel, nos distingués visiteurs d'Ed- 
fe monton et tous ceux de Fort Saskat- 
chewan et de Gibhbons qui nous ont 
aidé à faire de cette soirée un suc- 
cës. 


Nes malades:—M. Joseph Bouffard 
après une chute dans l'escalier de sa 
cave où il s’est démi le poignet, a été 
pris d’une grande faiblesse et forcé 
de garder le dit. 

René Bélair en tombant de cheval 
a eu l'épaule désarticulée et deux cô- 
tes fracturées. L'état de M. Thomas 


PAGE 5 


Les prix du marché 


Prix à Edmonton. 


No: L NOÏ sienne 
No 2 Nord 
No 3 Nord 
No 4 Nord .…....….... 
No 5 Nord .… 

No 6 Nord 
Fourrage 


|Avoine— 


No 2 CW . 
No 3 CW 
Fourrage .…..… 


McPike semble s'améliorer chaque Orge— 


jour. —Corr. 


BEAUMONT 


Les membrés de la Ligue du Sa- 
cré-Coeur, réunis après la grand'mes- 
se, ont élu M. David Magnan prési- 
dent, remplaçant M. Joseph St-Jac- 
ques, sortant de charge. Les autres 


"LE, 2 ‘décembre, avec une salé bien officiers de la Ligue ont tous été réé- 
novembre. La ‘bénédiction nuptialé 8, remplie nous avions une trés. belle us. M. Jos. Handfield devient ler 
été donnée et la .grand'messe a. &é| partie. de carte. On remarquait. Ja pré vice-président et M. Wm. Herard, 2e 


‘ sence ‘de nombreux enfants venus ‘as- 


sister à a distribution des. prix. du. 


Mile Yvonne Parrent, Ils ont égé ac- [concours de français. 


compagnés à l'autel de M. Frank Pa- 


trie, frère du marié et Edouard. Hesse | 


!LLe. whist, jeu favori de nos soirées 
féiniliales, se prolongea jusque vers 


et de Milles Simone Pärrent et Ciara l'dix heures. Voici la liste-des. heureux 


" Parrent.…. L'assistance. était nombreuse. gagnants : et des généreux donateurs: 


et M. l'abbé” Koolen “était parmi des | Parmi les. Dames ce furent Mmes Eu- 
visiteurs . de. “Vimy. L'église était. très. | gène Fontaine, Munay, Maxime Des- 
bien décorée “pour l'occasion. Un bon: rosiers et. Armand Paradis qui rem- 


‘Ditnanche: le 25, fête de Ste Cathe-. ‘diner . fut Servi chez.M. Parent et:un, portèrent. les prix offerts par Mmes: 


‘rine, ‘titulaire: de ‘la-paroisse, il y eût lsouper excelient chez M. Patrie. Après | Arthur Lamoureux, Toussaint Bazi- 
bénédiction du St: Sacrement à 7 hrs une danse joyeuse, les nouveau mariés | net, Alélard Michaud et Charles Roc- 


du soir et sermon donné par le R' 
P. Godbout, O.M:I. Ii sut nous char- | 
mer par $on'éloquence en nous citant | 
en quelques traits la vie de Ste Ca- 
therine, cette jeune fille noble de dix- 
huit ans qui mourut martyre en té- 
moignage de sa foi. ‘ 
Puissions-nous avoir l'avantage 
d'entendre encore ce jeune Père à 
l'avenir. Après le salut, tous se rendi- | 
rent à la salle pour une partie de car- 
tes au profit de l’église. On se mit à 
jouer au bridge et au euchre avec en- 
train. Les gagnants pour le bridge 
furent: ler prix des dames gagné par 


{Mile Emeline Blais et celui dés hom- 


consolation gagné par Mme Léger. 

Le premier prix pour le euchre fut 
pour les dames décerné à Mme Char- 
les Lebas et celui des hommes à M. 
Louis Morin. | 

La tire était excéllente et chacun 
s'en rassasia. De magnifiques gateaux 
furent vendus à l'enchère. Après, le 
lunch il y eût du chant par la jeune 
Mlle Charbonneau, accompagnée au 


mes gagné par M. Déadluck. Prix | 


rent satisfaisantes et tous étaient con- 
ténts d'avoir passé. une soirée. bal 
ble. 

Espérons que ce ne soit pas de de 
nière. 
. Lundi,.M.. Philorum Ouellette a ou- 
vert un nouveau restaurant tout près 
de l'écurie de louage. Nous lui sou- 
haitons plein. succès. 


M. Josaphat Durocher Sarétisé ele 
parti en voyage d'affaires à Edmon- |: 


ton.. —Corr. 


JOUSSARD 


VISITEURS: 


| 
—. 
7; 


sont partis pour Edmonton. 

M. Paul Devin est-revenu d'Edmon- 
ton où.il travaillait depuis plusieurs 
mois: sa famille a été bien contente 


de le revoir et il a trouvé bébé Rite 


bien grandie et pouvant marcher, ce 
qui l'a surpris. 

M. l'abbé O'Malley a été malade et 
fut soigné par les Soeurs de Radway 


jCentre dans leur hôpital. 


Les dames catholiques du district de 
Reed Lake ont donné une soirée au 


-profit de la paroisse:le 16 novembre. 


Cette soirée a été couronnée de suc- 
cès et les dames espèrent avoir du 
whist, une ou deux me pendant l'hi- 


| ver. : 


M. Michel Scaber a achete une pe- 
tite maison et s'y La inAele avec sa 
famille. 

Mme Ashton et son. a fils cadet Geor-. 
ges sont: allés -visiter Soeur Marie 
Ashton au couvent :de St-Albert .où 
ils ont passé “unie : héüreuse ie de se- 
maine. : ‘- M è 
Mme Sam ‘HeBeau'est'de nouveau 
souffrante et a été émmenéé à Ed- 
morton: pour un aütre traitement. 
Nous espérons que, cètte foisici, elle” 
reviendre -complètement guérie. 
—Corr. 


* CHAUVIN 


La Ste Catherine né s'est pas pas- 
sée inaperçue à Chauvin. Les en- 
fants' de Märie se sont organisées 
pour célébrer la fête à la tire. 

Le soir, il y eut parties de whist, 
suivies d'un intéressant programme : 

Une sérvante qui sait se tirer d'af- 
faire. Une comédie sans parole, des 
morceaux d'orchestr e, des chants, des 


| que. 
Les gagnants par les hommes fu- 
rent: Joseph Gravelle, Siméon Lan- 


glois, Ernest Langlois et Siméon Ro- 


yer. Ces prix étaient donnés par Léo 
Oyr, Mme Lathapelle, Luc McDo- 
nough et Mme Charles Rocque. Les 
| prix d’ entrée échut à Thomas Lalon- 
de et celui de la raffle à Mlle Claire 
Garnier, l’un donné par Louis Der- 
val et l’autre par Mme Siméon Lan- 
glois. M. Th. Lalonde eut la généro- 
sité de faire revendre le prix d'entrée 
june caisse de pommes—au profit de 
| l'église. Merci! 

Après le réveillon, le concert débu- 
ta par un duo de guitares, exécuté par 
Wiüäfrid Lamoureux et Melvin Stack- 
j house. Emile Rocque nous chanta une 
{tyrolienne accompagné par Germaine 
|Rocque au piano. Mlle Zélia Lamou- 

reux nous donna deux chansons en 
anglais, avec accompagnement de gui- 
Le par-W. Lamoureux. Eugène Fon- 

taine, dans un monologue humofristi- 
que, nous dévoila les “Premières a- 
mours de Claude Benoit”. Francis 

Dostaler chanta en anglais et en 

français ‘avec Mille Margüerite- Dos- 


: Jtaler au piano. Puis dans une gentille 
-lpièce anglaise: “Marie misse’s marri- 


age”, ñous ævons eu le plaisir de voir 
débuter sur le théâtré Armand La- 
moureux, Léopold Hotle, Eudorine 
Godbott ‘et Jeannette Houle. Nos fé- 
licitatiôns à ces jeunes débutants et 
&-tous les acteurs de là soirée. 


‘’Lé seconde partie du programme 


était réservée à la distribution des 
prix du Concours français. Nous a- 
vions l'honneur et le plaisir d’avoir 
au milieu de nous son Honneur M. le 
juge L. Dubuc qui nous dit son plaisir 
d'être des nôtres ce soir et de pouvoir 
ainsi retrouver de vieilles connaissan- 
ces. Puis le KR. P. H. Routhier, O.M. 
I. qui.en quelques paroles remplies de ! 


S. E. Mgr Guy, M. l'abbé Charest, reed de pianos. Ce programme |conviction, essaya de nous faire com- 


lje R: P. Nadeau et le Frère ‘Bossé, qui a été fort long et intéressant a | prendre le français. “Soyons fiers, dit- 


nouvellement venu de l'Est au presby- [demandé une longue préparation. Les |il, de parler anglais, mais aussi pre- 
applaudissements de l'assistance enlnons garde de négliger notre langue 


tère et à la mission St-Bruno. 


MM. Télesphore St-Arnaud et Ré- !ont démontré le succès. Cordial merci | maternelle”. 


Enfin M. J.-O. Pilon, 


mi Beart ainsi que leurs Dames, ces là ceux qui s'y sont dévoué par leur trésorier de l’A.C.F.A. avec une légère 


dernières, soeurs de M. le curé. Leur 
visite a été appréciée par qui de droit | 
et par leurs nombreux amis de Legal : 
et des environs. | 


PECHE: i à 


La pêche est ouverte depuis le pre- 


travail et à ceux qui y ont contri- 
bué à son succès par leur assistance. 
—Corr. 


pointe d'ironie, nous dit qu'il aime- 
rait être beaucoup plus occupé dans 
sa charge de trésorier. 


| vice-présiderit et M. Jos. .8t- -Jâcques | 


devient direttéur. 


M. Cooke, du département de Bal 


Santé, .au gouvernement provincial, 
-est venu, le 2 décembre, nous donner 
de bons conseils sur l'hygiène, au mo- 
yen de vues animés. Nul, doute que ‘ces 
conseils seront mis en pratique, sur- 
Ée par. la gente écolière, ‘qui. en| 
ce faisant, ne s'en portera que mieux. 
Ii y avait un auditoire considérable. 

Dimanche prochain, il y aura réu- 
nion des Enfants de Marie pour dis- 
cuter de la question de bâtir une 
| grotte à la Sainte Vierge près de 
| l'église, le printemps prochain. Com- 
me toujours, l'argent étant Îe prin- 
cipal facteur de toute nouvellé en- 
|treprise, ces demoiselles doivent pré- 
parer une soirée, où les recettes se- 
ront réservées pour cette oeuvre. 

Maintenant que Beaumont possè- 
de une belle croix Jacques-Cartier, 
nul doute, qu'une grotte, dédiée à la 
Sainte Vierge et bâtie non loin de 
la Croix, apportera de plus abondan- 
tes bénédictions du ciel sur notre 
paroisse. Nous souhaitons à ces de- 
moiselles tout le succès possible dans 
leur si noble entreprise. —Corr. 


BROSSEAU-DUVERNAY 


avaient lieu les deux premières : soi- 
rées paroissiales. Les conseillers de 
la paroisse, MM. Henri Paré, Adélard 
Ouellette, Camille Gamache ‘organi- 
sèrent la première soirée, tandis que 
l& deuxième fut donnée par les fa- 


PR Rs 


Brosseau et Mme Chouinard.- L'assis- 
tance fut très nombreuse. Après le 
goûter, on se retira en se promettant 
bien d'être présents à la troisième soi- 
rée qui aura lieu le 80 décembre. 

Le 27 novembre, M. Emile Coutu 
conduisait Mile Germaine Bouchard 
au pied de l'autel. M. Paul Coutu ac- 
compagnait son fils, M. Moise Thé- 
roux la mariée. Après la messe nup- 
tiale, les nouveaux époux et les invi- 
ités allèrent festoyer chez M. Coutu, 
le père du jeune marié. Paix et pros- 
périté au jeune couple. 

Mme Léon Gamache est l’heureuse 
]mère d’un beau gros garçon. 

Les paroissiens de Brosseau-Duver- 


ro 00 


nay remercient M. le Curé de Lafond | 


et ses paroissiens qui sont venu les 
encourager à la soirée paroissiale du 
2 décembre. —Corr. 


—00——— 


WINNIPEG. — Les commerçants 
ide grain du Canada attendent le ré- 
sultat des négociations de Washing- 
ton, en vue de disposer du blé cana- 
lien de qualité inférieure. J.-I. Mec- 
lFerland, chef de l'agence de stabi- 
lisation des prix du blé du Canada, 


“Le ‘11 novembre ‘et: le” 2 décembre | ” 


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.M. René Pelletier était cette fois-lle poisson, vu que la glace est prise, 
ci l'heureux élu de Mlle Marguerite (EaË si peu forte, si peu épaisse que | 
Viens, l'aimable et espiègle fiancée. Îl'on craint de s’y aventurer. Cela veut | 
M. Jean-Louis Viens, regrettant son|dire que depuis quelques semaines, 
soi-disant divorce. M. Albert Lavoie, [nous avons eu une température idé- 
lamoureux ' éconduit et incompris, | 2e, point de vent, juste assez de 
s'acquit une réputation d'artisté par ineige pour faire de magnifiques rou- 


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l'interprétation de son rôle ingrat. 

Il est regrettable que l'intrigue ait 
si bien réussi à €e trio, inconscient 
de la grande affection de tante Char- 
lotte (Mlle Lapalme) éprise de son 
idéal et qu'elle soit restée en défi- 
nitive la dupe de ces jeunes éman- 
cipés. 

10—-Discours du R. P. Lajoie. Heu- 
reux de retrouver toute la paroissé en 
de si bonnes dispositions, il affirme 
que cette manifestation sympathique 
restera l’un de ses meilleurs souvenirs 
et qu'il saura toujours partager les 
rares. joies commes les épreuves assez 
[fréquentes de ses parolsisens. Si l'on 
|peut ajouter ce qu'il nous dit d'inté- 
ressant sur la pépulation. américaine 


diat assez. longtemps. à:titre d’obser- 


le peuple : ‘américäin ne se laisse pas 
‘facilernent enliser. par Pinertie, et 
l'enthousiäsme" le, seconde admirable- 
mient dans ses entreprises. Les catho- 
liques, AUSSI maintiennentleur uni- 

té religieuse et ng se laissent pas en- 
doctriner...par de - faux ‘brophètes, 
[instruction - à:base d'éducation {on- 
èièrement religieuse, se . poursuit à 
outrance; ce qui: fait la: force d'une 
société, et c'est aussi le. pivot autour 
“Hole. tout süccès! ; 


tes et pour traineaux et pour autos. 
Ii serait à désirer que des contrats 
de dormants ou de bois de service 
soient accordés à ceux qui ont des! 
moulins à scie afin que la population | 
bénéficie de l'ouvrage. Tout de même 
nous sommes heureux d’avoir ce mois 
de pêche qui apportera du soujage- | 
ment à un bon nombre. ch 
| 


DEPART: 

M. J. Beaupré et ses fils de Wainw- 
right nous ont quittés la semaine der- 
nière pour retourner hiverner au 
vieux home après avoir passé quel- 
ques mois sur les homesteads à Ar- 
cadia, station voisine de Joussard. 


DE RETOUR: 


. MM. Drépéau, Brassard, Delles co-|. | 
meau et autres qui étaient allés ai-} . 
der aux ‘travaux de la récolte. «ans les ES 


environs ‘d'Edmonton. 


SOIREE FAMILIALE: : qe 
La:Ste. Catherine et la tire-re-lire- 5 


«est une vieille tradition cana- 


aperçue et sans quelque réjouissance. 


Aussi, les: Dames de ‘'Autel ‘organi- |." 


sérent-elles une partie-de tire. pour 


nise Social”.‘était: come: d’habitude. 
mis gratuitement à la disposition. des 


dienne - qui ‘ne. doit pas passer in-|" 


le dimanche soir. Le “Chateau-Ve-: 


gens: pour ls partie de ‘cartes’ qui fut'|: 


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D . Le mardi, 20 novembre, à été un 
pi grand jour pour les jeunes cultiva- 
: j' + 1938, l'industrie canadienne des|t£urs canadiens, car c’est ce jour-là 
‘‘louirs à utilisé 62867012 livres dclque se sont décidés, à l'Exposition 
ipeaux de bêtes à cornes adultes: 12,- royale d'hiver, à Toronto, les qua- 
| 4 510,117 livres de peaux de veaux et deftrièmes concours nationaux annuels 
ir “chevaux; et 3,621,203 livres de peaux |Ge cercles, organisés par les. cercles | 
;de moutons. Queïqne 72 pour cent de|@e la jeunesse agricole, Les concur- 


t peaux de bovins étaient d'origine ça- [rents se composaient de trente-deux 
. & madienne équipes, de deux membres chacune, 
6 NE É his représentant toutes les provinces du 
A ra : Canada, et qui avaient gagné le droit 


De bee {total d'emballages. æ |de concourir à Toronto en se cClas- 
Rs et. de légumes qui ont été ins- [sant premiers dans les concours res- 
“peotés pour le classement et le mar-|Dectifs provinciaux d'élimination. ie 
‘quage par:la Division fédérale des! Les concours à l'Exposition d'hiver 


= = A La: 


SEE 


ET Te a rt 


CERCLES DE LA JEUNESSE 
AGRICOLE 


A Te BD De ne I A miaviez L°2 


CES T7 Jose 


rent 


= 


M EM 


ENS NC A LE Er 


sarrasin, de “grains mélangés, et de 
blé d'Inde en ‘1934 .accuse .une aug- 
mentation sur celle de 1933 La AUg- 


mentation est de 414 millions de bois- 
Seaux pour les grains mélangés, 


Te ES REP am D On ET 


tan. 
dis que le blé d'Inde a enregistré une el UN POMMIR ER 


augmentation de 1 millions de bois- 
Seaux. Toutes ces augmentations sont 
dues principalement à une expansion 
de l'étendue en culture. 

(8 


LES APPROVISION- 


| CANADIEN 


me è 


DE L’'AMÉRIQUE DU NORD 


Le.pommier le plus historique de 
l'Amérique du Nord ne se trouve plus 
sur le territoire canadien, mais il a 
des rapports intimes avec l'histoire 
Es notre pays. Ce pommier, âgé de 

108 ans, qui porte encore des fruits 


NEMENTS DE GRAINE tous les ans, se trouve à Fort Van- 


DE TREFLE ROUGE 
SONT INSUFFISANTS 


————— 


Comme la dernière récolte de graine 
de trèfle rouge a été très faible au 
Canada et aux Etats-Unis, les cul- 
tivateurs canadiens agiront sagement 
en achetant aussitôt que possible la 
quantité de graine canadienne qui 


leur est nécessaire, On croit que la 


en 1934 est bien inférieure à Ia moi- 
tié de la quantité moyenne employée 
annuellement. D'autre part il sera 
peut-être difficile de se procurer cer- 
taines graines étrangères d'espèces 
rustiques qui devront être importées 


couver dans l'État de Washington où 
Ï fut planté en 1826 par des agenhts de 
la Compagnie de la Baie d'Hudson, 
qui administrait alors l'Ancien Ore- 
gon. Avant le traité de 1846 qui dé- 
limita la frontière entre la Grande- 
Bretagne et les Etats-Unis au 49ème 
paralléle, Fort Vancouver était le 
principal dépôt du Pacifique Cana- 
dien et le centre de distribution de 
cette compagnie canadienne. Le Fort 
avait été construit en 1824. Plus tard, 
prévoyant les résultats du traité de 
1846, la Compagnie de la Baie d'Hud- 
son décida de se transporter sur un 
territoire dont le titre britannique ne 
pouvait être contesté, et elle choisit 
un endroit qui portait lenom indien de 
Camosan, sur l'extrémité sud de l'Ile 
de Vancouver. C'est aujourd’hui l'em- 
placement de la ville de Victoria, mais 


pour augmenter J'approvisionnement Camosan n'avait pas été choisi com- 
domestique, et cette graine se ven-|me lieu probable de l'établissement 
dre à BTOs prix. a. | d'une ville, mais parce que c'était un 
On esfime que la production tota- endroit favorable pour la construc- 
le de graine de trèfle rouge :au.Ca-|tion d’un fort. Ceci se passait en 1843. 
nada, en 1934, est de.1,580,000 livres, [Peut après, le nom de Fort Camosan 
aont. envirpn . .1,200,000 livres .out ‘été |fut. changé en celui de Victoria, en; 
preduites dans le Québec et l'Est du l'honneur de la reine Victoria: 
Canada. La récolte de 1933 était éva- Et voici maintenant l’histoire de la 
. luée. à 3,000 ,000 livres et la moyenne plantation de l'arbre; En 1826, à Lon- 
annuelle en ces cinq dernières an-|äres, Angleterre, un diner d'adieu fut 
nées a été de .3,500,000 livres. ‘La di-{donné au Capitaine Simpson et à 
- rivution cette ännée est due prin- d'autres agents-de la Compagnie de 
5 cipalement à un échec presque total|la Baie’ ‘Hudson, 
. dans les“ ‘pHineipaux districts de pro-|à faire voile pour le poste’ de la Baie 
:. duétion du sud-ouest de l'Ontario, | par d'Hudson, à Fort Vancouver. On ser- 
Li Suite de IR sécheresse. ‘ILne s’emploie- {vit des pommes pour le dessert. ‘Une 


a rè peut-être. ‘pas autant de graine: de ‘des dames assises à côté du Capitaine 


Pi trèfle rouge’ ‘le printemps prochain, Simpdon glisse. quelques pépins de 
8 causé du. gros prix: de .vênte, et ce- pommes. dans Ja Poche ‘au: 
; pendant. ‘il ést. peu probable, aùe : ‘la l'en lui recommandan à 
_ “quantité de graine. rustique : :d'origi- lorsqu’ il -arriverait à 
… ne, canadienne suffise ‘ pour satisfaire voir. s'ils. -pousseraient , 
le 


de Je: bligiter 


Saskatchewan.—Watrous Swine Club 
Arnold W..Shantz, Guernsey, 
Stanley D. Shantz, Guernsey. — 
Pointage de l’équipe, 981. 
POMMES DE TERRE 
Québec.—Cercle de pommes de terre 
de Ste-Sabine 
Philippe Côté, Ste Sabine 
Léo Côté, Ste-Sabine — Pointage 
de l’équipe, 1,018. 


; SEMENCE 
Ontario. — Durham County me 
Grain Club 


Harry Kennedy, Cavan, 
John Holmes, Newcastle.—Poin- 
tage de l’équipe, 1,036. 


£ fraits_ pendant l'année qui 2 pris fin [comprennent un, Concours d’appréci- : Comités et juges des concours. 

É en..mats 1934, est de 49,779,962 il à [ation et'uh examen oral dans Sa Comité ne concours des. 

Le it € F tions | des six projets suivants:— vaches lai- 

É ne Re Éhe tièrés, où sept équipes ont concouru; L. C. McOuat, .Agent général agri- 
modèles, 59,388 inspections de fruits, | boeufs de boucherie, avec cinq équi- cole, Chemin de fer Pacifique Ca- 
de lëgumes et de contenants;. 20,492 Unes; porcs, avec huit équipes: volail- nadien, Montréal. 
iuspections commerciales pour l'ex-{les, avec quatre équipes; grain, avec| L. C. Roy, Agent agricole, Chemin 
‘portation et 17,634 pour les expéäi- |Cinq équipes; et pommes de terre, a- de fer Canadien National, Mon- 

5 tions domestiques, vec trois équipes. Deux jeunes filles tréal. ns 

de | seulement, savoir, Mademoiselle Ber-) G. H. Clark, Commissaire fédéral 
PRES nice Hornbrook de Sussex, N.-B. et des semences, Ottawa. 
“ES dot est une herbe extr&-| Mademoïselle Louise McDermot de |Juges des concours 
mement difficile à détruire au moyen | Hazelridge, Man., ont pris part aux] Vaches laitières, — Dr X. Barton, 
du chlorate de soude, et cette prati- [Concours cette année. Sous Ministre, Ministère de l'Agricul- 
que n'est pas recommandée par le L'équipe du cercle qui obtient le ture, Ottawa. 
Service de ia grande culture du Mi-|pointage le plus élevé dans chacun de! G.E. Raithby, professeur d’exploi- 
nistère fédéral de l'Agriculture, sauf | ces six projets reçoit un trophée em- |tation animale, collège d'agriculture 
dans des cirepnstances .tont à fait|blématique du championat canadien | de Guelph, Ontario. 
exceptionnelles, H faut habitnelement | et qu’elle conserve une année; de mê-| L. C. Roy, Agent agricole, Chemin 
trois pulvérisations d'une solution à/|me, chaque membre des différentes | de fer Canadien National, Montréal. 
dix pour cent ct Ia quantité requise | équipes du championnat reçoit un |Bocufs de boucherie. — R. S. Hamer, 
est de 109 gallons:à l’acre. Le coût de! trophée miniature qui devient sa pro-|Chef des Services de campagne, Di- 
ee traitement à 10c la livre, se monte|briété. Chacun des concurrents ins- |vision fédérale de l’industrie animale, 
à $30 l’acre, ce qui en interdirait Pem-|crit dans tous les concours recoit é- |[Ottawa. C. F. MacKenzie, Division fé- 
ploi dans toutes les conditions ordi- |galement une médaille gravée. dérale de l'industrie animale, Woods- 
naires. Voici les lauréats des six projets:— |tock, Ont. 
VACHES LAITIERES Porcs.— L. W. Pearsall, Chef adjoint 
, | , ! Ontario:—Markham Dairy Calf Club. |du Service des marchés, Division fé- 
Les rares du Service fédéral des Ronald Bagg, Unionville. dérale de l'industrie. animalé, Ot-. 
plantes fourragères “qui se font aux Lorne Petch, Milliken — Pointa- |tawa. : | 
différentes fermes et stations expé- ge de l’équipe, 925. J. À. Ste-Marie, Régisseur de la 
rimentales fédérales canadiennes por- BOEUFS DE BOUCHERIE ferme expérimentale, Ste-Anne de 
tent non seulement sur les plantes à Alberta.—Lacombé Beef Calf Club la Pocatière, P. Q. 
herbage, qui comprennent les diffé- ‘Henry Magilton, Lacombe Volailles.— W. R. Graham, Profes- 
rentes plantes à foin et à pâturages Edward Chessor, Lacombe, — [seu d'aviculture, collège d’agricultu- 
annuelles et vivaces, mais aussi sur Pointage de l’équipe, 973 re de Guelph, Ontario. George Ro-. 
plasieurs autres récoltes qui ‘sont eul- VOLAÏLLES. bertson, Adjoint à l’aviculture du Do- 
tivées principalement pour l'alimen- Nouvelle-Ecosse —Cambridge - Poultry minion, Ferme expérimentale centra- 
tation des bestiaux, comme le blé d'In- Club le, Ottawa. 
de, les. tonrnesols, et les racines four- Earl Douglas Ward, Cambridge Pommes de terre. — John ‘Tucker, 
ragères. Le Service fait également des Station, ; Inspecteur en chef des pommes de 
expériences sur les herbes à gazon ‘Miles Theodore Durno, Cambrid- |terre, Ferme expérimentale centrale, 
ainsi que sur certaines récoltes spé- ge Station, — Pointage de l'équi- Ottawa.. O. W. Lachaine, Inspecteur 
cialës, dont les plis importantes sont ‘pe. — 853% de district des semences, Ministère 
le soja et la-betterave à: sucre, PORCS _ de l'Agriculture, Guelph. . 
A 
done : — Mcloughlin, insista pour que les pé- 
Fier von UN PE pins fussent plantés immédiatement, 


let donna ordre à son propre jardinier 


&'y voir. La plantation se fit dans 
de petites caisses, jalousement gar- 
dées. Au bout de plusieurs années 
l'arbre porta sa première récolte-- 


HISTORIQUE une pomme. Cette pomme fut cueilile 


par le Dr McLoughlin, qui la coupa 
soigneusement en 17 tranches, une 
pour chaque personne assise à cette 
table. L'année suivante l'arbre porta 
20 pommes, et il n’a cessé de rappor- 
ter depuis. 

DO ——————— 


L'HUILE DE FOIE DE 


MORUE ET LES 
BOVINS 


L'huile de foie de morue n'a jamais 
été beaucoup. employée dans les ra- 
tions des gros animaux de la ferme 
parce qu'on peut se procurer presque 
aussi bien et d'une façon beaucoup 
plus économique les principales vertus 
nutritives qu’elle renferme dans les ali- 
ments ordinaires produits sur la fer- 
me en y ajoutant quelques supplé- 
[ments achetés comme les aliments a- 
lzotés et les substances minérales, 

TH y a pourtant des circonstances 
où l'huile de foie de morue peut être 
employée utilement pour les gros a- 
nimaux de la férme. Les porcs éle- 
vés pendant l'hiver tombent parfois 
dans un état rachitique parce que 
certains éléments essentiels aux fonc- 
tions de la vie ne se trouvent. pas dans 
la nourirture qu'ils reçoivent. On peué 
pSouvent. renûre la vigueur à ces a- 
inimaux, en leur donnant de Fhuile 
de foie de morue. Quand on pré- 


voit des désordres de. ce genre, de pe-} 


tites doses d'huile corrigent proba- 
blement toute tendance au rachitis- 
me.—bBulletin sur les “Farine et Hui- 
les de poisson”. Ministère ee de 
l'Agriculture. 5 
200 ——— 


qui se préparaient- 


BELGRADE. : — La reiné dounirière 
Marie de’ Roumanie -espèré visiter de 
‘nouveau l'Amérique au nord prochai- 
nement, en compägnie . de ‘SOn: petit- 
fils, le jeüné Toi Pierre” de Yougoslavie. 
En partant d'Amérique, les visiteurs 
continueront leur yoyage à, travers de |. 


LA SURVIVANCE 


DEFINITION 
DES VOLAILLES 
CLASSEES. 


——— 


Quelques marchands de denrées ont 
annoncé dernièrement dans les jour- 
naux des volailles et du boeuf “clas- 
sés par le Gouvernement”, sans in- 
diquer la catégorie de ces produits. 
Ce mos “classement” est trop vague 
et peut induire le public en erreur: il 
faut connaître également la catégo- 
rie pour les volailles et la couleur de 
la marque pour le boeuf. Nous recom- 
mandons donc à tous ceux qui achè- 
tent des produits classés d'après les 
types-modêles du Ministère . fédéral 
de l'Agricukure, d'insister pour savoir 
au juste de quelle catégorie sont les 
volailles, si c'est À, B, ou C, et quelle 
marque porte le boeuf — rouge vu 
bleue. La plupart des volailles clas- 
sées’ et- inspectées par le Gouverne- 


‘’[ment portent des étiquettes indiquant 


la catégorie. 

Il peut y avoir tout autant de dif- 
férence de qualité entre les volailles 
d'une même espèce qu'entre les dif- 
férentes espèces: poulets, poules, din- 
dons, canards ou oies. Les: catégo- 
ries du Gouvernement indiquent la 
qualité et l’acheteur qui se règle sur 
ces catégories est sûr de son choix. 
Cette catégorie est toujours indiquée 
sur les volailles destinées à l’expor- 
tation, mais elle peut ne pas l'être sur 
les volailles offertes en vente sur le | 
marché domestique car la pose de l'é- ! 


[La natalité baisse 


== 


depuis la guerre 


! Déclin accentué du taux de na- 
talité depuis quelques années. L 


Le-déclin accentué du taux de na- 
talité dans les pays anglophones ain- 
si que dans ceux de l’Europe septen- 
trionale et occidentale depuis quel- 
ques années à fait l'objet de bon nom- 
bre d'études démographiques. Bien 
que toute tendance aït été constatée 
durant l'après-guerre est devenue de 
précédemment à 1914, la diminution 
plus en plus marquée. Si' l'on compa- 
re les taux de 1921 avec ceux de 1933 
année la plus récente pour ‘laquelle 
on dispose de données de ce genre on 
voit que le taux en’ Angleterre et NE EE 


| 


le pays de Galles à baissé dé 22.8 par | 
‘1,000 habitants à 144; en Allemagne |: : 


de 25.1 à 14.7: aux Etats-Unis (terti- |. 
toire dimmatriculation) de 24.2 à 16.4. 
Longtemps avant la guerre, le taux 
très bas en France avait âttiré l'at- 
tention universelle, mais en 1933, il 


était à 16.3, soit plus élevé qu'en An- ra 


gleterre ou en Allemagne. 
ES + + 
En dépit des mesures “officielles pri : 
ses en Italie pour faire monter le taux 
de natalité (propagande, encourage- 
ment des mariages, etc.) le taux à! 
baissé de 303 à 237 | 
Au Canada, le taux est passé de 29. 
4 en 1921 à 20.9 en 1933. La baisse 
aurant cette période n’a été inter- 
rompue qu'à deux reprises, soit en 
1924 et 1930. On s’aperçoit d’une ten- 


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tiquette est facultative dans ce der- ! dance de stabilisation depuis 1926 et 
nier cas. La phrase “Classée par le ‘par le fait même que le nombre de 
Gouvernement” n'aide donc pas beau- mariage et le taux matrimonial sont 
Coup la ménagère, à moins que toutes | allés croissant depuis 1925 pour at- 
les volailles offertes en vente’ne soient ! teindre leur maximum en 1929, il ne 


marquées du nom de Ja catégorie 
qu'elles représentent. | 
Le Gouvernement a établi deux! 
classes pour les volailles habillées: | 
“Nourries au lait” et “Sélectionnées”, | 
Ces deux classes sont subdivisées sui- 
vant la qualité, en catégories, les- 
quelles dépendent presque entière- 
ment de la façon dont les oiseaux ont | 
été nourris. . | 
Les volailles “Nourries au lait” ont! 
une graisse de couleur blanche et la 
peau et la chair'ont une texture fine: 
et molle. Ce ‘sont- là les preuves ex- 
térieures d'une alimentation Spéciale. 
La classe “Nourrie au lait” se divise 
en trois catégories: 4, B, et Spéciale. 
La classe “Sélectionnée”, chez la- 
quelle les couches de graisse ont une 
couleur jaune, et qui ne portent au- 
cune preuve d’un nourrissage au lait, 
se divise en quatre catégories, savoir: 
À, B, C, et Spéciale. On voit par ce 
qui précède que la déclaration de la 
catégorie est une question de très 


haute importance pour É .SORsomma- 
teur. . : 


| 


CRE ES 


A Eee ere ef ne a ON 


LA DIGESTIBILITE 
DU FROMAGE 


Le fromage se digère plus aisément 
lorsqu'il est combiné avec d'autres a- 
[liments que lorsqu'il est mangé sé- 
parément. Consommé avec du pain, 
ou d’autres aliments féculeux, comme 
les pommes de terre ou le macaroni, | 
il forme une combinaison très satis- 
faisante et de digestion facile pour 
la plupart des gens. Consommé à la 
fin d'un gros repas, comme on le fait 
habituellement, il peut Surcharger les 
organes digestifs, mais si on le man- 
ge comme mets principal à un repas 
qui est complété par un léger des- 
sert, il est peu probable qu'il causera 
des troubles de la digestion. 

Si vous employez du fromage dans 
la préparation des mets, ayez soin 
de ne pas le cuire à une tempéra- | 
ture très élevée, car la chaleur dur-i 
cit les aliments azotés et en rend la 
digestion plus difficile. Le fromage 
es digéré très complètement par j'or- 
ganisme. Il est employé entièrement, 
ou presque entièrement, par le corps 
pour construire de nouveaux tissus 


| 


pouvait en résulter qu'un accroisse- 
ment des naissances. Aussi, le nombre 
de naissances accuse en 1930 un ac- 
croissement d'environ 8,000 par Tap- 
port à l’année précédente, ce qui à 
fait monter le taux de 23.5 à 93.9. La 


crise économique a toutefois eu pour | 


résultat une diminution notable du 
nombre de mariages entre 1930 et | 
milieu de 1933, de sorte que la nata- 


lité s'est mise à baisser. De 23.9 qu'elle | 


était en 1930, elle a fléchi à 232 en 
1931, 22.5 en 1932 et 20.9 en 1933. 

La natalité au Canada, si l'on ne 
comprenait pas la province de Qué- 
bec, aurait été de 189 en 1933 au lieu 
de 20.9; toutefois, le déclin dans cette. 
province a été assez prononcé. C'est: 
dans le Manitoba que le taux de 8 
natalité a diminué le plus. 
000 —————— 


- 


ASSASSINATS  : 
POLITIQUES 


Onze chefs de gouvernements ont 
été assassinés SERUE 1920; en voici 
la liste: : 

1920— Venustiano Carranza, prési- 
dent du Mexique. 

1922—Michaet Collins, chef du gou- 
vérnement provisoire de l'Etat livre 

d'Irlande. 

1922—T, Narutowiez, Premier pré- 
sident de 12 République Polonaise. 

1928-—Alvaro Obregon, président-6. 
lu du Mexique. 

-1832—PaulDoumer, président de 1 
République Française. 


1932—Inukai, premier ministre. du : 


Japon. 
1833—Sanchez Cerro, président ee 
Pérou. 

1933—-Le roi Nadir d'Afghanistan. 

1933--I. G. Duca, premier ministre 
de Roumanie. 

1934—Egeïbert Dollfuss, chancelier 

d'Autriche. 

Le roi Alexandre de Yougoslavie et 
M. Louis Barthou ‘sont . ‘respective- 
ment les 4e et 5e grands chefs d'Etat 
à mourir cette année. 
800—————— 


Le Mexique dominé 
par les Soviets 


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dernière. un seul : ‘boisseäu de blé. On , que. 
Ù donne comme raisons de cela le sé- jau’ un gouvernement bolchéyique. sera 


et pour fournir l'énergie nécessaire au 
travail; c’est l’un des meilleurs bâ- 
tisseurs de muscles pour les jeunes 
gens ainsi que pour les adultes. 
000 me 


: Déclaration dé S. Exc. Mgr Flo- 
res, délégué apostolique én 
exil aux Etats-Unis. — Gran- 

de activité à l'ambassade rus- 
se à. MEREO, —:£La persécu- 


WASHINGTON. _— Pour la pre. | tion. : 


mière fois depuis l'exploitation des 
terres fertiles de l'ouest, les. Etats CHOCAGo. Se Exc” Mer: Ruiz Y% 
Unis n'ont pas exporté la semaine Flores, délégué apostolique au Mexi- 
exilé aux. Etats-Unis, a prédit 


cheresse et la diminution des exporta.- bientôt au pouvoir dans son pays na- 


: tal. Mgr Flores’ ‘est venu à Chicago 
tions, Al n'y a que quelques années, Poür assister aux fêtés du: 258 anûl. 
ün exporta en une seule année 370,- versaire de élévation - qu” cendinal 
000,000 de _boisseaux de blé, et jus- 


Mundelein a T'épiscopat. 
qu'à - 1929 la moyenne. fut de 150,000, 5} “L'activité du ‘Souveïnement Soviée. 
000 - pâr année, : Depuis. ‘ce: ‘temps, le] 


tique. au Mexique”, dit-il, est'la prin 
; e 
anada. et Argentine! fait, dimi- C pale raison au me Aéif a 
ton 1e gouvernement; 


PLUS 
LRU 


bolchévisme 1 russe intra. 


PO RE OR RE MP PR RE POTTER ZE ENEORM ARE SERRENON 


au Mexique, Mile Kolontay. Bien qu’il 
n'y ait qu'ume poignée de Russes dans 
le pays, elle. à plus de cent employés 
dans son buréau, Ces aides sont payés 
par les Soviets Pour prôner les prin- 
cipes du bolchévisme”. 


L'archevêque est préesntement un 
homme sans patrie. En octobre 1932, 
1 fut placé de force Sur un avion. qui 
le transporta hors du Mexique. : Au. 
jourd’huf, des Etats-Unis, il: dirige 
les quelque. 800 PEUT “ui. habitent 
encore le Mexique. . 


k “Bien que le meta soit” 90. pour 
cent éatholique’, dit-il, “des : lois: sé- 


minitstéri 
pouvoir : 
tioriaire “D voit à 


Le paiti aujourd'hui: au 


Ÿ, ns Pédmi: 
“Au un: ‘€hséighement "ca" 


“enfants” 


voya une femme comme da | 


vères ‘défendent à: "un: ‘catholique : de 
faire” partie du. côngrès “et du cabinet 


parti hationär: ‘révolu- |, 


permi, et l'athéisme est 


. PARIS. — Le minis 
approuvé à l’unanimit 
le plan du premier 
de discéontinuer la fix: 
blé par le Souvernement afin de ré- 
duire ainsi Le prix. du: pain. Une loi 
sera présentée à.la Chambre des Dé- 
putés pour Gbsorber, soit par l’entre- 


PoSage soit par. exportation: Jes 73,-.. 


000,000 .de. boïisseaux . de blé ‘détenus | 
Sur les récoltes pr 


écédentes . et: qui a-: 
gissent Somme une: médecine sur. le 
märché. . Ces 


tère français a 
6, dernièrement, 
ministre Flandin 
ixation du prix du 


| CALLANDER Ont: 


Dionte, * mère. des cinq ne ‘déjà: 
fameuses qui repreñnent du poids, et 
auront ‘bientôt. ‘Six;mois,. ua une: as. 

gréable. ‘Surprise, : ces. Jours-ci; : 


1e courrier Jui a appoïté,un chèque de 
cn ik se 


5 DECEMBRE 1934 


io q 


Co: des... 


d'euro 


 FALHER 


AVANT-GARDE DE FALHER 


Les membres du Cercle Sainte- 
Anne étaient tout joyeux le 20 nov- 
embre dernier: à l'heure du fran- 
çais ils devaient recevoir leur bonne 
Soeur Supérieure pour présider leur 
réunion d’Avant-Garde. 

Monsieur Ernest Lemire, président, 
fait la prière puis la bienvenue est 
souhaitée: à à notre vice-président ho- 
noraire par tous les élèves. 

Après la lecture du dernier rap- 
port, Mile Blanche Constatin et M. 
Maurice Mailhot en demandent l'a- 
doption. 

Une première cueillette nous est 
lue par Mlle Aurore Gamache. Elle 
nous apprend que Mme Roy possède 
un clou de la “Petite Hermine” re- 
lique de. notre valeureux ancêtre. 

Mardi! journée des Saints Anges! 
Nous . rappelons le souvenir de nos 
célestres protecteurs en entonnant 
leur cantique. 

Mie. Laurence Roy, maitresse en 
herbe, donne une leçon d'histoire na- 
tiongle sur la famille de “Charles Le- 
Moyne” Foyer canadien celui-là,, 
puisque. la relation a conservé que 
“Charles LeMoyne” eut 14 enfants 
dont dix se distinguent par des ac- 
tions d'éclat. 

Avec. 1934, nous ne pouvons avoir 
une assemblée d'’Avant- Garde sans 
parler de “Cartier”. M. Maurice Mo- 
rin nous déclame la poésie “La croix 
souvenir du 4e centenaire de la pre- 
mière croix canadienne”, 

Toute la classe chante les refrains 
du “Vieux Moulin”. Les leçons ren- 
fermées dans chaque couplet sont re- 
levées par Milles Reine Villeneuve, 
‘ Géraldine Gagnon et MM. Syivia Ser- 
vant et Maurice Martineau. “3 

Un extrait de la Survivance “Le rire 
des Aïeux’” est lu par Mile Rose Cé- 
cile Forgues. ! 

Anxieuses de traiter un sujet reli- 
gieux, les Demoiselles du Cercle cau- 
sent de “la première église du Ca- 
nada.” 

Mlle Reine Villeneuve intéresse par 
sa poésie “A la lampe du sanctuaire”. 
Oh! chère petite lampe, bien des 
âmes pieuses envient ton sort, toi 
qui brüûles pour le bon Dieu. 

Tous les yeux sont pétillants de 
joie lorsque Monsieur le Président an- 
nonte que Soeur Supérieur doit re- 
mettre les cartes d'Avant-Garde. 
Vingt élèves de notre Cercle sont dé- 
- clarés aujourd'hui membres actifs de 
l'Avant-Garde. Félicitations aux pe- 
tits patriotes! 

La carte d’Avant-Garde en mains, 
on entonne gaiement “Oui, soyons 
fiers de l’Avant-Garde”. 

Les paroles encourageantes de Sr 
Supérieure persuadent les élèves de Ia 
nécessité. de poursuivre avec ardeur 
rétude de “notre beau parler.” 

Miles Rose-Cécile Forgues et Lé- 
da. Larochelle demandent, l'ajourne- 
ment. | 

Notre hymne national est le der- 
nier numéro au programme. 


= 


EDMONTON NORD 


CERCLE SAINT- FRANCOIS 
D’ASSISE. 


Selon une tradition canadiene, nous 
‘avons fêté la Ste Catherine, diman- 
che soir, 25 novembre, à la salle pa- 
roissiale. Sans être une réunion Sspé- 
ciale de lAvant-Garde, ses membres 
y ont joué un rôle important par la 
réception des prix du concours de 
français du mois de mai dernier et 
une petite pièce de théâtre qui fut 
grandement appréciée des parents et 
amis. Je donne cependant le compte- 
rendu de toute la soirée en l’hon- 
xeur de Ste Catherine. C'est une des 
heureuses occasions qui permet aux 
Canadiens-Français de se réunir en 
famille. L’A.C.F.A. et l’Avant-Garde 
avaient chacun leur programme Le 
Conseit de l'Exécutif de l’A.C-F.A. é- 
tait représenté par le R. P. Boucher, 
O.MI. et M. l'avocat Poirier. 

La soirée commença par une par- 
tie de cartes pendant laquelle les 
plus petits s'amusaient à causer en- 
semble sans trop déranger les jou- 
eurs. La partie de cartes terminée, 
eut lieu la distribution des prix du 
concours de français. Le R. P. Hya- 
cinthe, OFM. curé de la paroisse 
fut invité à distribuer les prix eb les 
diplômes aux heureux gagnants. Le 
R. P. Boucher fit ensuite un beau 
‘ discours pour féliciter’ les enfants du 
succès remporté et nous encourager 
è parler notre belle langue et à ne 
pas avoir honte d’être appelés Fran- 
çais. M: Poirier voulut bien aussi nous 
dire quelques mots d'encouragement. 
Enfin le R. P. Hyacinthe termine en 
rappelant le travail fait dans le pas- 
sé et nous invita à mieux travailler 
pour que le succès soit encore meil- 
leur l'an prochain. 


Un groupe ‘de petites filles “jouë: : 


rent ensuite. la saynète “La petite 
menteuse” ‘et nous. chantèrent la 


chanson populaire; On Ja: servit: en: 


passant la tire. En effet. point de Ste 
Catherine. san ‘tire. Chacin put en 
.: même: terips SAVOUTÈE : -uné ” ‘bonhë 
‘pomme due à le délicatesse et, à la 


générosité. dé.M. Gadoury: :Féndant |. 


ce. temps on fit du chant et de la mu- 


Avant- Ce de PAC. F NN 


ide la partie de cartes. 


| 
| 


sique. MM. Richard Gaumont et Ri- 
chard Meunier, élèves du Collège St 
Antoine ont su amuser l'auditoire par 
une chanson et une déclamation co- 
miques. M. Martel et Mile G. Ca- 
saubon nous ont intéressés par de 
belles chansons. 

Enfin il fallait distribuer les prix 
Les heu- 
reux gagnants furent, pour les dames: 
ler prix, Mme C. Potvin; 2ème prix, 
Mlle J. Mireault: 3ème prix, M. Ri- 
chard Meunier, qui avait pris la place 
d'une femme; prix de consolation, 
Mile B. Généreux. Pour les hommes: 
ler prix, M. Lobinsteen; 2ème prix, 
M. C. Potvin; 3ème prix, M. Casau- 
bon; prix de consolation, M. R. Thé- 
roux. 

Mille T. Potvin joua une marche de 
sortie et la soirée se termina par “O 
Canada”. Espérons que cette réuni- 
on fortifiera les relations des Cana- 
diens-Français et que tous, jeunes et 
vieux, sauront mettre à profit, les 
précieux conseils que le R. P. Boucher 
et M. Poirier nous ont donnés fra- 
ternellement. 

Thérèse Potvin, sec. 


Couvent de l'Assomption 


CERCLE MARIE ROLET. 


Vendredi dernier, l'heure de fran- 
çais a pris une tournure nouvelle. 
Une série de pellicules nous est pré- 
sentée. ‘Très intéressantes, parce que 
françaises; très amusantes, parce que 
bien choisies. 


Nous étions là devant cette toile vi- 
vante, admirant les jolis tableaux et 
scènes d'une exquise oeuvre de Pierre 
l’'Ermite: “Comment j'ai tué mon en- 
fant” Puis c’est “Charlie Chaplain” 
qui apporte la note rieuse. Les pe- 
tites se pâment, les grandes s’excla- 
ment. Enfin une scène d'après guer- 
re où “Rintintin”, un beau chien po- 
licier illustre une fois de plus la fi- 
délité de sa race. 


“Les animaux sont souvent nos 
maitres”, pensait La Fontaine. Six 
heures et la lanterne s'éteint. Bon- 
soir, R. Père Boucher et merci! Vous 
avez été pour nous, Avant-Gardistes 
de l’Assomption, la bonté qui se fait 
tout aimable. 

Florence Ouellette, sec. 


| BONNYVILLE 


A.-GARDE DE BONNY VILLE 


Les minutes furent lues et acceptées 
sur la proposition de Jules Vallée et 
de Georges Etienne Durocher. 

Jacqueline Thibodeau ayant quit- 
té Bonnyville pour le Lac-la-Biche 
il est proposé qu'elle soit remplacée 
comme membre de l'Exécutif Central. 
Proposé par Jeannette Binette et se- 
condée par Cécile Fraser que Georges 
Etienne Durocher soit nommé repré- 
sentant du Cercle Notre-Dame des 
Victoires. Proposé par Henriette Li- 
rette et secondé par Jules Vallée que 
Cécile Bureau soit nommée repré- 
sentante du Cercle Notre-Dame des 
Victoires. Georges-Etienne est élu 
conseiller de l'Exécutif Central. 

Après discussion l'Exécutif Central 
choisit les sujets suivants comme ma- 
tières d'étude pouf les quatre semai- 
nes qui suivent: 

1o Composition sur les patrons de 
chaque cercle; 20 Lecture au choix 
des élèves; 30 Débat sur l'utilité de 
l'Avant-Garde; 40 Débat sur le Ca- 
téchisme. 

L'Assemblée est ajournée sur la pro- 
position de Notre Directrice Géné- 
rale secondée par M. Durocher, et on 
se sépare après une prière faite pour 
les besoins de l’Avant-Garde et le 
soulagement des Ames du Purgatoire. 

Lily Devasseur, sec. gén 


CS *# 


+ 


CERCLE STE-THERESE DE 
‘L'ENFANT-JESUS 


Notre. réunion s'est ouverte par le 
Pater et l’Ave et le cantique habituel 
à notre Sainte Patronne. Puis on a 
demandé la lecture des minutes qui 
ont été acceptées telles que lues. 

M. le président a fait la remarque 
que la pratique dé la semaine n'était 
pas assez bien gardée et que par con- 
séquent on doit réprendre la même, 
ce qui fut secondé et approuvé. 

Comme sujet de la prochaine ré- 
union il a été décidé d’avoir des com- 
positions orales sur la vie de Ste Thé- 
rèse. 

Puis on 2 lu une histoire sur “La 
Prière,” laquelle les enfants devaient 
reproduire en composition écrite. A- 
près un travail de vingt minutes on 
a lu les douze meilleures qui ont bien 
intéressé tout le monde. Voici celle de 
Marie-Joseph Guillemette (Grade DIT) 

: - La Prière. 

N'y avait deux petits garçons qui 
s'appelaient Rôbert et Gaston. Robert 
disait sa prière matin et soir, c'est-à- 
dire qu'il, donnait son petit coeur au 
Bon Dieu. ‘A l'école, il n'est jamais |: 
puni, : il obéit à sa maîtresse qui est 
toujours contérit dé qui: Quant Robert 
prie ia toujours les yeux baissés, 

: aston. est un petit: garçon;“il* ne 

ferme pes les yeux. Il cherche è faire 


causer ses camarades. Il est souvent 
puni et n’a jamais toutes ses bonnes 
notes. Le Bon Dieu punira Gaston 
s'il continue. Entre les deux petits 
garçons j'aime mieux Robert. 


+ % F 


| | ; 


CERCLE L'ANGE GARDIEN 


Notre réunion a commencé par la 
prière aux intentions des Ames du 
Purgatoire et les Invocations à l'An- 
lge Gardien, puis les minutes de las- 
semblée du 2 novembre ont été lues et: 
approuvées. 

Les points principaux pris au Com- 
mencement du mois, ont été rappelés 
et chaque petit Avant-Gardiste a pro- 
mis de redoubler de ferveur et d’at- 
tention pour soulager un bon nombre 
d'âmes du Purgatoire. 

Après plusieurs récitations et petits 


chants dont les plus intéressants fu- |Troisième assemblée générale 
la ! 


rent donnés par Irène Richard, 
lecture sur la petite Marthe Sasse- 
ville fut continuée. 


mais à bien la parler et à les dé- 


LA SURVIVANCE 


a 


L'Avant-Garde, nous le savons, a 
pour but de conserver hotre langue 
et nos droits. 

Nous sommes résolus plus que ja- 


fendre. Nos ancêtres nous les ont 
transmis et nous devons les imiter. 
Ce matin à l’école nous avons eu une 
composition à faire sur YNotre Lan- 
gue”. Ce sujet fut bien traité et c'est 


surprenant de connaitre les idées qui |f 


surgissent des petits cerveaux cana- 

diens qui, déjà, voient et comprennent 

la nécessité de s'unir et de travailler 
ferme car, “L'union fait la force." 

Mariette Rondelet, i 

Secrétaire des cercles locaux. 


| LEGAL 


de l’'AVANT-GARDE D’'YOU- 
VILLE. 


20 novembre 1934. 


| 


PAGE 7 


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DR A. BLAIS 
Médecin et Chirurgien 


Cette lecture fut bien goûütée des | Pour la première fois, l'Avant-Gar- 
petits Avant-Gardistes et tous furent | de d'Youville avait l'honneur de re- 


émer lé 
merveillés en apprenant que notre | Gevoir un Jésuite à son assemblée gé- 


bon Ange Gardien et celui de sa Ma- 
man et jouait à cache-cache avec eux. 
L'heure s’écoula bien vite et notre 
réunion se termina par les prières ha- 
bituelles et le chant “O Canada”. 


cié qu’il fut doublé d'une aimable 
|condescendance de ia part du R. P.: 
une très spirituelle conférence. Après 
avoir écouté notre programme d’étu- 
des mensuelles, le R. P. Fortier nous 
| fit connaître les meilleurs représen- 


tants de l'humour canadien-français. 
DONNELLV 


{ 
x ; : ne: 
petite Marthe s'entretenait avec son nérale, honneur d'autant plus appré- |È 
l 
k 
f 


l 


Avec une mimique très expressive il 
rendit des extraits de Philippe Au- 
bert de Gaspé, d’Hector Fabre, de Sir 
A. Routhier, d'Arthur Buies, de L. ©. 
David, d'Ernest Bilodeau, de Michelle 
LeNormand et de Blanche Lamonta- 
gne où brillait le “sel gaulois”. Pour 
plusieurs d’entre nous ce fut une ré-| 


AVANT-GARDE BELHUMEUR 


Cercle Langevin. C'est jeudi! Tous 
les membres de notre cercle ont hâte 


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de voir arriver trois heures afin de 
se communiquer les uns aux autres les 
résultats de leurs réflexions et idées 


vélation. Nous savons gré au KR. P. 
Fortier de nous avoir fait goûter tou- 
te la finesse des auteurs de chez nous. 


Simonne Laflemme, sec. gen. 
—000—-— 


au sujet du Congrès régional el 
té. 

L'assemblée s'ouvre par la prière 
d'usage, le salut au drapeau, le chant 
du cantique-“Nous voulons Dieu’ sui- 
vi de la lecture des minutes de la: 
dernière réunion et de la correspon- 
dance. Le Saint Evangile porte au- 
jourd'hui la leçon suivante: “Confian- 
ce en Dieu car il n'oublie pas ceux 
qui le craignent.” R. Soeur Directrice 
nous donne ensuite connaissance de 
l'intention générale du mois de dé- 
cembre: “La formation des jeunes à 
l’action catholique”, et commente sur 
ce sujet d'intérêt pratique de noS GRADE XI 


DONNELLY 


SR 


Concours du mois de 
novembre 19534. 


ECOLE CONSOLIDEE DE 
DONNELLY 


Catéchisme Franç. 


jours. Mlle Marguerite Forcier. 100% 96% 
Enfin, le moment tant désiré est] Mile Bartha Dandurand 100% 


arrivé! Celui de discuter la question GRADE X. 
du Plan LeMoyne, lequel est approuvé 
à l'unanimité, puis d'entendre ce que 
chacun a à dire au sujet du congrès 
régional. “A vous, M. le Président, de 
battre le pas, et d'entamer la dis- 
|cussion qui ne manquera pas d’en- 
train, car nous avons sérieusement 


M. Bernard Boulet 
Mile Irène Leblanc 


GRADE 1X 


100% 
100 


88% 


Miles Régine Fillion, Aline Fillion, 
Cécile Houde et M. Raymond 


réfléchi”. M. Raymond Maisonneuve Thibault 100% 
nous fait part de ses idées, puis M. GRADE VIII 
le Président général et ensuite Mlle Mlie Annette Collin 100% 80.7%- 


Marguerite Forcier nous fait béné- 
ficier de son opinion ainsi que Mlle 
Bertha Dandurand. Sur ces aînés de 
notre école nous pouvons toujours 
compter; elle nous le prouvent encore 
aujourd’hui. Plusieurs bonnes sugges- 
tions sont faîtes, lesquelles nous en- 
registrons soigneusement pour plus 
tard, les faire valoir auprès de ceux 


GRADE VII 


M. Clet Gauthier 
GRADE VI 
Mlle Germaine Mailhot 100% 86.1% 


Mlle Thérèse Lemay 97.5% 
M. Lucien Maisonneuve 


75% 


qui nous ont fait l'honneur de nous Î 


demander notre avis. GRACE 


Mile Rita Boulct 100% 98% 

Suit une leçon d'histoire du Ca-|GRADE ItI 
nada, la première d’une série que nousS| nf P-Emile Poulin 100% 90% 
proposons de donner au cours de cette | GRADE IT 
année scolaire. R. Soeur Directrice| lle Fernande Cormier  lère 
veut bien se charger elle-même de| jK Henri Leblanc ler 
nous entretenir de :“l'origine des [GRADE T 
partis politiques au Canada: les élé-| Ale Celicia Lamoureux  lère 
ments qui le composent alors: l'at-| file Thérèse Rouleau. lère 


titude de chacun; les difficultés des 
évêques à recruter un clergé suffi- 
sant aux besoins de ce temps; l’ad- 
ministration de notre troisième gou- 
verneur anglais: Haldimand”’ Après 
ces énoncés clairs et précis, nous ap- 
précions davantage ce qu'ont fait pour 
nous nos ancêtres, et le prix des sacri- 
fices qu'ils se sont imposés pour nous 


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Le vaccin de la 
paralysie infantile 


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M. Raymond Maisonneuve 100% Ë 


Mie Victoria Gagné | À 
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Mile Thérèse Dandurand 94% 93% | È 


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assurer le libre exercice de notre sain- 
te religion; nous comprenons mieux 
aussi la mentalité de nos maîtres a- 
près la conquête. 

Une composition intitulée: “Ce que 
dit le graphologue” faisant suite à 
l'article tiré de “Jeunesse et folies”: 
“La calligraphie de nos jeunes filles”, 
entendu la semaine dernière est le nu- 
méro suivant. Puis on discute le pro- 
gramme à présenter à la prochaine 
réunion, et déjà l'heure est écoulée. 
A la semaine prochaine donc, chers 
jeunes lecteurs du Coin des Avant- 
Gardes. ; 2 

Cécile Houde, sec. 


RE, qq 


Girouxville 


Une fois de plus nous nous som- 
mes ralliés à l'Avant-Garde, ce qui 
nous rend tous joyeux et heureux. 

Nous avons deux cercles, le cercle 
Annette qui est le nôtre et le cercle 
Ste-Paule de Marie, celui des pe- 
tits enfants. Le conseil a été choisi 
par les ‘enfants: Président, François 
Dumas: Vice-président, Lucille Bé- 
langer: Secrétaire: Mariette Rondelet. 
Les: conseillers sont Rita Brien, Colet- 
té: Deslauriers et Daniel Girouard. 

“La présidente du cercle Ste-Paule 
dé. Marie est Paula Bourgeois; vice- 
présidént, “Jeänhette Dumont: :sécré- 
taire: Agnes Deslauriers et les con- 
sÉES sont Pail-Enfle : Dumont, Yoi 
lande Lanctot et Gérard Brochu. 


Il est découvert par un médecin 
canadien, le Dr Maurice Bro- 


dy. 


me 


NEW-YORK. — Le docteur Wil- 
lim H. Park, directeur du labora- 
toire municipal de recherches, annon- 
ce que le service d'hygiène de New- 
York à enfin touvé un vaccin contre 
la paralysie infantile. 

On l'a obtenu en inoculant le mal 
à des singes. Le nouveau sérum, in- 
jecté à 25 enfants, les a complète- 
ment immunisés contre la terrible 
maladie, Les recherches se poursui- 
vent encore dans le but de détermi- 
ner Ja durée de l'immunisation. Six 
mois après la vaccination, un examen 
du sang des enfants vaccinés a permis 


de constater que limmunisation s’é- 


tait maintenue à un degré suffisant. 

Le vaccin est fabriqué avec la moel- 
le épinière d’un singe affecté par in- 
oculation de paralysie infantile. On 
va bientôt immuniser 50 autres en- 
fants. IL faut plusieurs mois pour fa- 
briquer le sérum. Un singe n'en pro- 
duit que la quantité requise pour vac- 
ciner 12 enfants. 

Les travaux qui ont précédé la dé- 


sible, 
ment par le docteur Maurice Brody, 
autrefois d'Ottawa. 


voudrait immuniser le plus grand 


| 


nétbre ‘d'enfants . possible. 1" en : ést lsïque; . 
empêché per le coût élevé du vaccin. |toyens de l'un et de l'autre sexe. Il 


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Saint-Père: 
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à l'Action Catholique. 


Le Saint-Père veut organiser plus 


couverte du sérum et l'ont rendue pos- efficacement que jamais par l'uni- 
ont été exécutés principale- | vers l'Action catholique dont il & 
maintes fois défini la nature et l'é- 
{tenñdue. Rappelons ici qu'il conçoit les 
© Le sérvicé d'hygiène de New-Yorie zêlés de l'Action catholique comme 


une légion ‘d'honneur et d'apostolat 
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taine façon, au ministère sacré de l'E-| LA CONVERSION DE L'ARCHIFEL 
glise sous le magistère et la gouverne MALAIS ï 


des supérieurs hiérarchiques; Eat | | 
s'efforcent de propager autour d'eux | * L'Archipel Malais ou Insulinde hoï- 


lle règne de Jésus-Christ. 11 veut que | landaise comprend le groupe le Ples. 
des maitres forment la jeunesse à |important des îles océaniennes: ‘Su- 
l'Action catholique. Dans une allo- | matra, Java, les îles de la Sonde, Ma-. 
cution de mars 1933 à la jeunesse fé- ja Bornéo Mot 
minime, le Saint-Père résume les si- + : Dites # is 4” 
gnes de cette formation à trois traits | 15 “PVTON UE home" 
plus importants: la pureté, la dévo- | Peine 270,060 catholiques, perdus dans, 
tion eucharistique, le dévouement. I1|une population de 55,000,000 de .relt- . 
affirme qu'une vraie formation chré-. gion musulmane, bouddhiste, hindow-. 
iste, de civilisation et dé’ barbarie . 


tienne comprend la préservation de la 

jeunesse contre l'erreur _commuuniste. nes 
Prions Dieu qû'il donne aux maîtres duées. Prions pour le retour aie” 
chargés. de former. notre jeunesse. un | tienisme de-ces peuples. évangétisés a: au 
zèle infatigable. XVe siècle par les Portugais. 


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‘au soir. Ainsi jeudi, vendredi, samedi 


de d'exemples, 


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Soin ‘des COpE : 


. BONNES AMIES 


‘Nous reméreions. ‘très. sincèrement 
les personnes qui, par leur présence, 
ont contribué à rendre notre thé de 
‘dimanche dernier un succès. Cet en- 
couragement nous est très sensible 
-et nous en sommes reconnaissantes. 
Nous nous efforcerons de répondre à 
æutant d'appels que possible au rues 
de Noël. À 

A. la suite de diverses circonstan- 
ces, l'assemblée de lundi dernier a; 
été remise au 10 décembre. Elle -aura 
Heu chez Madeleine Jenvrin et nous; 
‘espérons que toutes seront présentes. 
H. y aura à discuter les charités de 
Noël et. n'oubliez pas votre trico- 
tage! 


SAINT-JOACHIM 


‘donc du nouveau! Les auditeurs ont | 


Æriduum:. Pour célébrer dignement 
la grande fête de l’Immaculée Con- 
ception, qui aura lieu samedi le 8 dé- 
cembre, le R. P. U. Langlois, O.M.I, 
préchers un triduum qui commencera 
jeudi soir pour se terminer dimanche 


et dimanche soir, à 7 h. 30, nous au- 
rons Un sermon et la bénédiction du 
Saint Sacrement. Il faut que toute la 
paroisse assiste à ces cérémonies a- 
fin de se renouveler dans leur amour 
eb leur dévotion envers la sainte Vier- 
ge. 


Samedi, fête de l'Immaculée Con- 
ception, les messes auront lieu à 6 h. 
30, 8, et 10 heures. 


Comme c’est aussi le premier ven- 
dredi du mois, cette semaine, les con- 
fessions se feront comme à l'ordi- 
naire. 


Assemblée des dames St Joachim: 
Vendredi soir à 8 h. 30, les dames sont 
invitées à leur assemblée mensuelle. 


Nous les attendons nombreuses. 


” Partie de cartes: Dimanche pro- 
chain, à notre salle paroissiale, il y 
aura grande partie de cartes pour le 
Bas de Noël Nous aurons un bon 
programme imusical organisé par M. 
G. Pépin, organiste, et un délicieux 
goûter sera servi. Espérons que tous 
les paroisisens répondront à l’appel. 


JUNIORAT ST-JEAN 


CHRONIQUE D’A.C.J.C. 


Nous voici à notre dernière séance 
acéjiste du premier semestre. M. B. 
Gagnon, président du jour, nous fait 
d'abord le rapport de la dernière sé- 


Ÿ ance, et donne ensuite la parole à 


M. G. Diamond. Ce qu'est l'idéal, sa | 
vraie définition d'après les lois mé-: 
més de notre psychologie humaine: 
puis sg portée on ne peut plus pra- 
tique en chacune de nos vies. À l'ai- | 
le conférencier nous | 
dressa la genèse de l'acte humain qui 


part de l'idée simple et nue pour s'en- | Gasparri est mort pauvre, comme l'in- qu’ils tenteraient bientôt un voyage 
nichir, se sentir décuplée grâce au dique son testament. Tout ce qu'il a! Postal aérien, sans escale, d'Istres 
sentiment, canalisée enfin en un idé- laissé, ce sont quelques reliques qu'il | (Bouches-du-Rhône) à Rio de Jane- 


al,.tout coloré de passion forte et gé- } 


néreuse. Nous sentions, en ce tr avail | Les nombreuses décorations et les ca- [Propre record de distance. 


des plus intéressants, quelque chose) 


de très personnel, d'intimement vé- ments, des rois et d’autres personnes | Joseph H. Le Brix, l'avion sur lequel 
c. ‘C'est pourquoi la discussion s’a-| vont à l’hôtel de ville d'Ussita, où illils ont volé en mai dernier du Bour- 


morça ensuite, naturelle, vivante. | 


C'est elle surtout qui nous fit com-; 
prendre comment seul l'idéal chré- | 


. tien méritait ce nom d’idéal parce 


que faiseur de sainteté, et partant de 


: véritable. bonheur. É | 


«La musique ‘adoucit les moeurs: 
c'est ce que nous démonira empiri- 
quement M. Brochu dans sa chanson, 
“Napoléon et le soldat français”. A! 
quoi: fit suite:la causerie de M. J.i 
Pomerleau. Travail court et person- | 
nel. Par son. sujet, “La J.O.C. en Bel-! 

_gique”, nous l’aurions cru audacieux. 


sédait assez bien les idées maîtres- 
ses de son travail. L'histoire de l'ab- 


| 
: El en fut tout autrement, car il pos- 
} 
Î 


: bé -Cardin, le. développement de . 


: J.G.C. tout nous fit saisir sur quelles 
- bases solides, parce que surnaturelles, | 


repose le renouveau catholique, chez | 
les jeunes d'Europé. A hous de les! 


:. suivre. | 


L'improvisateur du jour, M. st. 


Amant, désireux de compléter le dyp- 


. tique, nous parla de la JE.C. telle 


= qu en amateur profane mais sympa- 


:: thique dla comprenait, depuis sa fon- 


| dation récente, au Juniorat.:Il encou-. 


: C.J.C, semblait-il dire, serait d’être 


2 .. et ce au nom de tous ses co-jécistes. | 


| 


: vaux de l'A.C.J.C. ll insista particu- 


‘ ragea. _sés. confrères. qui. en: faisaient ! 
partie à continuer. leur bon travail. 
:-La meilleure manière. de faire de l'A. 


bon jéciste. Aussi le Président de no- 
: tre section Jécisté crut-il opportun 
: de: remèrcier le clairvoyant orateur, 


‘Après . la critique, brève, objective 
‘de. M. P. Bisson sur l'ensemble de no- 
tre: ‘séance, ke P. Aumônier nous «en- 
{ trétint quelques instants sur les tra- 


Hèrement sur deux points: ‘avoir le 
goût, le volonté de “finir” nos petites 
études,. fond et forme: guerre donc à 
peu près; défaut si commun chez 
les jeunes ‘étudiants, et même chez les 
vieux," au diré autorisé ‘de Mgr Ce- 
mille Roy. Mais a sonne, et 
la. séance fut levée. 


_|[FLATTEUSE —— 


‘|bois.”'On l'écoute non seulement dans [suT les rives du Saint-Laurent. M. 


ASSEMBLEE 


LR 


_JHOMMAGE. “AUX. 
C. “FRANCAIS 


ns. 


Le nr, 


La proie able des mem- : 

res de ia Ligue des femmes catho- 
: ques, groupe senior, aura lieu mardi}. 
‘\le 11 décembre à 3 h. pm. au Rosary |. 
[an 


l'héroïsme des 
français. 


PARIS. — “Le coeur du Canada 
SPRRNÈI ATION | rrançais a été préservé principale- 
|ment par l’héroisme des femmes ca- 

| nadiennes”, a déclaré vendredi M. 

Le programme HEOE Bois” sus- ! Henry Bordeaux, de l'Académie Fran- 
cite d'élogieux commentaires. |Saise et membre de la mission fran- 
REA fçaise aux fêtes canadiennes qui mar- 

quêérent l'été dernier le 4e centenaire 
‘du débarquement de Jacques Cartier 


Nous parlions ici même la semaine 
dernière du programme bilingue “Sous ; 


notre province, mais aussi dans la lBordeaux a prononcé les paroles sui- 
L 


vieille province de Québec. Voici ce. vantes au cours d'une brillante ré- 
qu'un des collaborateurs de l'Action | Union tenue à la Sorbonne. 
Catholique écrivait en marge des con-| Les membres de ‘la mission furent 
certs des 20 et 27 novembre: reçus dans le vaste amphithéâtre de 

“D'Edmonton, les 20 et 27 novem- |la Sorbonne. L'assemblée à laquelle 
bre dernier, à 8:15 p.m., sur les ondes |assista le président Albert Lebrun fut 
de Radio-Etat nous est venu un pro- ‘présidée par le premier ministre P.- 
gramme modéle de bilinguisme. C'est Etienne Flandin. 
un beau coup; évidemment on n'a 
jamais toujours raison, ni toujours 
tort à la C. C. R. A. l'Ouest, il y a 


Des allocutions furent prononcées 
par M. Georges Contenot, président 
du conseil municipal de Paris, M. Sé- 
bastien Charlety, recteur de l'Univer- 
pu ouir l'annonce bilingue, tout le sité de Paris, l’hon. Philippe Roy, 
long du programme, des pièces qui [ministre canadien à Paris et M. Ga- 
7 AOnAAE QE VS AR Re (briel Hanotaux, académicien, qui par- 
taine émotion que nous avons même ; jérent. ai nom du-Comite fiunce As 
entendu “Les deux Grenadiers” de mérique, qui organisa le voyage de la 
Schumann, chant interprété par M. MISSI0n en Canale. 
Morin, basse chantante. On 5e serait ' 
cru Le Québec même. 


téressa vivement l'assistance. 
S'inspirant du début de “La Prin- 


Avec une délicatesse qui Y'honore, 
l'annonceur qui s'était exprimé en 


M. Henrÿ Pardeaux ds » 
Canadiens 


EL 


six mois mercredi et . por- | 


tent bien. ©‘. 


LE 


melles.Dionne ont: eu exactement six 
mois, mercredi, et, à l'occasion de cet 
anniversaire, elles ont reçu, chacune, 
une petite voiture de bébé qu'elles 
semblent fort apprécier, après avoir 
été confinées si longtemps dans leurs 
petits lits. 


Plus elles grandissent et plus les 
cinq jumelles deviennent difficiles à 
distinguer l’une ide l’autre au pre- 
mier coup d'oeil. 

Les voiturettes, munies de roues 
spéciales, portent toutes en avant la 
médaille de saint Christophe, patron 
des voyageurs. Le Dr Dafoe a décla- 
ré que les bébés sont en parfaite san- 
té. 

00 0-— 


LETHBRIDGE, Alberta. — L'Asso- 
ciation des Fermiers Unis du comté de 
Lethbridge, Alberta, a décidé de se fu- 
sionner avec la C.C.F. à la convention 
annuelle tenue ici. Le nouveau conseil 
s’alliera au mouvement C.CF. dans 
le but de s'unir pour présenter un 


candidat aux prochaines élections fé- 
dérales. 


00D-—————— 

DUBLIN. — M. de Valéra a décla- 
ré au Dail: “Une fois le Citizenship 
Bill devenu loi, personne dans l'état 
Ubre d'Irlande ne sera plus sujet 
britannique, Ce sera une impertinence 
- lpour les Anglais d'appeler les cito- 


ques”. | 
2000 ———— 


Les demoiselles Dionne ont. eu) de. 4'A. 


© CALLANDER, Ont. — Les‘cing ju- | || 


mm mm 


français et en anglais impeccable- 
ment, disait qu'il serait heureux de 
connaître les sentiments des audi- 


teurs au sujet de cette émission. Nous : 


de Québec, heureux de saisir l’occa- 
sion de répondre à son amabilité, lais- 
sons-lui savoir (au poste de la C.CR. 
Edmonton, Alta.) quel plaisir il nous 
a fait. 

Nous avons tant de sujets de mé- 
contentement que nous devons fé- 
liciter qui de droit et apprécier ceux 
qui nous traitent avec justice.” 

000 


cesse Lointaine” d’Edmond Rostand, | MONTREAL. — S. E. Mgr Emile 
: M. Bordeau déclara: Yelle, P.S.S., archevêque coadjuteur 
““Tout ce qu'on peut nous dire n'est de Saint-Boniface, est revenu de sa 
rien; il faut y ailer et voir. Ce qui Première visite ad limina, à Rome. 
nous émut, ce fut de retrouver notre | Il restera dans la région de Montréal, 
parler, nos propres figures, nos chan- | jusqu'au 10 décembre. Le 8 en la fête 
sons et de nous sentir tellement chez ;de l'immaculée-Conception ïil ordon- 
nous qu’il nous semble que nous n’a-|nera prêtre au grand séminaire, M. 
vions pas même voyagé. Ce ne fut l'abbé François Normandin, qui ap- 
pas une surprise pour nous de nous |partient à son diocèse. 
asseoir avec des parents, avec lesquels; 2000 ————— 
une bonne entente mutuelle fut éta- ; CAMBRIDGE, 
blie sans hésitation, parce que nous 


Î 


Massachusetts. — 


partagions les mêmes souvenirs. Le 
Canada est devenu une France d'ou- ; 
tre-mer sous un autre drapeau. 

“Le miracle canadien de la survi- 
vance française a pu s’accomplir par- 
ce que ja France envoya de l'autre 


Le pilote Mermoz vain- 
queur de l'Atlantique 
Sud. 


l 


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Une nouvelle invention mécanique qui 
peut faire 50,000 soustractions à la 
minute et un nouvel “oeil” ultra-ra- 
pide qui peut lire les longueurs d’on- | 
de de la lumière ont été annoncées 


à l'institut de technologie du Massa- 
chusetts. 


Paris a fêté Mermoz, dont la Fran- 
ce a le droit d'étre fière. Ce grand 
aviateur ajoute à ses qualités de pi- 
Jote une modestie rare. Le général 
Demain a dit les paroles qu'il fal- 
lait pour le glorifier, lui et ses com- 
pagnons de voyage. 

Après la cérémonie officielle, un de 
nos confrères s’approcha de Mermoz 
et lui posa cette question: 

—Ét maintenant, qu'allez-vous fai- 
re? 

—Recommencer, 
plement. 

Le vainqueur de l'Atlantique Sud 
recommencera, c'est certain. Pour le 
moment, il va se reposer, Un repos 
qui durera quelques semaines, entre 
sa mère et sa femme, qui ont véçu 
des heures d'angoisse. 

Après, Mermoz verra... 

————— 608 


CITE VATICANE. — Le cardinal 


répondit-il sim- 


ia chargé son secrétaire de distribuer. 


deaux qu'il a reçus des gouverne- 


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côté la fine fleur de son courage et 
de sa vertu. Le Canada a été crée par 
la bravoure et le martyre, et aussi par 
le dévouement de ses femmes. 


“L'héroisme est, en vérité, une ca- 
| ractéristique distinctive chez les Ca- 
nadiens-français, Leur foi, magnifi- 
quement démontrée quand Cartier 
planta une croix immédiatement après 
son arrivée, les porta à des sacrifices 
de plus en plus sublimes”. 


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PARIS. — La comtesse Albert de 
Mun, veuve du célèbre orateur, écri- 
vain, spécialiste dans les questions so- 
ciales et membre de l’Académie fran- 
çaise, est morte à Paris. 


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Alberta à Des Mo . su 


A Vancouver, Victoria, New 
Westminster et Prince Rupert. 
Billets en vente du 15 novembre, 
1934, au 28 février, 1935. 

Limite de retour, 30 avril, 1935. . 
Tarif alléchant pour la Cali- ke 
 fornie et Honolulu. e 


‘Saskatchew ER 
j ‘Minneapo an. ot. 


É lis, Duluth, C . 
. Kansas. City et certains autres endroits. Billets ae RS en a 
‘äu ler décembre, 1934 au 5 janviér, 1935. Limite de retour, 
trois mois à compter de la date d'achat du billet..." : 

“Pour. plus de pou nee Fagent local.